Le ministre des Finances a invité les sociétés américaines à prendre part à la réalisation des projets à travers des partenariats avec des entreprises algériennes et dans le cadre de la réglementation en vigueur des marchés publics. Le ministre des Finances a invité les sociétés américaines à prendre part à la réalisation des projets à travers des partenariats avec des entreprises algériennes et dans le cadre de la réglementation en vigueur des marchés publics. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a fait part, hier mercredi de la volonté des autorités algériennes d'impliquer davantage les sociétés américaines dans l'exécution de la politique économique du pays. Intervenant à l'ouverture d'une rencontre d'affaires algéro-américaine, Djoudi a souligné que la première finalité de la politique économique entreprise par l'Etat est de « répondre aux attentes de développement interne ». « On souhaite que cette politique se fasse en partenariat avec les opérateurs économiques américains », a affirmé le ministre en appelant ces opérateurs à bénéficier des différents dispositifs d'encouragement à l'investissement en vigueur. Djoudi a, dans ce sens, noté que le programme de grands investissements publics pour les cinq prochaines années pour lequel une enveloppe globale de 286 milliards de dollars a été allouée, s'inscrit dans la continuité des deux autres plans engagés depuis 2001 en vue de soutenir le développement d'une économie de production et d'améliorer le cadre de vie de la population. Ce programme prévoit d'importantes réalisations notamment dans le BTPH et les infrastructures de santé et d'éducation. A cet effet, a-t-il poursuivi, les sociétés américaines sont invitées à prendre part dans la réalisation de ces projets à travers des partenariats avec des entreprises algériennes et dans le cadre de la réglementation en vigueur des marchés publics. Abordant les nouvelles mesures d'encadrement des investissements étrangers, notamment la règle dite de 49/51%, l'argentier du pays a tenu à préciser que cette règle permet à l'investisseur étranger de détenir la majorité relative et d'assurer le management de la société du projet en associant deux ou trois partenaires nationaux cumulant une participation totale à 51% du capital. Il a ajouté que cette règle permettrait, notamment, de développer les entreprises algériennes et d'assurer un partage « équitable de la croissance entre tous les partenaires du projet ». Voulant rassurer les investisseurs américains sur les modalités de transfert de dividendes, le ministre a expliqué que cette opération est libre à condition d'être "en règle avec l'administration fiscale". S'agissant du financement des investissements privés, M. Djoudi a rappelé que les pouvoirs publics privilégient un financement domestique sur le marché algérien. Cette option a été favorisée, essentiellement, par le niveau élevé de liquidités offert par les banques de la place dans un contexte économique international en manque de visibilité sur les moyen à long termes. De son côté, l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, M. David Pearce, a affirmé lors de son intervention la disponibilité de ses services pour accompagner tous les opérateurs économiques américains voulant investir le marché algérien. Soulignant le niveau très appréciable des échanges commerciaux bilatéraux (plus de 11 milliards de dollars en 2009), M. Pearce a, cependant, reconnu que les Etats-Unis n'ont pas pu encore acquérir un statut de fournisseur traditionnel de l'Algérie. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a fait part, hier mercredi de la volonté des autorités algériennes d'impliquer davantage les sociétés américaines dans l'exécution de la politique économique du pays. Intervenant à l'ouverture d'une rencontre d'affaires algéro-américaine, Djoudi a souligné que la première finalité de la politique économique entreprise par l'Etat est de « répondre aux attentes de développement interne ». « On souhaite que cette politique se fasse en partenariat avec les opérateurs économiques américains », a affirmé le ministre en appelant ces opérateurs à bénéficier des différents dispositifs d'encouragement à l'investissement en vigueur. Djoudi a, dans ce sens, noté que le programme de grands investissements publics pour les cinq prochaines années pour lequel une enveloppe globale de 286 milliards de dollars a été allouée, s'inscrit dans la continuité des deux autres plans engagés depuis 2001 en vue de soutenir le développement d'une économie de production et d'améliorer le cadre de vie de la population. Ce programme prévoit d'importantes réalisations notamment dans le BTPH et les infrastructures de santé et d'éducation. A cet effet, a-t-il poursuivi, les sociétés américaines sont invitées à prendre part dans la réalisation de ces projets à travers des partenariats avec des entreprises algériennes et dans le cadre de la réglementation en vigueur des marchés publics. Abordant les nouvelles mesures d'encadrement des investissements étrangers, notamment la règle dite de 49/51%, l'argentier du pays a tenu à préciser que cette règle permet à l'investisseur étranger de détenir la majorité relative et d'assurer le management de la société du projet en associant deux ou trois partenaires nationaux cumulant une participation totale à 51% du capital. Il a ajouté que cette règle permettrait, notamment, de développer les entreprises algériennes et d'assurer un partage « équitable de la croissance entre tous les partenaires du projet ». Voulant rassurer les investisseurs américains sur les modalités de transfert de dividendes, le ministre a expliqué que cette opération est libre à condition d'être "en règle avec l'administration fiscale". S'agissant du financement des investissements privés, M. Djoudi a rappelé que les pouvoirs publics privilégient un financement domestique sur le marché algérien. Cette option a été favorisée, essentiellement, par le niveau élevé de liquidités offert par les banques de la place dans un contexte économique international en manque de visibilité sur les moyen à long termes. De son côté, l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, M. David Pearce, a affirmé lors de son intervention la disponibilité de ses services pour accompagner tous les opérateurs économiques américains voulant investir le marché algérien. Soulignant le niveau très appréciable des échanges commerciaux bilatéraux (plus de 11 milliards de dollars en 2009), M. Pearce a, cependant, reconnu que les Etats-Unis n'ont pas pu encore acquérir un statut de fournisseur traditionnel de l'Algérie.