Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid a annoncé jeudi à Alger que le recrutement des enseignants du cycle secondaire se fera, à partir de cette année, sous la condition sine qua non de l'obtention d'un master ou d'un magister. Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid a annoncé jeudi à Alger que le recrutement des enseignants du cycle secondaire se fera, à partir de cette année, sous la condition sine qua non de l'obtention d'un master ou d'un magister. A une question posée par un membre de l'Assemblée populaire nationale (APN) lors d'une séance plénière, sur le concours de recrutement des enseignants et les problèmes rencontrés dans ce domaine, M. Benbouzid a indiqué que le recrutement des enseignants du cycle secondaire « est tributaire de l'obtention par le candidat à ce poste, d'un master ou d'un magister, en vue d'améliorer la qualité de l'encadrement qui a un effet direct sur la qualité des résultats obtenus à la fin de l'année ». Après avoir rappelé que les postes budgétaires du secteur, gelés en 1994, ont été rouverts en 2001 suite à une décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le ministre a souligné que plus de 100 mille enseignants titulaires d'une licence ont été recrutés depuis la réouverture de ces postes. Le recrutement dans le secteur de l'éducation nationale depuis le lancement du processus de reforme du système éducatif concerne seulement les diplômés titulaires d'une licence (baccalauréat + 3 pour le cycle primaire, baccalauréat + 4 pour le cycle moyen et baccalauréat + 5 pour le cycle secondaire), a souligné le ministre. La formation de ces enseignants relève des prérogatives des écoles supérieures des enseignants qui dispensent une formation spécialisée et de qualité, a-t-il estimé. Benbouzid n'a pas nié "l'existence de problèmes et de dépassements dans les concours de recrutement des enseignants", soulignant que "ce genre de dépassements sont également enregistrés dans d'autres secteurs et à tous les niveaux, d'où la nécessité d'y remédier". La crédibilité des concours est en général "difficile à assurer", a-t-il estimé, soulignant que les parties en charge veillent d'année en année, à les améliorer, en assurant leur déroulement dans de bonnes conditions. Le ministère n'est jamais tolérant avec les cas confirmés de manipulations ou de dépassements enregistrés lors de ces concours, a-t-il affirmé. A une autre question sur les œuvres sociales du secteur, Benbouzid a souligné que le dossier se trouve actuellement « au niveau du gouvernement qui examine chacun de ses aspects". Le dossier ne concerne, en aucun cas, le ministère de l'Education, a précisé le ministre, soulignant que les parties en charge actuellement de ce dossier prenaient en compte les intérêts des travailleurs de l'éducation. Le pluralisme syndical "incite à plus d'ouverture pour que chaque syndicat contribue à la gestion des fonds des œuvres sociales", a-t-il estimé. Le ministre a saisi cette occasion pour réaffirmer la détermination de son département ministériel à œuvrer, de concert avec tous les syndicats, sans exception aucune. La preuve en est les rencontres organisées ces jours-ci, avec les syndicats que le ministère de l'Education accueille, l'un après l'autre, en vue d'examiner et de débattre des différents volets socioprofessionnels des travailleurs du secteur, dans une transparence totale. M.B. A une question posée par un membre de l'Assemblée populaire nationale (APN) lors d'une séance plénière, sur le concours de recrutement des enseignants et les problèmes rencontrés dans ce domaine, M. Benbouzid a indiqué que le recrutement des enseignants du cycle secondaire « est tributaire de l'obtention par le candidat à ce poste, d'un master ou d'un magister, en vue d'améliorer la qualité de l'encadrement qui a un effet direct sur la qualité des résultats obtenus à la fin de l'année ». Après avoir rappelé que les postes budgétaires du secteur, gelés en 1994, ont été rouverts en 2001 suite à une décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le ministre a souligné que plus de 100 mille enseignants titulaires d'une licence ont été recrutés depuis la réouverture de ces postes. Le recrutement dans le secteur de l'éducation nationale depuis le lancement du processus de reforme du système éducatif concerne seulement les diplômés titulaires d'une licence (baccalauréat + 3 pour le cycle primaire, baccalauréat + 4 pour le cycle moyen et baccalauréat + 5 pour le cycle secondaire), a souligné le ministre. La formation de ces enseignants relève des prérogatives des écoles supérieures des enseignants qui dispensent une formation spécialisée et de qualité, a-t-il estimé. Benbouzid n'a pas nié "l'existence de problèmes et de dépassements dans les concours de recrutement des enseignants", soulignant que "ce genre de dépassements sont également enregistrés dans d'autres secteurs et à tous les niveaux, d'où la nécessité d'y remédier". La crédibilité des concours est en général "difficile à assurer", a-t-il estimé, soulignant que les parties en charge veillent d'année en année, à les améliorer, en assurant leur déroulement dans de bonnes conditions. Le ministère n'est jamais tolérant avec les cas confirmés de manipulations ou de dépassements enregistrés lors de ces concours, a-t-il affirmé. A une autre question sur les œuvres sociales du secteur, Benbouzid a souligné que le dossier se trouve actuellement « au niveau du gouvernement qui examine chacun de ses aspects". Le dossier ne concerne, en aucun cas, le ministère de l'Education, a précisé le ministre, soulignant que les parties en charge actuellement de ce dossier prenaient en compte les intérêts des travailleurs de l'éducation. Le pluralisme syndical "incite à plus d'ouverture pour que chaque syndicat contribue à la gestion des fonds des œuvres sociales", a-t-il estimé. Le ministre a saisi cette occasion pour réaffirmer la détermination de son département ministériel à œuvrer, de concert avec tous les syndicats, sans exception aucune. La preuve en est les rencontres organisées ces jours-ci, avec les syndicats que le ministère de l'Education accueille, l'un après l'autre, en vue d'examiner et de débattre des différents volets socioprofessionnels des travailleurs du secteur, dans une transparence totale. M.B.