Encore une fois, le procès des quatre chrétiens qui devait avoir lieu, hier, a été reporté Hier, comme il est devenu coutumier, il y avait des dizaines de citoyens venus se solidariser avec les mis en cause dans ce procès dont le chef d'inculpation est « ouverture d'un lieu de culte sans autorisation de la commission nationale chargée des cultes non musulmans ». C'est une loi promulguée en février 2006 qui exige ce genre d'autorisation pour l'ouverture d'une église ou tout autre lieu de culte. Les quatre accusés étaient à la barre, hier, ainsi que leurs avocats. Mais après avoir passé en revue le dossier, le jury a décidé du renvoi du procès pour absence d'un témoin dont la présence serait indispensable au procès en question. Le jury a annoncé que le procès est renvoyé au 28 novembre prochain. Ce n'est pas la première fois que ce procès, fait l'objet de reports. La première fois, il devait se tenir le 8 août dernier, puis Il a été renvoyé à cause de l'absence du procureur chargé de l'affaire en question. Le 26 septembre dernier, le procès a été reporté une seconde fois pour absence d'un des avocats principaux de la défense. C'est suite à la réaction d'un groupe de citoyens du village Ait Atteli, situé à trois kilomètres du chef lieu de la commune de Larbaa Nath Irathen, que les autorités ont décidé de saisir la justice. Les citoyens du village suscité ont dénoncé l'implantation d'un lieu de culte chrétien au sein de leur localité en saisissant les autorités locales. Pour organiser leur protestation, les citoyens ont initié une pétition. C'est suite à cette dernière que la justice s'est saisie de l'affaire. Mais, une vague de mobilisation est née d'un autre côté afin de défendre le droit élémentaire à la liberté de culte. Des citoyens à titre personnel et des organisations comme le Congrès mondial amazigh ainsi que des partis politiques à l'instar du Rassemblement pour la culture et la démocratie et le Mouvement pour la démocratie sociale se sont impliqués en participant notamment aux rassemblements qui se sont tenus devant la siège du tribunal de Larbâa Nath Irathen, à chaque fois que le procès est programmé. Selon l'un des chrétiens cité à comparaître, la pétition qui s'opposait à l'implantation de l'église au village d'Ait Atteli n'a réuni que vingt six signatures alors que le village compte 6000 habitants. Encore une fois, le procès des quatre chrétiens qui devait avoir lieu, hier, a été reporté Hier, comme il est devenu coutumier, il y avait des dizaines de citoyens venus se solidariser avec les mis en cause dans ce procès dont le chef d'inculpation est « ouverture d'un lieu de culte sans autorisation de la commission nationale chargée des cultes non musulmans ». C'est une loi promulguée en février 2006 qui exige ce genre d'autorisation pour l'ouverture d'une église ou tout autre lieu de culte. Les quatre accusés étaient à la barre, hier, ainsi que leurs avocats. Mais après avoir passé en revue le dossier, le jury a décidé du renvoi du procès pour absence d'un témoin dont la présence serait indispensable au procès en question. Le jury a annoncé que le procès est renvoyé au 28 novembre prochain. Ce n'est pas la première fois que ce procès, fait l'objet de reports. La première fois, il devait se tenir le 8 août dernier, puis Il a été renvoyé à cause de l'absence du procureur chargé de l'affaire en question. Le 26 septembre dernier, le procès a été reporté une seconde fois pour absence d'un des avocats principaux de la défense. C'est suite à la réaction d'un groupe de citoyens du village Ait Atteli, situé à trois kilomètres du chef lieu de la commune de Larbaa Nath Irathen, que les autorités ont décidé de saisir la justice. Les citoyens du village suscité ont dénoncé l'implantation d'un lieu de culte chrétien au sein de leur localité en saisissant les autorités locales. Pour organiser leur protestation, les citoyens ont initié une pétition. C'est suite à cette dernière que la justice s'est saisie de l'affaire. Mais, une vague de mobilisation est née d'un autre côté afin de défendre le droit élémentaire à la liberté de culte. Des citoyens à titre personnel et des organisations comme le Congrès mondial amazigh ainsi que des partis politiques à l'instar du Rassemblement pour la culture et la démocratie et le Mouvement pour la démocratie sociale se sont impliqués en participant notamment aux rassemblements qui se sont tenus devant la siège du tribunal de Larbâa Nath Irathen, à chaque fois que le procès est programmé. Selon l'un des chrétiens cité à comparaître, la pétition qui s'opposait à l'implantation de l'église au village d'Ait Atteli n'a réuni que vingt six signatures alors que le village compte 6000 habitants.