Parmi les moyens en logistique d'accompagnement du processus de fabrication de l'acier, la loco-traction reste un atout de premier ordre pour l'usine d'Arcelor Mittal qui dispose, il faut le dire, de 14 locomotives (dont 2 stationnées au port) et 140 wagons. L'infrastructure en chemin de fer totalise, selon M. Djamel Abaci, directeur de la logistique, 70 km de voie ferrée à l'intérieur du site industriel et 12 km au port de Annaba. Le réseau permet, donc, le traitement de toutes les opérations de chargement et déchargement des produits pondéreux importés. «En 2009, 1,2 million de tonnes de minerai local ont été transférées vers l'usine, et en 2010, il est prévu le transfert de 2,3 millions de tonnes, mais comme la SNTF ne peut transporter que 2 millions, il est impératif de recourir au transport routier pour le reste», indique-t-il. La maîtrise de cette logistique, pour l'entretien et la maintenance du parc loco-tracteur, dépend du bon fonctionnement du complexe sidérurgique d'El-Hadjar. «C'est le talon d'Achille de la sidérurgie algérienne», confie-t-il. Mohamed Rafraf Parmi les moyens en logistique d'accompagnement du processus de fabrication de l'acier, la loco-traction reste un atout de premier ordre pour l'usine d'Arcelor Mittal qui dispose, il faut le dire, de 14 locomotives (dont 2 stationnées au port) et 140 wagons. L'infrastructure en chemin de fer totalise, selon M. Djamel Abaci, directeur de la logistique, 70 km de voie ferrée à l'intérieur du site industriel et 12 km au port de Annaba. Le réseau permet, donc, le traitement de toutes les opérations de chargement et déchargement des produits pondéreux importés. «En 2009, 1,2 million de tonnes de minerai local ont été transférées vers l'usine, et en 2010, il est prévu le transfert de 2,3 millions de tonnes, mais comme la SNTF ne peut transporter que 2 millions, il est impératif de recourir au transport routier pour le reste», indique-t-il. La maîtrise de cette logistique, pour l'entretien et la maintenance du parc loco-tracteur, dépend du bon fonctionnement du complexe sidérurgique d'El-Hadjar. «C'est le talon d'Achille de la sidérurgie algérienne», confie-t-il. Mohamed Rafraf