Huit personnes parmi les manifestants ayant bloqué lundi les postes d'accès de l'usine d'Arcelor-Mittal de Annaba (ex-complexe sidérurgique d'El-Hadjar) pour réclamer de “l'embauche” ont été présentées, hier, devant le procureur général du tribunal d'El-Hadjar pour “attroupement non autorisé”, apprend-on de source judiciaire. Ces personnes, qui ont été arrêtées lors d'une intervention de la Gendarmerie nationale pour libérer le poste d'accès de cette usine occupé par des manifestants, ont fait l'objet d'une citation directe pour comparaître devant la justice le 27 janvier prochain, précise-t-on de même source. Pour rappel, des manifestants composés en majorité de jeunes ont fermé à deux reprises, depuis le début de janvier, les postes d'accès de l'usine d'Arcelor-Mittal de Annaba, numéro un mondial du fer et de l'acier. L'usine d'Arcelor-Mittal de Annaba, qui emploie plus de 8 000 salariés répartis entre deux filières sidérurgiques des produits longs et plats et ses structures de soutien à l'exploitation, dispose d'une capacité théorique de production de deux millions de tonnes d'acier liquide par an. La production réelle moyenne annuelle d'acier liquide tourne autour de 1 200 000 tonnes depuis l'avènement du partenariat au complexe sidérurgique d'El-Hadjar en octobre 2000.