Le sigle RTA (Radiodiffusion Télévision Algérienne) a survécu au changement de dénomination qui a affecté l'institution ayant en charge la télévision et la radio, si tant est que derrière l'ENTV ou Canal Algérie se cache toujours l'ancêtre de la communication en Algérie. Cet ancêtre de la communication est né le 28 octobre 1962 sous l'impulsion de l'exécutif provisoire dirigé alors par Abderrahmane Fares. La décision a été prise avant même que soit proclamée la République algérienne démocratique et populaire. Ce n'est que par la suite que la décision sera entérinée par le premier gouvernement algérien sous Ben Bella. En effet, ce gouvernement nomme Aïssa Messaoudi, ancien animateur de «la Voix d'Algérie », comme directeur de la radiotélévision et le 22 juin 1963, la RTA est placée sous la tutelle du ministère de l'Information, ce qui traduisait la volonté du nouvel Etat à faire de la communication une affaire relevant de sa seule compétence. Ainsi les trois chaînes qui diffusaient en arabe, en français et en berbère devaient-elles passer sous son contrôle. Mais dans les faits la radio devait renouer avec une tradition de propagande et de mobilisation forgée durant la guerre de Libération nationale. A l'époque coloniale, la radio du FLN émettait en arabe, en français et en kabyle et commençait ses programmes par l'expression « Ici la radio de l'Algérie combattante » ou « la voix du Front de libération s'adresse à vous, du cœur de l'Algérie ». En fait, la naissance de la RTA le 28 octobre 1962 marque le transfert d'une « fonctionnalité » de la communication de la sphère coloniale vers l'espace de la souveraineté retrouvée. Ce transfert se concrétise par la substitution du personnel français par des techniciens algériens qui vont assurer la continuité du fonctionnement des équipements légués par l'ORTF (Office de la radio télévision française). Trois programmes radio étaient diffusés à cette époque sur des émetteurs radio de faible puissance en modulation d'amplitude. Mais plus fondamentalement, le transfert de la fonction communication devait mettre définitivement un terme au rapport de domination culturelle imposé par la colonisation. Dans la mesure où les programmes diffusés étaient importés de France, il fallait concevoir des programmes nationaux plus à même d'impulser une dynamique culturelle allant dans le sens de l'épanouissement de la personnalité nationale. Djamel Boukercha journaliste sportif de la Chaîne III «Une prodigieuse évolution des équipements depuis 32 ans» Très à l'aise dans son métier et aimant le football de haut niveau, Djamel Boukercha, journaliste professionnel chevronné au service des sports de la Radio nationale Chaîne III a bien voulu nous livrer ses impressions concernant le 48e anniversaire de la nationalisation de la radio algérienne après le recouvrement de l'indépendance nationale, le 5-Juillet 1962. « J'ai commencé mon métier en 1978 à la radio nationale et en arrivant, j'avais une autre idée de la radio. Cependant, après 32 années de travail au sein de cette institution nationale, j'ai constaté une évolution prodigieuse et assez large. Les choses ont vite évolué à la radio sachant que les directeurs successifs ont apporté beaucoup de choses à la radio algérienne». Au sujet des équipements et des installations techniques et infrastructurelles, Boukercha estime que «beaucoup de matériels nouveaux ont été introduits et je suis étonné par l'avancée des nouveaux équipements dans la mesure où nous avons connu le train de travail de Radio France. Nous sommes également ravis de l'évolution de la qualité de l'information et de la direction de la radio nationale, ainsi que l'ouverture opérée au niveau des radios thématiques couvrant 48 wilayas». Le sigle RTA (Radiodiffusion Télévision Algérienne) a survécu au changement de dénomination qui a affecté l'institution ayant en charge la télévision et la radio, si tant est que derrière l'ENTV ou Canal Algérie se cache toujours l'ancêtre de la communication en Algérie. Cet ancêtre de la communication est né le 28 octobre 1962 sous l'impulsion de l'exécutif provisoire dirigé alors par Abderrahmane Fares. La décision a été prise avant même que soit proclamée la République algérienne démocratique et populaire. Ce n'est que par la suite que la décision sera entérinée par le premier gouvernement algérien sous Ben Bella. En effet, ce gouvernement nomme Aïssa Messaoudi, ancien animateur de «la Voix d'Algérie », comme directeur de la radiotélévision et le 22 juin 1963, la RTA est placée sous la tutelle du ministère de l'Information, ce qui traduisait la volonté du nouvel Etat à faire de la communication une affaire relevant de sa seule compétence. Ainsi les trois chaînes qui diffusaient en arabe, en français et en berbère devaient-elles passer sous son contrôle. Mais dans les faits la radio devait renouer avec une tradition de propagande et de mobilisation forgée durant la guerre de Libération nationale. A l'époque coloniale, la radio du FLN émettait en arabe, en français et en kabyle et commençait ses programmes par l'expression « Ici la radio de l'Algérie combattante » ou « la voix du Front de libération s'adresse à vous, du cœur de l'Algérie ». En fait, la naissance de la RTA le 28 octobre 1962 marque le transfert d'une « fonctionnalité » de la communication de la sphère coloniale vers l'espace de la souveraineté retrouvée. Ce transfert se concrétise par la substitution du personnel français par des techniciens algériens qui vont assurer la continuité du fonctionnement des équipements légués par l'ORTF (Office de la radio télévision française). Trois programmes radio étaient diffusés à cette époque sur des émetteurs radio de faible puissance en modulation d'amplitude. Mais plus fondamentalement, le transfert de la fonction communication devait mettre définitivement un terme au rapport de domination culturelle imposé par la colonisation. Dans la mesure où les programmes diffusés étaient importés de France, il fallait concevoir des programmes nationaux plus à même d'impulser une dynamique culturelle allant dans le sens de l'épanouissement de la personnalité nationale. Djamel Boukercha journaliste sportif de la Chaîne III «Une prodigieuse évolution des équipements depuis 32 ans» Très à l'aise dans son métier et aimant le football de haut niveau, Djamel Boukercha, journaliste professionnel chevronné au service des sports de la Radio nationale Chaîne III a bien voulu nous livrer ses impressions concernant le 48e anniversaire de la nationalisation de la radio algérienne après le recouvrement de l'indépendance nationale, le 5-Juillet 1962. « J'ai commencé mon métier en 1978 à la radio nationale et en arrivant, j'avais une autre idée de la radio. Cependant, après 32 années de travail au sein de cette institution nationale, j'ai constaté une évolution prodigieuse et assez large. Les choses ont vite évolué à la radio sachant que les directeurs successifs ont apporté beaucoup de choses à la radio algérienne». Au sujet des équipements et des installations techniques et infrastructurelles, Boukercha estime que «beaucoup de matériels nouveaux ont été introduits et je suis étonné par l'avancée des nouveaux équipements dans la mesure où nous avons connu le train de travail de Radio France. Nous sommes également ravis de l'évolution de la qualité de l'information et de la direction de la radio nationale, ainsi que l'ouverture opérée au niveau des radios thématiques couvrant 48 wilayas».