Les cours du pétrole se repliaient, hier, en début d'échanges européens, pénalisés notamment par un rebond du dollar. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s'échangeait à 82,99 dollars en milieu de matinée, en baisse de 60 cents par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril de "light sweet crude" (WTI) à échéance semblable perdait 83 cents à 81,35 dollars. Les cours du brut reculaient vendredi en raison d'un nouveau renchérissement du billet vert, selon les analystes. «Les prix du brut étaient sous la pression de marchés boursiers ternes et du renforcement du dollar", commentait l'un d'entre eux. Un rebond de la devise américaine rend moins attractifs les achats de matières premières libellées en dollars, dont le pétrole, pour les investisseurs détenant d'autres devises. «Des indicateurs inquiétants" au Japon, où la production industrielle et les prix ont continué de baisser en septembre sur fond de consommation stagnante, étaient à même de conforter la morosité des opérateurs, selon l'analyste. Le volume d'échanges limité reflétait, en outre, la prudence des investisseurs avant l'annonce de la première estimation du PIB des Etats-Unis pour le troisième trimestre. Les spéculations sur la mise en place de ces mesures et sur leur ampleur ont lourdement pesé sur le dollar depuis un mois, contribuant à faire nettement grimper les cours du pétrole, mais ces derniers pourraient retomber brutalement si la Fed adoptait des mesures moins importantes qu'attendu, explique-t-on. R. E. Les cours du pétrole se repliaient, hier, en début d'échanges européens, pénalisés notamment par un rebond du dollar. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s'échangeait à 82,99 dollars en milieu de matinée, en baisse de 60 cents par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril de "light sweet crude" (WTI) à échéance semblable perdait 83 cents à 81,35 dollars. Les cours du brut reculaient vendredi en raison d'un nouveau renchérissement du billet vert, selon les analystes. «Les prix du brut étaient sous la pression de marchés boursiers ternes et du renforcement du dollar", commentait l'un d'entre eux. Un rebond de la devise américaine rend moins attractifs les achats de matières premières libellées en dollars, dont le pétrole, pour les investisseurs détenant d'autres devises. «Des indicateurs inquiétants" au Japon, où la production industrielle et les prix ont continué de baisser en septembre sur fond de consommation stagnante, étaient à même de conforter la morosité des opérateurs, selon l'analyste. Le volume d'échanges limité reflétait, en outre, la prudence des investisseurs avant l'annonce de la première estimation du PIB des Etats-Unis pour le troisième trimestre. Les spéculations sur la mise en place de ces mesures et sur leur ampleur ont lourdement pesé sur le dollar depuis un mois, contribuant à faire nettement grimper les cours du pétrole, mais ces derniers pourraient retomber brutalement si la Fed adoptait des mesures moins importantes qu'attendu, explique-t-on. R. E.