Le tribunal criminel près la cour d'Alger a prononcé jeudi l'acquittement en faveur de Sofiane Hadarbache, ancien détenu de la prison de Guantanamo pour appartenance à un groupe terroriste activant à l'étranger et faux et usage de faux. Lors du procès de l'accusé, le Parquet général avait requis 7 ans de prison ferme assortie d'une amende de 100 mille DA. Selon l'accusé, les faits remontent à 1999, année où il a quitté l'Algérie à destination de la France à la recherche d'un emploi. En 2000, il s'est rendu en Grande-Bretagne, puis à Peshawar au Pakistan avant de se rendre en Afghanistan. L'accusé a reconnu avoir été entraîné à l'utilisation d'armes de type Kalachnikov par un dénommé Mohamed El Djazairi, affirmant que la question de constitution d'un groupe armé ou de mener combat contre quiconque ne lui avait jamais été évoquée. Il a, en outre, nié tout lien avec des groupes terroristes aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, soulignant que l'entraînement militaire qu'il avait effectué n'avait duré que quelques heures et s'était limité au maniement des armes. La défense a plaidé l'acquittement de l'accusé de toutes les charges retenues contre lui, appelant à ce qu'il soit considéré comme "une victime" en raison de sa blessure à la tête provoquée par un raid américain en Afghanistan et du mauvais traitement qu'il a subi dans la prison de Guantanamo. La défense a rappelé que la justice américaine avait "innocenté l'accusé jugeant qu'il ne représentait pas une menace pour la sécurité américaine" précisant qu'il souffre d'une dépression nerveuse suite à sa blessure lors du raid américain. Selon l'arret de renvoi, l'accusé a été arrêté par les forces américaines après le raid qui a ciblé la région de Kaboul en Afghanistan en 2001 puis transféré à Guantanamo, où il demeura jusqu'en juillet 2008, date à laquelle il a été remis aux autorités algériennes. Le tribunal criminel près la cour d'Alger a prononcé jeudi l'acquittement en faveur de Sofiane Hadarbache, ancien détenu de la prison de Guantanamo pour appartenance à un groupe terroriste activant à l'étranger et faux et usage de faux. Lors du procès de l'accusé, le Parquet général avait requis 7 ans de prison ferme assortie d'une amende de 100 mille DA. Selon l'accusé, les faits remontent à 1999, année où il a quitté l'Algérie à destination de la France à la recherche d'un emploi. En 2000, il s'est rendu en Grande-Bretagne, puis à Peshawar au Pakistan avant de se rendre en Afghanistan. L'accusé a reconnu avoir été entraîné à l'utilisation d'armes de type Kalachnikov par un dénommé Mohamed El Djazairi, affirmant que la question de constitution d'un groupe armé ou de mener combat contre quiconque ne lui avait jamais été évoquée. Il a, en outre, nié tout lien avec des groupes terroristes aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, soulignant que l'entraînement militaire qu'il avait effectué n'avait duré que quelques heures et s'était limité au maniement des armes. La défense a plaidé l'acquittement de l'accusé de toutes les charges retenues contre lui, appelant à ce qu'il soit considéré comme "une victime" en raison de sa blessure à la tête provoquée par un raid américain en Afghanistan et du mauvais traitement qu'il a subi dans la prison de Guantanamo. La défense a rappelé que la justice américaine avait "innocenté l'accusé jugeant qu'il ne représentait pas une menace pour la sécurité américaine" précisant qu'il souffre d'une dépression nerveuse suite à sa blessure lors du raid américain. Selon l'arret de renvoi, l'accusé a été arrêté par les forces américaines après le raid qui a ciblé la région de Kaboul en Afghanistan en 2001 puis transféré à Guantanamo, où il demeura jusqu'en juillet 2008, date à laquelle il a été remis aux autorités algériennes.