Une peine de 7 ans de prison a été prononcée hier, par le tribunal criminel de la cour d'Alger à l'encontre du nommé M.Rachid pour appartenance à un groupe terroriste activant à l'étranger et falsification et usage d'écritures officielles. Les faits de l'affaire remontent, selon l'arrêt de renvoi, au 28 mai 2005, lorsque les services de la sûreté ont arrêté (M.Rachid) à Dely Ibrahim (Alger), lors d'une patrouille de contrôle découvrant que le mis en cause faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par le juge d'instruction du tribunal de Paris. Après l'arrestation par la police française de l'accusé (J.Djamel) au niveau de la station de train de Lyon en possession de 35 passeports français sans identité et 60 timbres fiscaux destinés à un groupe terroriste du Gspc en vue de faciliter leur déplacement, il a été révélé que (M.Rachid) était impliqué dans une affaire terroriste dont les faits se sont déroulés en France. Devant le juge d'instruction du tribunal de Paris en 2002, le mis en cause (J.Djamel) a déclaré que c'est (M.Rachid) qui lui avait remis de faux passeports. Selon l'enquête menée par les services compétents français, (M.Rachid) qui n'a pas nié connaître (J.Djamel) a réellement falsifié des documents administratifs au profit d'un groupe terroriste et les lui a remis. Après ses déplacements à travers la Tunisie, la Libye et la Thaïlande, (M.Rachid) a été arrêté par la police thaïlandaise pour falsification d'écritures officielles et expulsé vers l'Algérie où il a été arrêté. Lors de son procès, l'accusé (M.Rachid) a nié toutes les accusations retenues contre lui. Le procureur général a requis 20 ans de prison ferme et une amende d'un million de DA ferme tandis que la défense a plaidé l'innocence.