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HUILE VEGETALE DANS LES PRODUITS ALIMENTAIRES
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 11 - 2010

Quand vous achetez un produit alimentaire industriel qui indique huile végétale sur son étiquette, vous consommez de l'huile de palme à l'insu de votre plein gré. Or celle-ci est ultra riche en certains acides gras saturés et ça n'est pas bon du tout pour votre santé !
Quand vous achetez un produit alimentaire industriel qui indique huile végétale sur son étiquette, vous consommez de l'huile de palme à l'insu de votre plein gré. Or celle-ci est ultra riche en certains acides gras saturés et ça n'est pas bon du tout pour votre santé !
Les lipides (les graisses) sont constitués d'éléments appelés triglycérides qui sont en partie composés d'acides gras. Ils se présentent sous trois formes appelées saturé, monoinsaturé et polyinsaturé. Ceux de la première forme, les acides gras saturés sont réputés nocifs, tandis que les mono et les polyinsaturés sont bons pour la santé car ils accomplissent des tas de choses sympathiques : protéger nos cellules, nous fournir de l'énergie etc. Et partir en guerre contre le vilain cholestérol. C'est pourquoi nous devons absorber beaucoup plus d'acides gras insaturés que d'acides gras saturés.
Les acides gras saturés ne sont pas tous méchants
Il existe plus d'une trentaine d'acides gras saturés qui viennent tous des graisses contenues dans les produits animaux (viandes, fromages, beurre, crème) et dans les huiles de palme et de coco. Mais parmi eux, il y en a trois qui deviennent vraiment méchants quand ils se trouvent à fortes doses dans l'alimentation. On les dit «athérogènes», ce qui signifie qu'ils bousillent nos artères en les bouchant peu à peu et ça n'est pas bon du tout pour notre cœur. Ces vilains acides gras saturés se nomment acide laurique, acide myristique et acide palmitique.
Overdose d'acide palmitique
Ces trois acides gras saturés se trouvent dans toutes les graisses animales mais en quantités relativement raisonnables, tandis que l'huile de coco et l'huile de palme en contiennent vraiment beaucoup.
La première, super riche en acide laurique (la moitié de ses acides gras), est utilisée dans la fabrication de certaines margarines et de la végétaline mais surtout en cosmétologie, surtout dans les savons à cause de son pouvoir moussant.
Mais c'est la seconde, l'huile de palme, qui tient le pompon car plus de la moitié de ses acides gras, c'est de l'acide palmitique. Et combien consommons-nous en moyenne d'huile de palme ? de 57 g à 312 g par jour, selon que l'on grignote ou pas, soit de 28,5 g à 156 g de ce fichu acide palmitique. Ce sont des chiffres communiqués récemment par Findus (qui a la bonne idée de supprimer l'huile de palme de tous ses produits) sur une étude menée dans dix familles dont on a décortiqué l'alimentation. On est loin des 18 g recommandés par l'AFSSA !
Où se trouve l'huile de palme ?
Dans tous les produits où "huile végétale" est indiquée dans les ingrédients. Les céréales de petit-déjeuner, les pains industriels, les biscuits, les viennoiseries, les pâtes à tartiner, les crèmes glacées, les barres chocolatées, les pizzas et tous les plats cuisinés… Les industriels ne sont pas fous : il y a longtemps que les méfaits de l'huile de palme sont connus, huile végétale, ça fait naturel et tout ce qui est «végétal» a une bonne image. Mais pourquoi cette huile de palme est-elle tellement utilisée ? Parce qu'elle est d'un emploi industriel facile et rentable : solide à température ambiante, elle est de goût neutre, elle supporte des chaleurs élevées, elle ne rancit pas, elle donne le même craquant aux produits que le beurre et elle est surtout beaucoup moins chère que celui-ci et les autres huiles, comme celles de colza ou de tournesol.
Boycottez l'huile végétale - huile de palme !
L'huile de palme est aussi très utilisée dans les cosmétiques et dans la production de biocarburants. Le marché, détenu essentiellement par la Malaisie et l'Indonésie, ne cesse de croître. Les forêts de ces pays sont remplacées par des plantations de palmiers à huile, ce qui bouscule complètement la biodiversité.Greenpeace s'est mêlé de l'affaire, ce qui a conduit de grands groupes industriels, dont Nestlé et Unilever, à ne plus se fournir chez le principal producteur indonésien, particulièrement sulfureux, et à acheter de l'huile de palme «certifiée durable».
Findus et le groupe Casino (marques Casino, Leader Price, Monoprix) vont plus loin et ont annoncé que l'huile de palme aura disparu des leurs d'ici la fin de l'année, remplacée par de l'huile de colza qui est particulièrement bien fournie en acides gras polyinsaturés. On ne peut que les en féliciter. Et espérer que, sous la pression des consommateurs, d'autres marques feront rapidement preuve de la même éthique.
Dans l'immédiat, si vous souhaitez ne plus encombrer vos artères et éviter le bouchage précoce de celles de vos enfants, vous n'avez qu'une solution : ne plus acheter de produits contenant de l'huile végétale - huile de palme. Il vous suffit de regarder l'étiquette avant d'acheter. C'est un peu contraignant, mais ça vaut le coup !
Les lipides (les graisses) sont constitués d'éléments appelés triglycérides qui sont en partie composés d'acides gras. Ils se présentent sous trois formes appelées saturé, monoinsaturé et polyinsaturé. Ceux de la première forme, les acides gras saturés sont réputés nocifs, tandis que les mono et les polyinsaturés sont bons pour la santé car ils accomplissent des tas de choses sympathiques : protéger nos cellules, nous fournir de l'énergie etc. Et partir en guerre contre le vilain cholestérol. C'est pourquoi nous devons absorber beaucoup plus d'acides gras insaturés que d'acides gras saturés.
Les acides gras saturés ne sont pas tous méchants
Il existe plus d'une trentaine d'acides gras saturés qui viennent tous des graisses contenues dans les produits animaux (viandes, fromages, beurre, crème) et dans les huiles de palme et de coco. Mais parmi eux, il y en a trois qui deviennent vraiment méchants quand ils se trouvent à fortes doses dans l'alimentation. On les dit «athérogènes», ce qui signifie qu'ils bousillent nos artères en les bouchant peu à peu et ça n'est pas bon du tout pour notre cœur. Ces vilains acides gras saturés se nomment acide laurique, acide myristique et acide palmitique.
Overdose d'acide palmitique
Ces trois acides gras saturés se trouvent dans toutes les graisses animales mais en quantités relativement raisonnables, tandis que l'huile de coco et l'huile de palme en contiennent vraiment beaucoup.
La première, super riche en acide laurique (la moitié de ses acides gras), est utilisée dans la fabrication de certaines margarines et de la végétaline mais surtout en cosmétologie, surtout dans les savons à cause de son pouvoir moussant.
Mais c'est la seconde, l'huile de palme, qui tient le pompon car plus de la moitié de ses acides gras, c'est de l'acide palmitique. Et combien consommons-nous en moyenne d'huile de palme ? de 57 g à 312 g par jour, selon que l'on grignote ou pas, soit de 28,5 g à 156 g de ce fichu acide palmitique. Ce sont des chiffres communiqués récemment par Findus (qui a la bonne idée de supprimer l'huile de palme de tous ses produits) sur une étude menée dans dix familles dont on a décortiqué l'alimentation. On est loin des 18 g recommandés par l'AFSSA !
Où se trouve l'huile de palme ?
Dans tous les produits où "huile végétale" est indiquée dans les ingrédients. Les céréales de petit-déjeuner, les pains industriels, les biscuits, les viennoiseries, les pâtes à tartiner, les crèmes glacées, les barres chocolatées, les pizzas et tous les plats cuisinés… Les industriels ne sont pas fous : il y a longtemps que les méfaits de l'huile de palme sont connus, huile végétale, ça fait naturel et tout ce qui est «végétal» a une bonne image. Mais pourquoi cette huile de palme est-elle tellement utilisée ? Parce qu'elle est d'un emploi industriel facile et rentable : solide à température ambiante, elle est de goût neutre, elle supporte des chaleurs élevées, elle ne rancit pas, elle donne le même craquant aux produits que le beurre et elle est surtout beaucoup moins chère que celui-ci et les autres huiles, comme celles de colza ou de tournesol.
Boycottez l'huile végétale - huile de palme !
L'huile de palme est aussi très utilisée dans les cosmétiques et dans la production de biocarburants. Le marché, détenu essentiellement par la Malaisie et l'Indonésie, ne cesse de croître. Les forêts de ces pays sont remplacées par des plantations de palmiers à huile, ce qui bouscule complètement la biodiversité.Greenpeace s'est mêlé de l'affaire, ce qui a conduit de grands groupes industriels, dont Nestlé et Unilever, à ne plus se fournir chez le principal producteur indonésien, particulièrement sulfureux, et à acheter de l'huile de palme «certifiée durable».
Findus et le groupe Casino (marques Casino, Leader Price, Monoprix) vont plus loin et ont annoncé que l'huile de palme aura disparu des leurs d'ici la fin de l'année, remplacée par de l'huile de colza qui est particulièrement bien fournie en acides gras polyinsaturés. On ne peut que les en féliciter. Et espérer que, sous la pression des consommateurs, d'autres marques feront rapidement preuve de la même éthique.
Dans l'immédiat, si vous souhaitez ne plus encombrer vos artères et éviter le bouchage précoce de celles de vos enfants, vous n'avez qu'une solution : ne plus acheter de produits contenant de l'huile végétale - huile de palme. Il vous suffit de regarder l'étiquette avant d'acheter. C'est un peu contraignant, mais ça vaut le coup !


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