Le panel de photographes réunissant 8 Européens et 10 Algériens a entamé hier son reportage photographique à Alger dans le cadre de la première résidence algéro-européenne de photographies portant sur le thème du patrimoine culturel et architectural algérois. Le panel de photographes réunissant 8 Européens et 10 Algériens a entamé hier son reportage photographique à Alger dans le cadre de la première résidence algéro-européenne de photographies portant sur le thème du patrimoine culturel et architectural algérois. Les photographes algériens en compagnie de leurs homologues venus d'Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie et Pologne, vont donc sillonner la capitale 3 jours durant (jusqu'au 12 novembre prochain) pour essayer d'immortaliser cet Alger culturel, bien vivant quoique mythique. « Cette résidence s'inscrit dans le cadre du dialogue interculturel que l'Union européenne programme à travers ses différents programmes nationaux, Européens et Algériens vont travailler ensemble, échanger des expériences, et surtout développer un dialogue autour de la culture » a indiqué hier à Alger madame Laura Baeza, ambassadrice, chef de la délégation de l'Union européenne en Algérie. La diplomate européenne animait une conférence de presse conjointe avec Noureddine Boukhatem, directeur adjoint de l'Agence algérienne du rayonnement culturel (Aarc) en son siège, la villa Abdelatif. Laura Baeza a annoncé que les photos qui seront prises durant la résidence feront l'objet d'une exposition dans un « grand musée algérois ». Probablement, ce sera le Mama (musée d'art moderne et contemporain d'Alger) pour lequel Laura Baeza a affiché une préférence. « Nous sommes, a-t-elle indiqué, en pourparlers » avec le responsable de cet établissement. Elle a annoncé également la publication d'un beau livre qui réunira les photographies réalisées pendant la résidence d'Alger. Un circuit dans des sites historiques a été proposé aux photographes a précisé Noureddine Boukhatem. Toutefois, a-t-il expliqué, « nous tenons à ce que les photographes soient libres car il se pourrait qu'ils aient besoin d'aller photographier des sites de leur choix qui se trouvent au niveau de la ville d'Alger ». Le choix des photographes algériens a été fait en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya d'Alger avec les partenaires en charge du patrimoine culturel a indiqué le même orateur. « Ils ont été aussi précise-t-on retenus par l'Union européenne et l'Aarc sur la base l'expérience dans le domaine de la photo, chacun des participants a au moins une exposition à son actif ». « La résidence dans ce cas précis permet aux photographes regroupés de faire de la photographie, de vivre ensemble, de discuter, échanger des idées, les invités étant hébergés et nourris » a expliqué Laura Baeza. El Hadi Hamdikene (Algérie) C'est une bonne idée que d'avoir réuni photographes européens et algériens, pour un regard croisé sur l'architecture d'Alger et son patrimoine matériel et immatériel qui va aboutir à un beau livre et une exposition dans un musée d'Alger. On vient de faire connaissance avec nos collègues européens, ils sont intéressants, parce qu'ils travaillent tout le temps et ils ont les moyens de travailler, de publier, de voyager. Ils ont une vie d'artiste quoi ! Ils font de la recherche. C'est bien de se confronter aux gens de l'autre rive de la Méditerranée pour consolider nos connaissances, nos expériences. Nos invités sont en train de découvrir notre pays où la lumière est reine, une ville célébrée par de grands noms comme Albert Camus, Kateb Yacine. Ce qui m'intéresse dans Alger, c'est le bâti colonial, la Casbah, qui est un trésor et qu'il faut absolument sauvegarder avant qu'elle ne s'effrite. C'est la mémoire des Algériens. Ces photographies vont pérenniser les sites, c'est un moyen de préserver aussi le patrimoine culturel algérien. C'est dire que la photographie contribue à la sauvegarde du patrimoine en témoignant. Elisabetta Zavoli (Ilalie) J'ai été contactée par le centre culturel italien, j'ai accepté avec plaisir. Je suis très heureuse de travailler avec des collègues algériens. Je suis arrivée dimanche passé parce que mon mari travaille ici. Alger partage avec les villes italiennes les embouteillages (rires) et le soleil, il y a le même soleil qu'en Italie du sud. Je veux bien visiter la Casbah qui abrite les anciens remparts de la ville et les zones construites par les Français, les grands bâtiments blancs du front de mer, notre Dame d'Afrique, la baie d'Alger. Je crois qu'on peut faire un bon travail. Je pense particulièrement au quartier de Bab-el-Oued où foisonnent des scènes de la vie quotidiennes assez caractéristiques. C'est cet aspect qui m'intéresse, la vie quotidienne, les petits marchés, les personnes occupées, les gens qui jouent aux dominos. Je remarque qu'on joue ici beaucoup aux dominos par ailleurs. J'irais volontiers dans le centre ville, là où il y a la Grande poste et le Théâtre national. Je sais que je vais photographier dans une ville qui a un espace diversifié et une longue histoire. Beaucoup de choses sont passées depuis la période ottomane jusqu'à l'arrivée des Français, les gens habitent des bâtiments qui sont en fait très anciens. Les photographes algériens en compagnie de leurs homologues venus d'Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie et Pologne, vont donc sillonner la capitale 3 jours durant (jusqu'au 12 novembre prochain) pour essayer d'immortaliser cet Alger culturel, bien vivant quoique mythique. « Cette résidence s'inscrit dans le cadre du dialogue interculturel que l'Union européenne programme à travers ses différents programmes nationaux, Européens et Algériens vont travailler ensemble, échanger des expériences, et surtout développer un dialogue autour de la culture » a indiqué hier à Alger madame Laura Baeza, ambassadrice, chef de la délégation de l'Union européenne en Algérie. La diplomate européenne animait une conférence de presse conjointe avec Noureddine Boukhatem, directeur adjoint de l'Agence algérienne du rayonnement culturel (Aarc) en son siège, la villa Abdelatif. Laura Baeza a annoncé que les photos qui seront prises durant la résidence feront l'objet d'une exposition dans un « grand musée algérois ». Probablement, ce sera le Mama (musée d'art moderne et contemporain d'Alger) pour lequel Laura Baeza a affiché une préférence. « Nous sommes, a-t-elle indiqué, en pourparlers » avec le responsable de cet établissement. Elle a annoncé également la publication d'un beau livre qui réunira les photographies réalisées pendant la résidence d'Alger. Un circuit dans des sites historiques a été proposé aux photographes a précisé Noureddine Boukhatem. Toutefois, a-t-il expliqué, « nous tenons à ce que les photographes soient libres car il se pourrait qu'ils aient besoin d'aller photographier des sites de leur choix qui se trouvent au niveau de la ville d'Alger ». Le choix des photographes algériens a été fait en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya d'Alger avec les partenaires en charge du patrimoine culturel a indiqué le même orateur. « Ils ont été aussi précise-t-on retenus par l'Union européenne et l'Aarc sur la base l'expérience dans le domaine de la photo, chacun des participants a au moins une exposition à son actif ». « La résidence dans ce cas précis permet aux photographes regroupés de faire de la photographie, de vivre ensemble, de discuter, échanger des idées, les invités étant hébergés et nourris » a expliqué Laura Baeza. El Hadi Hamdikene (Algérie) C'est une bonne idée que d'avoir réuni photographes européens et algériens, pour un regard croisé sur l'architecture d'Alger et son patrimoine matériel et immatériel qui va aboutir à un beau livre et une exposition dans un musée d'Alger. On vient de faire connaissance avec nos collègues européens, ils sont intéressants, parce qu'ils travaillent tout le temps et ils ont les moyens de travailler, de publier, de voyager. Ils ont une vie d'artiste quoi ! Ils font de la recherche. C'est bien de se confronter aux gens de l'autre rive de la Méditerranée pour consolider nos connaissances, nos expériences. Nos invités sont en train de découvrir notre pays où la lumière est reine, une ville célébrée par de grands noms comme Albert Camus, Kateb Yacine. Ce qui m'intéresse dans Alger, c'est le bâti colonial, la Casbah, qui est un trésor et qu'il faut absolument sauvegarder avant qu'elle ne s'effrite. C'est la mémoire des Algériens. Ces photographies vont pérenniser les sites, c'est un moyen de préserver aussi le patrimoine culturel algérien. C'est dire que la photographie contribue à la sauvegarde du patrimoine en témoignant. Elisabetta Zavoli (Ilalie) J'ai été contactée par le centre culturel italien, j'ai accepté avec plaisir. Je suis très heureuse de travailler avec des collègues algériens. Je suis arrivée dimanche passé parce que mon mari travaille ici. Alger partage avec les villes italiennes les embouteillages (rires) et le soleil, il y a le même soleil qu'en Italie du sud. Je veux bien visiter la Casbah qui abrite les anciens remparts de la ville et les zones construites par les Français, les grands bâtiments blancs du front de mer, notre Dame d'Afrique, la baie d'Alger. Je crois qu'on peut faire un bon travail. Je pense particulièrement au quartier de Bab-el-Oued où foisonnent des scènes de la vie quotidiennes assez caractéristiques. C'est cet aspect qui m'intéresse, la vie quotidienne, les petits marchés, les personnes occupées, les gens qui jouent aux dominos. Je remarque qu'on joue ici beaucoup aux dominos par ailleurs. J'irais volontiers dans le centre ville, là où il y a la Grande poste et le Théâtre national. Je sais que je vais photographier dans une ville qui a un espace diversifié et une longue histoire. Beaucoup de choses sont passées depuis la période ottomane jusqu'à l'arrivée des Français, les gens habitent des bâtiments qui sont en fait très anciens.