Rumeurs et spéculations se multiplient en Birmanie sur une libération imminente de l'opposante Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix 1991, mais la junte militaire au pouvoir n'a pas fait part de ses intentions. Aung San Suu Kyi, âgée de 65 ans, a passé 15 des 21 dernières années en détention et aura purgé samedi sa dernière peine de dix-huit mois d'assignation à résidence.Elle a fait savoir mercredi par son avocat qu'elle refuserait toute condition posée par la junte à sa remise en liberté.Selon des informations non confirmées diffusées sur internet et par certains médias, le numéro 1 de la junte, le général Than Shwe, a déjà signé l'ordre de remise en liberté.Mais rares sont les personnes, en dehors du premier cercle qui gravite autour du général, à savoir ce qui va se passer. Même les ministres semblent être dans l'ignorance de la décision qui sera prise, dit-on de source diplomatique."C'est la nature même de Than Shwe et de son régime", explique David Mathieson, spécialiste de la Birmanie à l'ONG Human Rights Watch (HRW)."Les gens du gouvernement ne savent pas, le parti de Suu Kyi ne sait pas, les experts ne savent pas non plus. Tout ce qu'on sait, c'est que l'assignation à résidence arrive à expiration samedi... Tout le reste n'est que spéculation", ajoute-t-il. Rassemblements de sympathisants Des groupes de sympathisants se sont rassemblés autour de la maison de Suu Kyi à Rangoun, après des rumeurs faisant état d'une libération dès ce vendredi. "Je pense qu'elle va être libérée mais je suis vraiment inquiet pour sa sécurité", déclare un vendeur de rue, Ma Kyi. "Que Dieu la protège." Environ 400 partisans de l'opposition, certains brandissant des photographies de Suu Kyi, se sont aussi rassemblés devant le siège de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), la formation de Suu Kyi qui s'est sabordée en tant que parti politique et n'a pas participé aux élections législatives de dimanche dernier. Le principal parti lié à la junte a remporté une écrasante victoire à ces élections en recueillant environ 80% des sièges. Les deux plus importants partis pro-démocratie en lice pour ce scrutin ont concédé leur défaite tout en accusant l'armée d'avoir truqué les résultats. Rumeurs et spéculations se multiplient en Birmanie sur une libération imminente de l'opposante Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix 1991, mais la junte militaire au pouvoir n'a pas fait part de ses intentions. Aung San Suu Kyi, âgée de 65 ans, a passé 15 des 21 dernières années en détention et aura purgé samedi sa dernière peine de dix-huit mois d'assignation à résidence.Elle a fait savoir mercredi par son avocat qu'elle refuserait toute condition posée par la junte à sa remise en liberté.Selon des informations non confirmées diffusées sur internet et par certains médias, le numéro 1 de la junte, le général Than Shwe, a déjà signé l'ordre de remise en liberté.Mais rares sont les personnes, en dehors du premier cercle qui gravite autour du général, à savoir ce qui va se passer. Même les ministres semblent être dans l'ignorance de la décision qui sera prise, dit-on de source diplomatique."C'est la nature même de Than Shwe et de son régime", explique David Mathieson, spécialiste de la Birmanie à l'ONG Human Rights Watch (HRW)."Les gens du gouvernement ne savent pas, le parti de Suu Kyi ne sait pas, les experts ne savent pas non plus. Tout ce qu'on sait, c'est que l'assignation à résidence arrive à expiration samedi... Tout le reste n'est que spéculation", ajoute-t-il. Rassemblements de sympathisants Des groupes de sympathisants se sont rassemblés autour de la maison de Suu Kyi à Rangoun, après des rumeurs faisant état d'une libération dès ce vendredi. "Je pense qu'elle va être libérée mais je suis vraiment inquiet pour sa sécurité", déclare un vendeur de rue, Ma Kyi. "Que Dieu la protège." Environ 400 partisans de l'opposition, certains brandissant des photographies de Suu Kyi, se sont aussi rassemblés devant le siège de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), la formation de Suu Kyi qui s'est sabordée en tant que parti politique et n'a pas participé aux élections législatives de dimanche dernier. Le principal parti lié à la junte a remporté une écrasante victoire à ces élections en recueillant environ 80% des sièges. Les deux plus importants partis pro-démocratie en lice pour ce scrutin ont concédé leur défaite tout en accusant l'armée d'avoir truqué les résultats.