Les huiles essentielles d'eucalyptus, de géranium d'oranger, de menthe, de myrte et de lavande ont ravi l'intérêt des visiteurs du Salon national dédié au bois et à ses dérivés organisé à Tipasa, à, l'occasion des festivités marquant la Journée nationale de l'artisan. Le stand réservé à l'exposition d'extraits d'huiles essentielles de diverses plantes, aux eaux florales et autres préparations à base d'essences végétales a été le clou de cette manifestation qui a permis aux visiteurs de se rendre compte des différentes utilisations du bois et de ses dérivés dont les extractions d'huile et d'essence. ''Les Essences d'Algérie'' est une entreprise artisanale familiale qui s'est lancée en 2003 dans l'aventure de l'extraction des huiles des plantes "par amour pour la nature" et un "intérêt pour l'écologie", a indiqué à l'APS, son responsable dont la vocation de départ était loin de ce créneau étant lui-même ingénieur en génie civil. Athmane Kouider a expliqué avoir toujours ''eu un faible pour les plantes '' et le fait que son épouse et sa fille soient agronomes, le choix a été vite fait de se lancer dans l'aventure après avoir suivi une formation en aromathérapie en France et constaté surtout un intérêt du marché algérien pour ces produits et pour la médecine alternative de manière générale. L'expérience et la formation aidant, la famille Kouider se lance aussitôt dans la production d'huiles essentielles, eaux florales et autres préparations à base d'huile essentielle bio et 100% naturelle afin de s'inscrire dans un créneau qualitatif dés le départ. Utilisant la distillation, pour extraire l'huile essentielle, l'entreprise s'approvisionne en plantes et autres végétaux auprès des services des forêts et de cultivateurs qui n'utilisent pas d'additifs chimiques dans leurs exploitations avec une prédilection, concernant la menthe Spermint par exemple, pour les produits venant du Sahara "où la qualité est garantie. L'unité de distillation, installée à Chebli, dans la wilaya de Blida, produit quelques kilogrammes par an de plusieurs gammes d'huiles essentielles et d'eaux florales extraites à partir de la lavande, du géranium, de la myrte, de l'eucalyptus, de l'oranger et de la menthe, qu'elle complète par l'importation de quelques espèces pour développer le spectre de ses produits et répondre par là-même aux commandes des clients. Interrogé sur le label "100% naturel" inscrit sur l'étiquette des produits vendus, le responsable de l'entreprise reconnaitra que l'unité n'a pas fait l'objet de certification par un organisme spécialisé étant donné sa nature artisanale et le coût élevé de celle-ci, mais il assure, par contre, que les plantes utilisées sont cueillies dans des surfaces protégées de la pollution et par des partenaires qui n'utilisent aucun additif chimique. Il s'est prononcé pour le développement des cultures bio d'autant, a-t-il dit, que de grandes richesses existent dans la région des hauts plateaux selon les spécialistes, pour se placer dans ce créneau très porteur. Les perspectives sont "importantes" pour développer la production d'huiles essentielles qui peuvent être utilisées dans différents domaines, à savoir l'aromathérapie, la cosmétologie, la pharmacie et dans l'industrie du parfum entre autres, mais les surfaces destinées à ces plantes aromatiques restent à développer, estime ce responsable. Pour produire un kg d'huile essentielle d'eucalyptus il faut 300 kg de feuilles, pour un kg d'huile de rose il faudrait 5.000 pétales et 2 tonnes de fleurs d'oranger pour faire un litre d'extrait de cette plante, précise M. Kouider. Pour lui, cette activité mérite d'autant plus d'être encouragée voire même réhabilitée car "la distillation est une tradition chez nous et fait partie de la culture maghrébine puisque ces pays l'ont héritée des andalous lors de leur installation dans la région". En milieu hospitalier, par exemple, pour faire face aux maladies qui résistent de plus en plus aux antibiotiques, les huiles essentielles sont une "excellente alternative" déjà testée dans certains pays, selon M. Kouider vantant les multiples mérites à utiliser ces huiles. Les huiles essentielles d'eucalyptus, de géranium d'oranger, de menthe, de myrte et de lavande ont ravi l'intérêt des visiteurs du Salon national dédié au bois et à ses dérivés organisé à Tipasa, à, l'occasion des festivités marquant la Journée nationale de l'artisan. Le stand réservé à l'exposition d'extraits d'huiles essentielles de diverses plantes, aux eaux florales et autres préparations à base d'essences végétales a été le clou de cette manifestation qui a permis aux visiteurs de se rendre compte des différentes utilisations du bois et de ses dérivés dont les extractions d'huile et d'essence. ''Les Essences d'Algérie'' est une entreprise artisanale familiale qui s'est lancée en 2003 dans l'aventure de l'extraction des huiles des plantes "par amour pour la nature" et un "intérêt pour l'écologie", a indiqué à l'APS, son responsable dont la vocation de départ était loin de ce créneau étant lui-même ingénieur en génie civil. Athmane Kouider a expliqué avoir toujours ''eu un faible pour les plantes '' et le fait que son épouse et sa fille soient agronomes, le choix a été vite fait de se lancer dans l'aventure après avoir suivi une formation en aromathérapie en France et constaté surtout un intérêt du marché algérien pour ces produits et pour la médecine alternative de manière générale. L'expérience et la formation aidant, la famille Kouider se lance aussitôt dans la production d'huiles essentielles, eaux florales et autres préparations à base d'huile essentielle bio et 100% naturelle afin de s'inscrire dans un créneau qualitatif dés le départ. Utilisant la distillation, pour extraire l'huile essentielle, l'entreprise s'approvisionne en plantes et autres végétaux auprès des services des forêts et de cultivateurs qui n'utilisent pas d'additifs chimiques dans leurs exploitations avec une prédilection, concernant la menthe Spermint par exemple, pour les produits venant du Sahara "où la qualité est garantie. L'unité de distillation, installée à Chebli, dans la wilaya de Blida, produit quelques kilogrammes par an de plusieurs gammes d'huiles essentielles et d'eaux florales extraites à partir de la lavande, du géranium, de la myrte, de l'eucalyptus, de l'oranger et de la menthe, qu'elle complète par l'importation de quelques espèces pour développer le spectre de ses produits et répondre par là-même aux commandes des clients. Interrogé sur le label "100% naturel" inscrit sur l'étiquette des produits vendus, le responsable de l'entreprise reconnaitra que l'unité n'a pas fait l'objet de certification par un organisme spécialisé étant donné sa nature artisanale et le coût élevé de celle-ci, mais il assure, par contre, que les plantes utilisées sont cueillies dans des surfaces protégées de la pollution et par des partenaires qui n'utilisent aucun additif chimique. Il s'est prononcé pour le développement des cultures bio d'autant, a-t-il dit, que de grandes richesses existent dans la région des hauts plateaux selon les spécialistes, pour se placer dans ce créneau très porteur. Les perspectives sont "importantes" pour développer la production d'huiles essentielles qui peuvent être utilisées dans différents domaines, à savoir l'aromathérapie, la cosmétologie, la pharmacie et dans l'industrie du parfum entre autres, mais les surfaces destinées à ces plantes aromatiques restent à développer, estime ce responsable. Pour produire un kg d'huile essentielle d'eucalyptus il faut 300 kg de feuilles, pour un kg d'huile de rose il faudrait 5.000 pétales et 2 tonnes de fleurs d'oranger pour faire un litre d'extrait de cette plante, précise M. Kouider. Pour lui, cette activité mérite d'autant plus d'être encouragée voire même réhabilitée car "la distillation est une tradition chez nous et fait partie de la culture maghrébine puisque ces pays l'ont héritée des andalous lors de leur installation dans la région". En milieu hospitalier, par exemple, pour faire face aux maladies qui résistent de plus en plus aux antibiotiques, les huiles essentielles sont une "excellente alternative" déjà testée dans certains pays, selon M. Kouider vantant les multiples mérites à utiliser ces huiles.