Le gouvernement malgache a appelé, hier la population à évacuer les environs du camp militaire, en périphérie d'Antananarivo, où est retranché depuis mercredi un groupe d'officiers mutins. "Nous demandons aux familles qui habitent dans le camp militaire d'Ivato et aux habitants des environs de quitter momentanément les lieux et de rejoindre un endroit plus sûr", indique un message du ministère de la Défense diffusé sur la radio nationale et les écrans de la télévision publique. Absence de soutien La vingtaine d'officiers mutins était toujours hier matin dans une caserne à proximité de l'aéroport international, à environ 15 km en périphérie de la capitale. Mercredi, ils avaient affirmé avoir "suspendu toutes les institutions" du régime d'Andry Rajoelina. Leur déclaration est restée jusqu'à présent sans effet, sans soutien apparent du reste de l'armée. Dans la capitale, les activités habituelles se poursuivaient.Mercredi soir, l'homme fort du pays, M. Rajoelina, avait prévenu que l'Etat prendrait "ses responsabilités" face aux mutins et aux "velléités de troubles de certains". Les mutins, dirigés par un ancien ministre des Forces armées, le général Noël Rakotonandrasana, actuellement sans affectation, sont basés dans la caserne du régiment des forces d'intervention, à quelques centaines de mètres de l'aéroport international. Cette caserne abrite notamment des bâtiments où vivent de nombreuses familles de militaires. La situation y était parfaitement normale depuis le début de la mutinerie, piétons et véhicules circulant librement dans et autour de la base. Jeudi, le général Rakotonandrasana avait assuré vouloir poursuivre sa tentative de renverser le régime Rajoelina, appelant l'armée et la population à rejoindre les lieux. Hier en milieu de matinée, peu après la diffusion du message du ministère de la Défense, quelques dizaines de badauds se rassemblaient par curiosité à une centaine de mètres de l'entrée du camp. Aucun déploiement militaire n'était visible sur place. Seul un barrage filtrant d'une dizaine de soldats gouvernementaux a été installé à environ 3 km de l'aéroport, sur la route d'Antananarivo. Aucune agitation particulière n'était à signaler à l'intérieur du camp. Le gouvernement malgache a appelé, hier la population à évacuer les environs du camp militaire, en périphérie d'Antananarivo, où est retranché depuis mercredi un groupe d'officiers mutins. "Nous demandons aux familles qui habitent dans le camp militaire d'Ivato et aux habitants des environs de quitter momentanément les lieux et de rejoindre un endroit plus sûr", indique un message du ministère de la Défense diffusé sur la radio nationale et les écrans de la télévision publique. Absence de soutien La vingtaine d'officiers mutins était toujours hier matin dans une caserne à proximité de l'aéroport international, à environ 15 km en périphérie de la capitale. Mercredi, ils avaient affirmé avoir "suspendu toutes les institutions" du régime d'Andry Rajoelina. Leur déclaration est restée jusqu'à présent sans effet, sans soutien apparent du reste de l'armée. Dans la capitale, les activités habituelles se poursuivaient.Mercredi soir, l'homme fort du pays, M. Rajoelina, avait prévenu que l'Etat prendrait "ses responsabilités" face aux mutins et aux "velléités de troubles de certains". Les mutins, dirigés par un ancien ministre des Forces armées, le général Noël Rakotonandrasana, actuellement sans affectation, sont basés dans la caserne du régiment des forces d'intervention, à quelques centaines de mètres de l'aéroport international. Cette caserne abrite notamment des bâtiments où vivent de nombreuses familles de militaires. La situation y était parfaitement normale depuis le début de la mutinerie, piétons et véhicules circulant librement dans et autour de la base. Jeudi, le général Rakotonandrasana avait assuré vouloir poursuivre sa tentative de renverser le régime Rajoelina, appelant l'armée et la population à rejoindre les lieux. Hier en milieu de matinée, peu après la diffusion du message du ministère de la Défense, quelques dizaines de badauds se rassemblaient par curiosité à une centaine de mètres de l'entrée du camp. Aucun déploiement militaire n'était visible sur place. Seul un barrage filtrant d'une dizaine de soldats gouvernementaux a été installé à environ 3 km de l'aéroport, sur la route d'Antananarivo. Aucune agitation particulière n'était à signaler à l'intérieur du camp.