Devant relier l'Algérie à l'Espagne, le gazoduc Medgaz sera opérationnel dès le premier trimestre 2011 sachant que la Banque européenne d'investissement (BEI) vient d'octroyer un prêt de l'ordre de 500 millions d'euros, soit le plus gros prêt financier en matière d'énergie accordé par cette banque pour le gazoduc sous-marin et transméditerranéen Medgaz qui va relier, dès le début de l'année prochaine, l'Espagne et l'Algérie. Le vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI), Philippe de Fontaine-Vive, a matérialisé cet avancement en signant récemment, à Madrid, avec Miro Roig, président de Medgaz, un accord de prêt de 500 millions d'euros concernant le gazoduc sous-marin transméditerranéen entre l'Algérie et la péninsule ibérique. Il s'agit, en fait, du prêt bancaire le plus important consenti en matière d'énergie par la BEI jusqu'à présent. Medgaz, consortium composé de Sonatrach (36%), Iberdrola (20%), Cepsa (20%), Endesa (12%) et GDF Suez (12%), a construit un gazoduc sous marin de 210 km entre Beni Saf (Algérie) et Almeria (Espagne). Un terminal de réception côté espagnol et une station de compression (99 MW) côté algérien complètent ce projet. Ce gazoduc transméditerranéen reliant deux continents d'une longueur de 1 050 km, 550 km en territoire algérien et 200 km sous la mer, et enfin, 300 km en territoire espagnol, aura une capacité initiale annuelle de 8 milliards de mètres cubes, mais extensible à 16 milliards de m3, suivant l'option d'expansion du projet. « Ce gazoduc sous-marin approvisionnera le marché européen en gaz naturel et permettra un prix plus compétitif pour les Espagnols tout en renforçant la sécurité énergétique de l'Europe », selon un communiqué publié hier par la banque européenne d'investissement. D'un diamètre de 60,96 cm (24 pouces), ce mégaprojet bénéficiera donc d'une capacité de 8 milliards de mètres cubes par an. Les livraisons de gaz seront, probablement, en évolution avec les accords et les négociations futures. Le projet total est estimé, selon la même source, à 1 milliard d'euros. L'idée de construire ce gazoduc entre les deux pays est née dans les années 1970. Mais il n'a vraiment commencé à se dessiner qu'à partir d'août 2000 avec la signature d'un protocole d'accord entre la Sonatrach et la Cepsa, ensuite la création en février 2001 de la Sociedad para el Estudio y Promocion del Gasoducto Argelia-Europa via « Espana SA » dont le nom commercial est Medgaz. Avec une succession de retards dus notamment à des impondérables et des imprévus survenus dans la construction, ce vaste projet intercontinental devait normalement être opérationnel au quatrième trimestre 2009 avant l'annonce d'un retard dans les tests. C'est là que se situe donc le blocage de la mise en œuvre de cet énorme projet gazier. Après une série de reports, la mise en service commerciale effective a été, donc, confirmée pour le début 2011, lors de la signature du prêt entre les parties concernées et la BEI dans la capitale espagnole. Devant relier l'Algérie à l'Espagne, le gazoduc Medgaz sera opérationnel dès le premier trimestre 2011 sachant que la Banque européenne d'investissement (BEI) vient d'octroyer un prêt de l'ordre de 500 millions d'euros, soit le plus gros prêt financier en matière d'énergie accordé par cette banque pour le gazoduc sous-marin et transméditerranéen Medgaz qui va relier, dès le début de l'année prochaine, l'Espagne et l'Algérie. Le vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI), Philippe de Fontaine-Vive, a matérialisé cet avancement en signant récemment, à Madrid, avec Miro Roig, président de Medgaz, un accord de prêt de 500 millions d'euros concernant le gazoduc sous-marin transméditerranéen entre l'Algérie et la péninsule ibérique. Il s'agit, en fait, du prêt bancaire le plus important consenti en matière d'énergie par la BEI jusqu'à présent. Medgaz, consortium composé de Sonatrach (36%), Iberdrola (20%), Cepsa (20%), Endesa (12%) et GDF Suez (12%), a construit un gazoduc sous marin de 210 km entre Beni Saf (Algérie) et Almeria (Espagne). Un terminal de réception côté espagnol et une station de compression (99 MW) côté algérien complètent ce projet. Ce gazoduc transméditerranéen reliant deux continents d'une longueur de 1 050 km, 550 km en territoire algérien et 200 km sous la mer, et enfin, 300 km en territoire espagnol, aura une capacité initiale annuelle de 8 milliards de mètres cubes, mais extensible à 16 milliards de m3, suivant l'option d'expansion du projet. « Ce gazoduc sous-marin approvisionnera le marché européen en gaz naturel et permettra un prix plus compétitif pour les Espagnols tout en renforçant la sécurité énergétique de l'Europe », selon un communiqué publié hier par la banque européenne d'investissement. D'un diamètre de 60,96 cm (24 pouces), ce mégaprojet bénéficiera donc d'une capacité de 8 milliards de mètres cubes par an. Les livraisons de gaz seront, probablement, en évolution avec les accords et les négociations futures. Le projet total est estimé, selon la même source, à 1 milliard d'euros. L'idée de construire ce gazoduc entre les deux pays est née dans les années 1970. Mais il n'a vraiment commencé à se dessiner qu'à partir d'août 2000 avec la signature d'un protocole d'accord entre la Sonatrach et la Cepsa, ensuite la création en février 2001 de la Sociedad para el Estudio y Promocion del Gasoducto Argelia-Europa via « Espana SA » dont le nom commercial est Medgaz. Avec une succession de retards dus notamment à des impondérables et des imprévus survenus dans la construction, ce vaste projet intercontinental devait normalement être opérationnel au quatrième trimestre 2009 avant l'annonce d'un retard dans les tests. C'est là que se situe donc le blocage de la mise en œuvre de cet énorme projet gazier. Après une série de reports, la mise en service commerciale effective a été, donc, confirmée pour le début 2011, lors de la signature du prêt entre les parties concernées et la BEI dans la capitale espagnole.