Les quatre citoyens, de confession chrétienne, sont passés devant le juge hier au tribunal de Larbaâ Nath Irathen. Alors que le procureur de la République a demandé la peine d'une année de prison ferme lors de son réquisitoire, les membres du jury ont annoncé que le verdict dans cette affaire sera rendu le 12 décembre prochain. Hier, lors du procès, une mobilisation égale à celles enregistrée précédemment lors de procès similaires mettant en cause des chrétiens ou des non jeuneurs, a été constatée. Ce qu'il y a d'important à retenir sur le déroulement du procès d'hier, c'est que les accusés ont révélé qu'ils avaient introduit une demande officielle auprès de l'association de l'ëglise protestante d'Algérie en 2006. Ils ont de ce fait obtenu un récépissé de dépôt sans toutefois avoir de réponse définitive. C'est sur la base de ce récépissé que les quatre accusés ont agi. Les prévenus dans cette affaire sont originaires du village d'Ath Atteli et ont été convoqués hier au tribunal correctionnel de Larba Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ils devaient répondre du chef d'inculpation d'ouverture de lieu de culte sans l'autorisation de la commission nationale des cultes autre que musulman. L'affaire en question a été reportée à trois reprises pour diverses raisons. L'un des quatre mis en cause a été également poursuivi pour hébergement illégal d'une personne de nationalité étrangère. L'affaire en question n'aurait pas eu lieu si une pétition n'avait pas circulé dans la région, à l'initiative d'un groupe de citoyens que l'existence de personnes de confession autre que musulmane dérangerait. Dans les affaires similaires, ayant trait à des activités de chrétiens protestants, les mis en cause ont été acquittés. Ce genre de procès se déroule sous une grande mobilisation de la société civile, de quelques partis politiques à l'image du Rassemblement pour la culture et la démocratie, le Mouvement démocratique et social, le collectif SOS Libertés et la Ligue algérienne de la défense des droits de l'Homme. Pour rappel aussi, la pratique de la religion chrétienne protestante est organisée sous l'égide de l'association de l'église protestante d'Algérie, EPE. Cette dernière est dûment agréée par l'Etat algérien. Ce genre de procès est souvent le résultat d'initiatives de groupes de citoyens isolés. Les quatre citoyens, de confession chrétienne, sont passés devant le juge hier au tribunal de Larbaâ Nath Irathen. Alors que le procureur de la République a demandé la peine d'une année de prison ferme lors de son réquisitoire, les membres du jury ont annoncé que le verdict dans cette affaire sera rendu le 12 décembre prochain. Hier, lors du procès, une mobilisation égale à celles enregistrée précédemment lors de procès similaires mettant en cause des chrétiens ou des non jeuneurs, a été constatée. Ce qu'il y a d'important à retenir sur le déroulement du procès d'hier, c'est que les accusés ont révélé qu'ils avaient introduit une demande officielle auprès de l'association de l'ëglise protestante d'Algérie en 2006. Ils ont de ce fait obtenu un récépissé de dépôt sans toutefois avoir de réponse définitive. C'est sur la base de ce récépissé que les quatre accusés ont agi. Les prévenus dans cette affaire sont originaires du village d'Ath Atteli et ont été convoqués hier au tribunal correctionnel de Larba Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ils devaient répondre du chef d'inculpation d'ouverture de lieu de culte sans l'autorisation de la commission nationale des cultes autre que musulman. L'affaire en question a été reportée à trois reprises pour diverses raisons. L'un des quatre mis en cause a été également poursuivi pour hébergement illégal d'une personne de nationalité étrangère. L'affaire en question n'aurait pas eu lieu si une pétition n'avait pas circulé dans la région, à l'initiative d'un groupe de citoyens que l'existence de personnes de confession autre que musulmane dérangerait. Dans les affaires similaires, ayant trait à des activités de chrétiens protestants, les mis en cause ont été acquittés. Ce genre de procès se déroule sous une grande mobilisation de la société civile, de quelques partis politiques à l'image du Rassemblement pour la culture et la démocratie, le Mouvement démocratique et social, le collectif SOS Libertés et la Ligue algérienne de la défense des droits de l'Homme. Pour rappel aussi, la pratique de la religion chrétienne protestante est organisée sous l'égide de l'association de l'église protestante d'Algérie, EPE. Cette dernière est dûment agréée par l'Etat algérien. Ce genre de procès est souvent le résultat d'initiatives de groupes de citoyens isolés.