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Alger rejette toute ingérence dans le Sahel
Le conseiller du président de la République l'a affirmé hier
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 12 - 2010

Kamel Rezzag-Bara, conseiller auprès du président de la République a dirigé la délégation algérienne aux travaux de la réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-britannique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
Kamel Rezzag-Bara, conseiller auprès du président de la République a dirigé la délégation algérienne aux travaux de la réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-britannique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
«Nous pensons que les pays de la région du Sahel sont les premiers concernés par la coordination des efforts de lutte contre la menace du terrorisme et nous rejetons absolument toute tentative d'ingérence qui risquerait de transformer une menace locale à une menace d'une autre nature », a souligné, hier, Kamel Rezzag-Bara, conseiller auprès du président de la République qui intervenait sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale depuis Londres, où il a dirigé la délégation algérienne aux travaux de la réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-britannique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Le conseiller du chef de l'Etat assure que les pays du Sahel « ont la pleine capacité de maîtriser les réponses appropriées » à la menace terroriste dans la région. De ce fait, Kamel Rezzag-Bara, réitère la position de l'Algérie exprimée en plusieurs occasions et souligne que « nos partenaires majeurs comme la Grande-Bretagne et les Etats-Unis sont parfaitement conscients de la justesse de cette position tout comme nos partenaires régionaux comme l'Union africaine ». L'invité de la radio estime que le partenariat est « absolument essentiel » en raison de la nature de cette menace et ses jonctions avec les autres phénomènes qui font peser de grands dangers à toutes cette région. Mais pour le conseiller du président de la République, dans ce partenariat, il revient « aux pays de la région de déterminer ses termes de références et ce ne sont pas aux acteurs extrarégionaux de nous les fixer ». Dans ce contexte, il rappelle les initiatives prises par l'Algérie pour coordonner les efforts des pays de la région dans la lutte contre le terrorisme, notamment la tenue, en mars dernier à Alger, de la conférence des ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel « où une feuille de route a été adoptée et qui a abouti à la mise en place de structures de réponse à cette menace » et note que les pays de la région sont d'accord pour soutenir les initiatives algériennes visant à fédérer leurs efforts de lutte contre cette menace importante « qui en train de s'étendre, notamment sa jonction avec la grande criminalité organisée ». Au sujet de la nébuleuse terroriste « al-Qaïda au Maghreb islamique », qui a fait de la région du Sahel sa zone de prédilection et qui a fait de la prise d'otage avec une exigence de paiement d'une forte rançon pour leur libération, Kamel Rezak-Bara estime que cette organisation terroriste est « est une menace qu'il ne faut ni exagérer ni ignorer », rappelant que l'initiative prise par l'Algérie pour l'incrimination du payement des rançons aux groupes terroristes pour la libération des otages est partagée par les Britanniques qui « épousent absolument notre point de vue et développent la même approche ». Selon lui, de plus en plus de partenaires importants sur la scène internationale soutiennent l'initiative algérienne. Evoquant l'expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme, Rezzag-Bara a noté que le pays a développé une « connaissance approfondie » de la nature du terrorisme et de ses modes opératoires, affirmant que l'expertise de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme « est à la disposition de toute la communauté internationale ». Il relève que grâce à cette connaissance approfondie du phénomène « beaucoup de pays nous sollicitent justement pour un échange d'expériences et d'expertise », estimant que « l'Algérie a payé très lourdement cette expertise ». Le conseiller du chef de l'Etat estime que pour éradiquer le terrorisme, « en parallèle de l'aspect sécuritaire, la priorité doit être donnée au traitement politique », rappelant que la politique de paix et de réconciliation nationale, initiée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a permis de mettre un terme à la tragédie qu'a vécue l'Algérie et d'ôter, définitivement, toutes formes de couverture politique ou d'alibi idéologique aux activités terroristes. Insistant sur les amalgames qu'il qualifie de « dangereux et parfois inacceptables », qui peuvent être établis dans le cadre de la lutte mondiale contre le terrorisme, il souligne que « lier le terrorisme à l'islam ou aux Arabes est une chose tout a fait exclue », relevant que l'Algérie défend toujours le principe que la lutte contre le terrorisme « doit être menée dans le respect des valeurs religieuses et civilisationelles de nos populations ». Sur la coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis dans le volet de la lutte contre le terrorisme, il assure que les contacts « se sont toujours développés dans un cadre de compréhension » et remarque « les efforts qu'a fait l'Algérie et ses succès réalisés dans sa confrontation avec le terrorisme font maintenant que les Etats-Unis discutent avec nous et nous consultent ». Dans ce cadre, Kamel Rezzag-Bara a annoncé que le chargé de la lutte contre le terrorisme au niveau du département d'Etat américain va effectuer une visite en Algérie vers le mois de février prochain. Revenant sur la 2e réunion du groupe de contact bilatéral algéro-britannique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, tenue lundi et mardi à Londres, il a indiqué que l'objectif de ces rencontres est de « structurer le dialogue, mettre en forme notre concertation et d'échanger des analyses de manière périodique sur les meilleurs moyens de mutualiser nos efforts contre cette menace globale, sur toutes les questions qui sont liées à la lutte contre le terrorisme transnational».
Lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel
Alger et Londres sur la même longueur d'onde
« Le problème d'Al-Qaïda est le problème de l'ensemble des pays de la région (du Sahel) et nous devons les assister de la manière qu'ils souhaitent et qu'ils pensent être la plus efficace », a déclaré à l'APS, le général-major britannique Robin Searby à l'issue des travaux de la deuxième réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-britannique qui a clôturé ses travaux hier soir à Londres. Pour le militaire britannique, membre de la délégation britannique à ces travaux et conseiller du Premier ministre en matière de lutte antiterroriste pour la région d'Afrique du Nord, « le gouvernement algérien est très fort dans la lutte antiterroriste et la Grande-Bretagne est confiante et optimiste dans sa démarche », estimant que l'Algérie adopte une approche « très efficace » en matière de lutte contre le terrorisme et peut en servir de modèle pour les pays de la région. Il souligne que, « pour la Grande-Bretagne, l'Algérie possède déjà une grande expérience et nous apportons notre pleine assistance au gouvernement algérien dans sa lutte contre al-Qaïda au Maghreb », soulignant la disposition de la Grande-Bretagne à offrir sa coopération « tous azimuts », notamment dans les aspects où les Britanniques ont une « grande expérience » et une « compétence avérée ». Une coopération dans les domaines où les Britanniques sont traditionnellement très bons comme, par exemple, la détection des équipements explosifs, a-t-il expliqué, précisant que l'objectif essentiel de ces travaux est d'établir un haut niveau de dialogue entre la Grande-Bretagne et l'Algérie dans le domaine stratégique de la lutte contre le terrorisme.
«Nous pensons que les pays de la région du Sahel sont les premiers concernés par la coordination des efforts de lutte contre la menace du terrorisme et nous rejetons absolument toute tentative d'ingérence qui risquerait de transformer une menace locale à une menace d'une autre nature », a souligné, hier, Kamel Rezzag-Bara, conseiller auprès du président de la République qui intervenait sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale depuis Londres, où il a dirigé la délégation algérienne aux travaux de la réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-britannique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Le conseiller du chef de l'Etat assure que les pays du Sahel « ont la pleine capacité de maîtriser les réponses appropriées » à la menace terroriste dans la région. De ce fait, Kamel Rezzag-Bara, réitère la position de l'Algérie exprimée en plusieurs occasions et souligne que « nos partenaires majeurs comme la Grande-Bretagne et les Etats-Unis sont parfaitement conscients de la justesse de cette position tout comme nos partenaires régionaux comme l'Union africaine ». L'invité de la radio estime que le partenariat est « absolument essentiel » en raison de la nature de cette menace et ses jonctions avec les autres phénomènes qui font peser de grands dangers à toutes cette région. Mais pour le conseiller du président de la République, dans ce partenariat, il revient « aux pays de la région de déterminer ses termes de références et ce ne sont pas aux acteurs extrarégionaux de nous les fixer ». Dans ce contexte, il rappelle les initiatives prises par l'Algérie pour coordonner les efforts des pays de la région dans la lutte contre le terrorisme, notamment la tenue, en mars dernier à Alger, de la conférence des ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel « où une feuille de route a été adoptée et qui a abouti à la mise en place de structures de réponse à cette menace » et note que les pays de la région sont d'accord pour soutenir les initiatives algériennes visant à fédérer leurs efforts de lutte contre cette menace importante « qui en train de s'étendre, notamment sa jonction avec la grande criminalité organisée ». Au sujet de la nébuleuse terroriste « al-Qaïda au Maghreb islamique », qui a fait de la région du Sahel sa zone de prédilection et qui a fait de la prise d'otage avec une exigence de paiement d'une forte rançon pour leur libération, Kamel Rezak-Bara estime que cette organisation terroriste est « est une menace qu'il ne faut ni exagérer ni ignorer », rappelant que l'initiative prise par l'Algérie pour l'incrimination du payement des rançons aux groupes terroristes pour la libération des otages est partagée par les Britanniques qui « épousent absolument notre point de vue et développent la même approche ». Selon lui, de plus en plus de partenaires importants sur la scène internationale soutiennent l'initiative algérienne. Evoquant l'expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme, Rezzag-Bara a noté que le pays a développé une « connaissance approfondie » de la nature du terrorisme et de ses modes opératoires, affirmant que l'expertise de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme « est à la disposition de toute la communauté internationale ». Il relève que grâce à cette connaissance approfondie du phénomène « beaucoup de pays nous sollicitent justement pour un échange d'expériences et d'expertise », estimant que « l'Algérie a payé très lourdement cette expertise ». Le conseiller du chef de l'Etat estime que pour éradiquer le terrorisme, « en parallèle de l'aspect sécuritaire, la priorité doit être donnée au traitement politique », rappelant que la politique de paix et de réconciliation nationale, initiée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a permis de mettre un terme à la tragédie qu'a vécue l'Algérie et d'ôter, définitivement, toutes formes de couverture politique ou d'alibi idéologique aux activités terroristes. Insistant sur les amalgames qu'il qualifie de « dangereux et parfois inacceptables », qui peuvent être établis dans le cadre de la lutte mondiale contre le terrorisme, il souligne que « lier le terrorisme à l'islam ou aux Arabes est une chose tout a fait exclue », relevant que l'Algérie défend toujours le principe que la lutte contre le terrorisme « doit être menée dans le respect des valeurs religieuses et civilisationelles de nos populations ». Sur la coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis dans le volet de la lutte contre le terrorisme, il assure que les contacts « se sont toujours développés dans un cadre de compréhension » et remarque « les efforts qu'a fait l'Algérie et ses succès réalisés dans sa confrontation avec le terrorisme font maintenant que les Etats-Unis discutent avec nous et nous consultent ». Dans ce cadre, Kamel Rezzag-Bara a annoncé que le chargé de la lutte contre le terrorisme au niveau du département d'Etat américain va effectuer une visite en Algérie vers le mois de février prochain. Revenant sur la 2e réunion du groupe de contact bilatéral algéro-britannique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, tenue lundi et mardi à Londres, il a indiqué que l'objectif de ces rencontres est de « structurer le dialogue, mettre en forme notre concertation et d'échanger des analyses de manière périodique sur les meilleurs moyens de mutualiser nos efforts contre cette menace globale, sur toutes les questions qui sont liées à la lutte contre le terrorisme transnational».
Lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel
Alger et Londres sur la même longueur d'onde
« Le problème d'Al-Qaïda est le problème de l'ensemble des pays de la région (du Sahel) et nous devons les assister de la manière qu'ils souhaitent et qu'ils pensent être la plus efficace », a déclaré à l'APS, le général-major britannique Robin Searby à l'issue des travaux de la deuxième réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-britannique qui a clôturé ses travaux hier soir à Londres. Pour le militaire britannique, membre de la délégation britannique à ces travaux et conseiller du Premier ministre en matière de lutte antiterroriste pour la région d'Afrique du Nord, « le gouvernement algérien est très fort dans la lutte antiterroriste et la Grande-Bretagne est confiante et optimiste dans sa démarche », estimant que l'Algérie adopte une approche « très efficace » en matière de lutte contre le terrorisme et peut en servir de modèle pour les pays de la région. Il souligne que, « pour la Grande-Bretagne, l'Algérie possède déjà une grande expérience et nous apportons notre pleine assistance au gouvernement algérien dans sa lutte contre al-Qaïda au Maghreb », soulignant la disposition de la Grande-Bretagne à offrir sa coopération « tous azimuts », notamment dans les aspects où les Britanniques ont une « grande expérience » et une « compétence avérée ». Une coopération dans les domaines où les Britanniques sont traditionnellement très bons comme, par exemple, la détection des équipements explosifs, a-t-il expliqué, précisant que l'objectif essentiel de ces travaux est d'établir un haut niveau de dialogue entre la Grande-Bretagne et l'Algérie dans le domaine stratégique de la lutte contre le terrorisme.


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