Opposants politiques et militants des droits de l'Homme ont accusé les autorités de bourrage d'urnes, de brutalités et de méthodes frauduleuses lors du vote de dimanche dernier qui voit le parti au pouvoir remporter 209 sièges au Parlement. La commission électorale aurait invalidé des bulletins dans un millier de bureaux de vote mais que ces irrégularités n'ont pas affecté le résultat global. Opposants politiques et militants des droits de l'Homme ont accusé les autorités de bourrage d'urnes, de brutalités et de méthodes frauduleuses lors du vote de dimanche dernier qui voit le parti au pouvoir remporter 209 sièges au Parlement. La commission électorale aurait invalidé des bulletins dans un millier de bureaux de vote mais que ces irrégularités n'ont pas affecté le résultat global. C'était écrit, le Parti national démocratique (PND) du président Hosni Moubarak a remporté, lors du premier tour du scrutin de dimanche dernier, 209 des 508 sièges en jeu aux élections législatives égyptiennes rapporte le journal Al Akhbar. Ces résultats confirment la raz-de- marée annoncé par le pouvoir. Les Frères musulmans, la principale force d'opposition qui détenaient un cinquième des sièges soit 88 sièges sous l'étiquette d'"Indépendants" dans la précédente chambre basse du Parlement, se sont vus évincer ,et c'était prévisible, à l'issue d'un premier tour qu'ils jugent truqué au profit du PND. La confrérie musulmane, dans la pratique tolérée par le pouvoir, songe à boycotter le second tour dimanche prochain. L'opposition laïque, elle, n'aurait remporté lors de ce premier tour que six sièges en tout, dont trois pour le parti libéral Wafd. Opposants politiques et militants des droits de l'Homme ont accusé les autorités de bourrage d'urnes, de brutalités et de méthodes frauduleuses lors du vote de dimanche dernier qui voit le parti au pouvoir remporter 209 sièges au Parlement La commission électorale aurait invalidé des bulletins dans un millier de bureaux de vote mais que ces irrégularités n'ont pas affecté le résultat global. Selon les chiffres de la commission cités par Al Akhbar, le PND a 209 élus, les "Indépendants" en ont sept, et les partis d'opposition cinq. Les 283 autres sièges sont en ballottage. Les résultats dans quatre circonscriptions ont été annulés. Les autorités rejettent les accusations de fraude Le scrutin a été marqué par des violences et des accusations de fraude. Au moins trois personnes ont été tuées par balle lors de heurts entre partisans de candidats rivaux, selon le ministère de l'intérieur. De son côté, Amnesty International a appelé l'Egypte à enquêter sur la mort, annoncée par des médias et des observateurs égyptiens, de huit personnes lors des violences. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Michael Hammer, a déclaré que "les informations sur des irrégularités dans les bureaux de vote, l'absence d'observateurs étrangers, des embûches imposées aux observateurs locaux, et des restrictions aux libertés d'association, d'expression et de la presse sont inquiétantes". La Maison Blanche dit être "déçue" par le déroulement de ces élections, en qualifiant d'"inquiétantes" les informations sur les fraudes constatées. La Haute Commission électorale a tenu à défendre le processus électoral mardi soir. "La commission refuse catégoriquement les allégations de certains que les fraudes ont été le caractère dominant" du scrutin, a affirmé à la presse le porte-parole de la commission, Sameh el-Kashef. "Bien que la Commission regrette que ces irrégularités aient eu lieu, elle est satisfaite du fait que les irrégularités n'ont pas influé sur la transparence du premier tour des élections", a-t-il poursuivi. Il a également indiqué que seules 1.053 urnes sur 89.588 avaient été invalidées en raison d'irrégularités, en précisant que le taux de participation avait été de 35 % avec plus de 14 millions d'électeurs. Les partis d'opposition très critiques Dans un communiqué, le parti libéral Wafd a estimé que le gouvernement n'avait pas respecté "la promesse présidentielle de garantir la transparence des élections". Les Frères musulmans ont, eux, mis leur défaite sur le compte d'élections "truquées", précédées par des centaines d'arrestations dans leurs rangs au cours de la campagne. Mardi, la confrérie a fait savoir qu'elle réfléchissait à un possible retrait. "Nous sommes en train d'étudier si nous continuons ou pas" à participer au processus électoral, a déclaré Mohammed Mursi, un responsable islamiste. Le pouvoir égyptien ne cache pas depuis des mois sa volonté d'affaiblir la représentation parlementaire islamiste avant l'élection présidentielle de 2011, pour laquelle M. Moubarak, 82 ans, n'a pas encore dit ses intentions, même si son entourage assure qu'il briguera un nouveau mandat. C'était écrit, le Parti national démocratique (PND) du président Hosni Moubarak a remporté, lors du premier tour du scrutin de dimanche dernier, 209 des 508 sièges en jeu aux élections législatives égyptiennes rapporte le journal Al Akhbar. Ces résultats confirment la raz-de- marée annoncé par le pouvoir. Les Frères musulmans, la principale force d'opposition qui détenaient un cinquième des sièges soit 88 sièges sous l'étiquette d'"Indépendants" dans la précédente chambre basse du Parlement, se sont vus évincer ,et c'était prévisible, à l'issue d'un premier tour qu'ils jugent truqué au profit du PND. La confrérie musulmane, dans la pratique tolérée par le pouvoir, songe à boycotter le second tour dimanche prochain. L'opposition laïque, elle, n'aurait remporté lors de ce premier tour que six sièges en tout, dont trois pour le parti libéral Wafd. Opposants politiques et militants des droits de l'Homme ont accusé les autorités de bourrage d'urnes, de brutalités et de méthodes frauduleuses lors du vote de dimanche dernier qui voit le parti au pouvoir remporter 209 sièges au Parlement La commission électorale aurait invalidé des bulletins dans un millier de bureaux de vote mais que ces irrégularités n'ont pas affecté le résultat global. Selon les chiffres de la commission cités par Al Akhbar, le PND a 209 élus, les "Indépendants" en ont sept, et les partis d'opposition cinq. Les 283 autres sièges sont en ballottage. Les résultats dans quatre circonscriptions ont été annulés. Les autorités rejettent les accusations de fraude Le scrutin a été marqué par des violences et des accusations de fraude. Au moins trois personnes ont été tuées par balle lors de heurts entre partisans de candidats rivaux, selon le ministère de l'intérieur. De son côté, Amnesty International a appelé l'Egypte à enquêter sur la mort, annoncée par des médias et des observateurs égyptiens, de huit personnes lors des violences. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Michael Hammer, a déclaré que "les informations sur des irrégularités dans les bureaux de vote, l'absence d'observateurs étrangers, des embûches imposées aux observateurs locaux, et des restrictions aux libertés d'association, d'expression et de la presse sont inquiétantes". La Maison Blanche dit être "déçue" par le déroulement de ces élections, en qualifiant d'"inquiétantes" les informations sur les fraudes constatées. La Haute Commission électorale a tenu à défendre le processus électoral mardi soir. "La commission refuse catégoriquement les allégations de certains que les fraudes ont été le caractère dominant" du scrutin, a affirmé à la presse le porte-parole de la commission, Sameh el-Kashef. "Bien que la Commission regrette que ces irrégularités aient eu lieu, elle est satisfaite du fait que les irrégularités n'ont pas influé sur la transparence du premier tour des élections", a-t-il poursuivi. Il a également indiqué que seules 1.053 urnes sur 89.588 avaient été invalidées en raison d'irrégularités, en précisant que le taux de participation avait été de 35 % avec plus de 14 millions d'électeurs. Les partis d'opposition très critiques Dans un communiqué, le parti libéral Wafd a estimé que le gouvernement n'avait pas respecté "la promesse présidentielle de garantir la transparence des élections". Les Frères musulmans ont, eux, mis leur défaite sur le compte d'élections "truquées", précédées par des centaines d'arrestations dans leurs rangs au cours de la campagne. Mardi, la confrérie a fait savoir qu'elle réfléchissait à un possible retrait. "Nous sommes en train d'étudier si nous continuons ou pas" à participer au processus électoral, a déclaré Mohammed Mursi, un responsable islamiste. Le pouvoir égyptien ne cache pas depuis des mois sa volonté d'affaiblir la représentation parlementaire islamiste avant l'élection présidentielle de 2011, pour laquelle M. Moubarak, 82 ans, n'a pas encore dit ses intentions, même si son entourage assure qu'il briguera un nouveau mandat.