La situation des droits de l'Homme en Algérie est en train de s'améliorer, selon Farouk Ksentini, président de la Commission consultative nationale de promotion et de protection des droits de l'Homme (CCNPPDH). Intervenant au forum d'El Moudjahid, jeudi à Alger, Ksentini, a souligné que les insuffisances enregistrées concernent les droits sociaux. « La situation en Algérie s'améliore au fur et à mesure (...) et il y a des efforts et une volonté politique de faire avancer les choses à cet égard », a-t-il affirmé, avant d'évoquer le rapport annuel des droits de l'Homme qu'il va présenter au président de la République à la fin d'année. Il a, à cet effet, souligné que les insuffisances enregistrées concernent, en premier lieu, les droits sociaux notamment en ce qui concerne le logement et le travail. M. Ksentini a estimé, par ailleurs, que la liberté de la presse « gagne du terrain en Algérie » en faisant des « pas considérables ». Le président de la CCNPPDH a annoncé, dans ce cadre, la visite prochaine d'un deuxième rapporteur de l'Onu qui se penchera sur ce volet. « L'admission des rapporteurs spéciaux de l'Onu, qui a été décidée au mois de mai dernier, est la réponse adéquate à ceux qui essaient de faire croire que l'Algérie est un Etat mafieux », a-t-il dit. A une question sur l'ouverture à la pluralité des médias lourds, M. Ksentini a jugé que c'est une « démarche inévitable» à condition de l'encadrer avec un « cahier des charges strict». S'agissant des droits de l'Homme dans le domaine de la justice, a-t-il affirmé, ils connaissent le même progrès, faisant référence à l'affaire du naufrage du navire Bechar qui constitue, selon lui, « une preuve tangible, concrète et formelle que les magistrats algériens agissent en toute liberté ». En réponse à une question sur le maintien de « l'Etat d'urgence » malgré l'amélioration de la situation en Algérie, Ksentini a indiqué que ce dispositif est une « mesure de sécurité justifiée » pour combattre le terrorisme, exprimant, néanmoins, son souhait de le voir levé un jour. La situation des droits de l'Homme en Algérie est en train de s'améliorer, selon Farouk Ksentini, président de la Commission consultative nationale de promotion et de protection des droits de l'Homme (CCNPPDH). Intervenant au forum d'El Moudjahid, jeudi à Alger, Ksentini, a souligné que les insuffisances enregistrées concernent les droits sociaux. « La situation en Algérie s'améliore au fur et à mesure (...) et il y a des efforts et une volonté politique de faire avancer les choses à cet égard », a-t-il affirmé, avant d'évoquer le rapport annuel des droits de l'Homme qu'il va présenter au président de la République à la fin d'année. Il a, à cet effet, souligné que les insuffisances enregistrées concernent, en premier lieu, les droits sociaux notamment en ce qui concerne le logement et le travail. M. Ksentini a estimé, par ailleurs, que la liberté de la presse « gagne du terrain en Algérie » en faisant des « pas considérables ». Le président de la CCNPPDH a annoncé, dans ce cadre, la visite prochaine d'un deuxième rapporteur de l'Onu qui se penchera sur ce volet. « L'admission des rapporteurs spéciaux de l'Onu, qui a été décidée au mois de mai dernier, est la réponse adéquate à ceux qui essaient de faire croire que l'Algérie est un Etat mafieux », a-t-il dit. A une question sur l'ouverture à la pluralité des médias lourds, M. Ksentini a jugé que c'est une « démarche inévitable» à condition de l'encadrer avec un « cahier des charges strict». S'agissant des droits de l'Homme dans le domaine de la justice, a-t-il affirmé, ils connaissent le même progrès, faisant référence à l'affaire du naufrage du navire Bechar qui constitue, selon lui, « une preuve tangible, concrète et formelle que les magistrats algériens agissent en toute liberté ». En réponse à une question sur le maintien de « l'Etat d'urgence » malgré l'amélioration de la situation en Algérie, Ksentini a indiqué que ce dispositif est une « mesure de sécurité justifiée » pour combattre le terrorisme, exprimant, néanmoins, son souhait de le voir levé un jour.