L'Algérie n'exporte que 3% de produits hors hydrocarbures durant ces deux dernières années alors que le pays regorge de potentialités, notamment agricoles et agroalimentaires pouvant rapporter beaucoup de devises avec une optimisation accrue de la production et de la labellisation des produits. L'Algérie n'exporte que 3% de produits hors hydrocarbures durant ces deux dernières années alors que le pays regorge de potentialités, notamment agricoles et agroalimentaires pouvant rapporter beaucoup de devises avec une optimisation accrue de la production et de la labellisation des produits. Ainsi, les opérateurs économiques algériens, notamment ceux du secteur privé, estiment que l'aide de l'Etat est nécessaire pour pouvoir promouvoir leurs exportations, surtout pour ce qui est de la logistique et des moyens de transport. Des observateurs et experts internationaux soulignent que l'Algérie peur rentabiliser ses capacités exportatrices. Ainsi, récemment, Jean-Jacques Rechenmann, expert Formatex en veille de l'information internationale, a consacré une conférence, organisée à l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) exclusivement au volet macroéconomique et aux objectifs de la filière agroalimentaire en précisant que « les producteurs algériens de fruits et légumes désireux d'accroître leurs chances et leurs opportunités d'exportation, sont astreints de se comparer à leurs voisins marocains et tunisiens, par exemple, pour jauger leurs capacités exportatrices ». Il ajoute qu'il s'agit de savoir « comment ces producteurs vendent tout en sachant où exporter et quels sont les marchés porteurs et cibles ». La fonction d'exportation possède ses avantages et ses inconvénients, par conséquent, il devient impérieux de connaître les enjeux et les contraintes en étudiant le comportement des clients et des acheteurs. Autrement dit, il faut avoir des données globales sur le plan macroéconomique et mettre en œuvre des moyens et une feuille de route. Abordant le cas de l'Algérie comme étant un vaste marché de l'industrie agroalimentaire, Rechenmann dira que « l'Algérie est le premier pays consommateur de céréales par tête d'habitant où le secteur agroalimentaire représente 30 % des importations tandis que les exportations hors hydrocarbures sont de l'ordre de 6 %. Il existe donc un déséquilibre surprenant ». En fait, la facture alimentaire de l'Algérie dépasse 2 milliards de dollars par an alors que ses revenus d'exportation hors hydrocarbures se chiffrent seulement à 1,2 milliard de dollars en 2009 dont 25 millions dollars pour la datte « Deglet Nour ». Les produits de la mer, le poisson et les crustacés, ainsi que les fruits de mer peuvent également constituer un créneau d'exportation porteur sachant que récemment, des responsables du ministère de l'Agriculture et du Développement rural se sont concertés avec des représentants de l'Union européenne en vue de mettre à niveau les produits algériens avec une meilleure certification et la labellisation des produits made in Algérie. Ce même expert, au fait de la problématique algérienne en matière d'exportations hors hydrocarbures, estime également que « les opérateurs économiques algériens ont tendance s'orienter vers la consommation interne plus juteuse que les exportations ». Faisant l'extrapolation avec les pays voisins ayant une vocation agricole et tirant l'essentiel de leurs rentrées en devises de l'exportation de produits agricoles, il précise que « le Maroc exporte des fruits et légumes frais pour un montant annuel de plus de 1,2 milliard de dollars, soit dix fois plus que les exportations algériennes, alors que la Tunisie possède des revenus en devises de plus de 1,15 milliard de dollars d'exportation de produits alimentaires, exclusivement les dattes et l'huile d'olive ». Etant bien placée sur le plan interne où elle tire pas moins de 50 % de son PIB dans le secteur agroalimentaire, l'Algérie est en voie de se spécialiser dans l'exportation de produits agroalimentaires, notamment sur le marché euro-méditerranéen. Ainsi, lors d'une rencontre, organisée sous le patronage de la commission économique et des affaires étrangères de l'APN ayant regroupé des opérateurs économiques algériens et des industriels et investisseurs italiens spécialisées dans le secteur agroalimentaire, une plateforme de coopération et de collaboration a été mise en place pour permettre aux PME algériennes de s'imprégner de l'expérience des entreprises italiennes, bien développées et créatrices de richesses et d'emplois. Ainsi, les opérateurs économiques algériens, notamment ceux du secteur privé, estiment que l'aide de l'Etat est nécessaire pour pouvoir promouvoir leurs exportations, surtout pour ce qui est de la logistique et des moyens de transport. Des observateurs et experts internationaux soulignent que l'Algérie peur rentabiliser ses capacités exportatrices. Ainsi, récemment, Jean-Jacques Rechenmann, expert Formatex en veille de l'information internationale, a consacré une conférence, organisée à l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) exclusivement au volet macroéconomique et aux objectifs de la filière agroalimentaire en précisant que « les producteurs algériens de fruits et légumes désireux d'accroître leurs chances et leurs opportunités d'exportation, sont astreints de se comparer à leurs voisins marocains et tunisiens, par exemple, pour jauger leurs capacités exportatrices ». Il ajoute qu'il s'agit de savoir « comment ces producteurs vendent tout en sachant où exporter et quels sont les marchés porteurs et cibles ». La fonction d'exportation possède ses avantages et ses inconvénients, par conséquent, il devient impérieux de connaître les enjeux et les contraintes en étudiant le comportement des clients et des acheteurs. Autrement dit, il faut avoir des données globales sur le plan macroéconomique et mettre en œuvre des moyens et une feuille de route. Abordant le cas de l'Algérie comme étant un vaste marché de l'industrie agroalimentaire, Rechenmann dira que « l'Algérie est le premier pays consommateur de céréales par tête d'habitant où le secteur agroalimentaire représente 30 % des importations tandis que les exportations hors hydrocarbures sont de l'ordre de 6 %. Il existe donc un déséquilibre surprenant ». En fait, la facture alimentaire de l'Algérie dépasse 2 milliards de dollars par an alors que ses revenus d'exportation hors hydrocarbures se chiffrent seulement à 1,2 milliard de dollars en 2009 dont 25 millions dollars pour la datte « Deglet Nour ». Les produits de la mer, le poisson et les crustacés, ainsi que les fruits de mer peuvent également constituer un créneau d'exportation porteur sachant que récemment, des responsables du ministère de l'Agriculture et du Développement rural se sont concertés avec des représentants de l'Union européenne en vue de mettre à niveau les produits algériens avec une meilleure certification et la labellisation des produits made in Algérie. Ce même expert, au fait de la problématique algérienne en matière d'exportations hors hydrocarbures, estime également que « les opérateurs économiques algériens ont tendance s'orienter vers la consommation interne plus juteuse que les exportations ». Faisant l'extrapolation avec les pays voisins ayant une vocation agricole et tirant l'essentiel de leurs rentrées en devises de l'exportation de produits agricoles, il précise que « le Maroc exporte des fruits et légumes frais pour un montant annuel de plus de 1,2 milliard de dollars, soit dix fois plus que les exportations algériennes, alors que la Tunisie possède des revenus en devises de plus de 1,15 milliard de dollars d'exportation de produits alimentaires, exclusivement les dattes et l'huile d'olive ». Etant bien placée sur le plan interne où elle tire pas moins de 50 % de son PIB dans le secteur agroalimentaire, l'Algérie est en voie de se spécialiser dans l'exportation de produits agroalimentaires, notamment sur le marché euro-méditerranéen. Ainsi, lors d'une rencontre, organisée sous le patronage de la commission économique et des affaires étrangères de l'APN ayant regroupé des opérateurs économiques algériens et des industriels et investisseurs italiens spécialisées dans le secteur agroalimentaire, une plateforme de coopération et de collaboration a été mise en place pour permettre aux PME algériennes de s'imprégner de l'expérience des entreprises italiennes, bien développées et créatrices de richesses et d'emplois.