Après 35 ans, une femme sur trois développe un fibrome dans l'utérus. Aujourd'hui, différents traitements permettent de diminuer les saignements qui accompagnent ces grosseurs sans forcément retirer l'utérus. Après 35 ans, une femme sur trois développe un fibrome dans l'utérus. Aujourd'hui, différents traitements permettent de diminuer les saignements qui accompagnent ces grosseurs sans forcément retirer l'utérus. Une gêne discrète Le fibrome, ou myome, est une sorte de boule dure et blanche, de diamètre variable qui se forme à partir du muscle utérin. Il s'agit d'une tumeur fréquente et bénigne qui n'a rien à voir avec un cancer. Dans la grande majorité des cas, il n'entraîne aucun symptôme. Le fibrome découvert fortuitement Discret, le fibrome est souvent découvert par hasard, à l'occasion d'une échographie pelvienne effectuée pour une autre raison. Tant qu'il ne fait pas parler de lui, aucun traitement n'est préconisé. Il lui arrive même de disparaître spontanément. Lorsqu'il devient gênant, un traitement à base d'hormones peut être prescrit, mais les symptômes réapparaissent souvent quand on l'arrête. Des troubles variés En fonction de leur localisation, de leur taille et de leur nombre, les fibromes provoquent des troubles variés. Certains sont situés à l'intérieur de la cavité utérine : ils sont à l'origine de douleurs pendant les règles et de saignements importants, parfois accompagnés d'anémie et de fatigue. Les plus volumineux, qui se développent dans le muscle utérin ou à l'extérieur de celui-ci, peuvent entraîner des sensations de pesanteur et des douleurs dans le bas-ventre. Ils provoquent également des signes de compression des organes voisins : fréquentes envies d'uriner ; petite incontinence ou, au contraire, rétention d'urine ; constipation et ballonnements. Devant ce type de symptômes, il ne faut pas hésiter à consulter votre gynécologue, qui vous proposera peut-être une intervention chirurgicale. Jusqu'au début des années 90, soit on retirait le fibrome (ce qu'on appelle une myomectomie), soit ont enlevait l'utérus (c'est l'hysterectomie). Mais il existe maintenant une autre méthode, l'embolisation, qui a l'avantage de préserver les possibilités de grossesse. Peu développée en elle est réservée réservée à quelques cas particuliers. Priver le fibrome de sang C'est le principe de la technique de l'embolisation. Le chirurgien introduit un petit tuyau (un cathéter), dans une artère au niveau de l'aine, puis le glisse jusqu'aux artères nourricières de l'utérus. On injecte alors des microbilles de moins d'un millimètre de diamètre pour bloquer le passage du sang à cet endroit. Résulat : le fibrome est "asphyxié", ne peut plus se développer et finit par disparaître. Le tout ne dure qu'une petite heure, sous anesthésie locale. Les douleurs ne persistent qu'un jour ou deux. Elle peuvent être intenses mais sont bien contrôlées par les antalgiques et la convalescence dure moins d'une semaine. Quelques contre-indications Même si l'embolisaton n'est pas réalisée d'emblée chez les femmes jeunes, elle est proposée à celles qui envisagent une grossesse et souhaitent donc préserver leur utérus. Avant de mettre en route un bébé, mieux vaut tout de même attendre six mois, le temps que l'utérus cicatrise. Cette technique est aussi une solution lorsque la chirurgie n'est pas possible. En revanche, elle est contre-indiquée en cas de fibromes multiples, trop volumineux ou situés dans l'épaisseur de la paroi utérine. Enfin, elle est à éviter en cas d'état infectieux, de tumeurs malignes et, bien sûr, de grossesse en cours. En Europe l'embolisation est réalisée par des radiologues. Les gynécologues la connaissent donc mal et ne pensent pas toujours à la conseiller ce qui est regrettable. Quand l'hystérectomie reste nécessaire L'ablation de l'utérus reste toutefois nécessaire dans certains cas. Aujourd'hui, les chirurgiens passent de plus en plus par le vagin. Mais, dans près de la moitié des cas, l'hystérectomie est encore effectuée en ouvrant le ventre, comme pour une césarienne. La coelioscopie, opération réalisée à travers un tube introduit dans le nombril, n'étant réalisée que dans une infime partie de cas. Se faire opérer par les voies naturelles présente de nombreux avantages : pas de cicatrice, récupération plus rapide, hospitalisation plus courte moins de complications (adhérences, hématome, infections...). Réservée au départ à l'ablation d'utérus de poids normal, on l'utilise désormais pour retirer ceux qui ont grossi en raison justement d'un fibrome. Seuls les plus volumineux doivent être opérés par voie abdominale. Détruire le fibrome par ultrasons Cette technique est développée aux Etats-Unis. Elle consiste à détruire les fibromes par la chaleur dégagée par des ultrasons appliqués à travers la peau. Cette opération, qui ne nécessite aucune incision, se pratique à l'aide d'un appareil à résonnance magnétique (IRM) spécialement conçu à cet effet, qui localise avec précision le fibrome qui doit être traité par les ultrasons. Aucune anesthésie n'est nécessaire : les patientes reçoivent un anesthésique léger et doivent supporter de rester "enfermées" dans l'IRM pendant toute la durée de l'opération. Une gêne discrète Le fibrome, ou myome, est une sorte de boule dure et blanche, de diamètre variable qui se forme à partir du muscle utérin. Il s'agit d'une tumeur fréquente et bénigne qui n'a rien à voir avec un cancer. Dans la grande majorité des cas, il n'entraîne aucun symptôme. Le fibrome découvert fortuitement Discret, le fibrome est souvent découvert par hasard, à l'occasion d'une échographie pelvienne effectuée pour une autre raison. Tant qu'il ne fait pas parler de lui, aucun traitement n'est préconisé. Il lui arrive même de disparaître spontanément. Lorsqu'il devient gênant, un traitement à base d'hormones peut être prescrit, mais les symptômes réapparaissent souvent quand on l'arrête. Des troubles variés En fonction de leur localisation, de leur taille et de leur nombre, les fibromes provoquent des troubles variés. Certains sont situés à l'intérieur de la cavité utérine : ils sont à l'origine de douleurs pendant les règles et de saignements importants, parfois accompagnés d'anémie et de fatigue. Les plus volumineux, qui se développent dans le muscle utérin ou à l'extérieur de celui-ci, peuvent entraîner des sensations de pesanteur et des douleurs dans le bas-ventre. Ils provoquent également des signes de compression des organes voisins : fréquentes envies d'uriner ; petite incontinence ou, au contraire, rétention d'urine ; constipation et ballonnements. Devant ce type de symptômes, il ne faut pas hésiter à consulter votre gynécologue, qui vous proposera peut-être une intervention chirurgicale. Jusqu'au début des années 90, soit on retirait le fibrome (ce qu'on appelle une myomectomie), soit ont enlevait l'utérus (c'est l'hysterectomie). Mais il existe maintenant une autre méthode, l'embolisation, qui a l'avantage de préserver les possibilités de grossesse. Peu développée en elle est réservée réservée à quelques cas particuliers. Priver le fibrome de sang C'est le principe de la technique de l'embolisation. Le chirurgien introduit un petit tuyau (un cathéter), dans une artère au niveau de l'aine, puis le glisse jusqu'aux artères nourricières de l'utérus. On injecte alors des microbilles de moins d'un millimètre de diamètre pour bloquer le passage du sang à cet endroit. Résulat : le fibrome est "asphyxié", ne peut plus se développer et finit par disparaître. Le tout ne dure qu'une petite heure, sous anesthésie locale. Les douleurs ne persistent qu'un jour ou deux. Elle peuvent être intenses mais sont bien contrôlées par les antalgiques et la convalescence dure moins d'une semaine. Quelques contre-indications Même si l'embolisaton n'est pas réalisée d'emblée chez les femmes jeunes, elle est proposée à celles qui envisagent une grossesse et souhaitent donc préserver leur utérus. Avant de mettre en route un bébé, mieux vaut tout de même attendre six mois, le temps que l'utérus cicatrise. Cette technique est aussi une solution lorsque la chirurgie n'est pas possible. En revanche, elle est contre-indiquée en cas de fibromes multiples, trop volumineux ou situés dans l'épaisseur de la paroi utérine. Enfin, elle est à éviter en cas d'état infectieux, de tumeurs malignes et, bien sûr, de grossesse en cours. En Europe l'embolisation est réalisée par des radiologues. Les gynécologues la connaissent donc mal et ne pensent pas toujours à la conseiller ce qui est regrettable. Quand l'hystérectomie reste nécessaire L'ablation de l'utérus reste toutefois nécessaire dans certains cas. Aujourd'hui, les chirurgiens passent de plus en plus par le vagin. Mais, dans près de la moitié des cas, l'hystérectomie est encore effectuée en ouvrant le ventre, comme pour une césarienne. La coelioscopie, opération réalisée à travers un tube introduit dans le nombril, n'étant réalisée que dans une infime partie de cas. Se faire opérer par les voies naturelles présente de nombreux avantages : pas de cicatrice, récupération plus rapide, hospitalisation plus courte moins de complications (adhérences, hématome, infections...). Réservée au départ à l'ablation d'utérus de poids normal, on l'utilise désormais pour retirer ceux qui ont grossi en raison justement d'un fibrome. Seuls les plus volumineux doivent être opérés par voie abdominale. Détruire le fibrome par ultrasons Cette technique est développée aux Etats-Unis. Elle consiste à détruire les fibromes par la chaleur dégagée par des ultrasons appliqués à travers la peau. Cette opération, qui ne nécessite aucune incision, se pratique à l'aide d'un appareil à résonnance magnétique (IRM) spécialement conçu à cet effet, qui localise avec précision le fibrome qui doit être traité par les ultrasons. Aucune anesthésie n'est nécessaire : les patientes reçoivent un anesthésique léger et doivent supporter de rester "enfermées" dans l'IRM pendant toute la durée de l'opération.