Des jeunes ont exprimé leur indignation par l'unique moyen qu'ils connaissent, à savoir les émeutes. Cette action a été menée la semaine dernière à la rue Mohamed-Zekal à Bélouizdad. La cause principale de ces émeutes, est l'application d'une décision de justice mettant une famille à la porte du logement qu'elle occupe depuis des décennies, et ce à quelques jours de l'avènement de l'hiver. Il est vrai que le président de l'assemblée populaire communale leur a bien promis une solution, mais voila qu'une semaine s'est déjà écoulée et la famille Hamiche ne voit rien venir. Cela fait donc une semaine que la famille Hamiche, composée de treize membres, se retrouve à la rue. Leurs meubles sont éparpillés dans les cages d'escaliers de la cité ou à l'intérieur des camions mis à leur disposition par l'APC de Sidi-Mhamed. La maman, ses fils, filles et petits-fils puisque l'une des filles est divorcée avec trois enfants, sont quant à eux hébergés par leurs voisins. Etant tous des chômeurs, leur situation promet de s'aggraver. Les Hamiche habitaient l'immeuble numéro 43 à la rue Mohamed- Zekal à Belcourt depuis 1963. Cette famille se plaint d'avoir été flouée par le propriétaire qui est venu voir la maman pour lui faire signer un papier. Elle était seule à ce moment et ne sachant pas lire et elle lui a fait confiance et a donc signé une fausse déclaration affirmant qu'ils ont occupé l'appartement dans les années 90. Donc, qu'ils ont moins de 30 ans dans l'appartement en question. Ce qui signifie qu'ils peuvent être mis dehors. « Le propriétaire ne nous a même pas permis de continuer à payer notre loyer. Il tenait à ne nous laisser aucune chance de rester», nous dira Kamel l'un des fils Hamiche. Dans leur malheur cette famille a trouvé secours et réconfort auprès de ses voisins qui se considèrent comme une grande famille solidaire. D'ailleurs, à notre arrivée sur les lieux, vieux et jeunes se sont regroupés pour défendre et plaider la cause de ces malheureux. Tous, sans exception se sentent concernés par cette situation, d'autant que l'éventualité que la même tragédie ne les touche n'est pas à écarter. « Le propriétaire veut vider les appartement pour les louer an tant que bureaux », nous déclare un jeune du quartier. Sa famille a connu le même sort, mais contrairement aux Hamiche cette famille avait déjà acheté un appartement. Kamel Hamiche nous dit qu'il a déposé, en 1998, un dossier pour l'obtention d'un logementsocial. Selon lui, le P/APC de Sidi Mhamed lui a promis un appartement social, mais il n'a rien reçu et n'espère pas grand-chose. «Le P/APC ne nous a même pas donné un chalet pour nous protéger du froid hivernal» souligné Kamel lequel ajoute: «D'ailleurs le P/APC n'a plus le pouvoir de donner des logements. Désormais tout dépend du wali». Cette famille lance un cri de detresse craignant la déchéance de la rue. Cette maman et ses enfants n'ont pas les moyens de louer chez le privé. Il reste donc à espérer que son SOS poignant soit entendu. Des jeunes ont exprimé leur indignation par l'unique moyen qu'ils connaissent, à savoir les émeutes. Cette action a été menée la semaine dernière à la rue Mohamed-Zekal à Bélouizdad. La cause principale de ces émeutes, est l'application d'une décision de justice mettant une famille à la porte du logement qu'elle occupe depuis des décennies, et ce à quelques jours de l'avènement de l'hiver. Il est vrai que le président de l'assemblée populaire communale leur a bien promis une solution, mais voila qu'une semaine s'est déjà écoulée et la famille Hamiche ne voit rien venir. Cela fait donc une semaine que la famille Hamiche, composée de treize membres, se retrouve à la rue. Leurs meubles sont éparpillés dans les cages d'escaliers de la cité ou à l'intérieur des camions mis à leur disposition par l'APC de Sidi-Mhamed. La maman, ses fils, filles et petits-fils puisque l'une des filles est divorcée avec trois enfants, sont quant à eux hébergés par leurs voisins. Etant tous des chômeurs, leur situation promet de s'aggraver. Les Hamiche habitaient l'immeuble numéro 43 à la rue Mohamed- Zekal à Belcourt depuis 1963. Cette famille se plaint d'avoir été flouée par le propriétaire qui est venu voir la maman pour lui faire signer un papier. Elle était seule à ce moment et ne sachant pas lire et elle lui a fait confiance et a donc signé une fausse déclaration affirmant qu'ils ont occupé l'appartement dans les années 90. Donc, qu'ils ont moins de 30 ans dans l'appartement en question. Ce qui signifie qu'ils peuvent être mis dehors. « Le propriétaire ne nous a même pas permis de continuer à payer notre loyer. Il tenait à ne nous laisser aucune chance de rester», nous dira Kamel l'un des fils Hamiche. Dans leur malheur cette famille a trouvé secours et réconfort auprès de ses voisins qui se considèrent comme une grande famille solidaire. D'ailleurs, à notre arrivée sur les lieux, vieux et jeunes se sont regroupés pour défendre et plaider la cause de ces malheureux. Tous, sans exception se sentent concernés par cette situation, d'autant que l'éventualité que la même tragédie ne les touche n'est pas à écarter. « Le propriétaire veut vider les appartement pour les louer an tant que bureaux », nous déclare un jeune du quartier. Sa famille a connu le même sort, mais contrairement aux Hamiche cette famille avait déjà acheté un appartement. Kamel Hamiche nous dit qu'il a déposé, en 1998, un dossier pour l'obtention d'un logementsocial. Selon lui, le P/APC de Sidi Mhamed lui a promis un appartement social, mais il n'a rien reçu et n'espère pas grand-chose. «Le P/APC ne nous a même pas donné un chalet pour nous protéger du froid hivernal» souligné Kamel lequel ajoute: «D'ailleurs le P/APC n'a plus le pouvoir de donner des logements. Désormais tout dépend du wali». Cette famille lance un cri de detresse craignant la déchéance de la rue. Cette maman et ses enfants n'ont pas les moyens de louer chez le privé. Il reste donc à espérer que son SOS poignant soit entendu.