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Des nuits et des jours de travail pour une soirée …
Sécurisation de la capitale à l'approche du nouvel an
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 12 - 2010

34 personnes ont éte arrêtées dans la soirée de dimanche lors d'une vaste opération menée par les services de la DGSN. Notre journaliste a accompagné un groupe de la BMPJ dans les secteurs désignés points noirs lors du breifing de leur hiérarchie
34 personnes ont éte arrêtées dans la soirée de dimanche lors d'une vaste opération menée par les services de la DGSN. Notre journaliste a accompagné un groupe de la BMPJ dans les secteurs désignés points noirs lors du breifing de leur hiérarchie
Dimanche, 17 :55, siège de la Brigade mobile de la polie judiciaire de Staouéli BMPJ, les agents reçoivent les dernières recommandations.
Répartis sur trois subdivisions, à savoir Zéralda, Bab El Oued et Chéraga, quelque 5.000 éléments de la Sûreté de wilaya d'Alger se sont mobilisés afin de sécuriser la capitale durant la dernière semaine de l'année. Plusieurs sorties sur terrain, focalisées sur les points noirs où le taux de criminalité est élevé, ont déjà commencé depuis 11h, par la présence des éléments de la Sûreté nationale, en civile, dont la tâche était de recueillir les informations. Des éléments à pied et en voitures, des chiens renifleurs, des ordinateurs, des PDA (banques de données) et d'autres moyens consacrés pour cette opération de grande envergure, visant particulièrement à consolider le sentiment de sécurité chez le citoyen. « Ce sont des mesures sécuritaires préventives et dissuasives », a fait savoir, quelques secondes avant le départ, le Commissaire principal, chargé de communication à la Sûreté de wilaya d'Alger, M. Samir Khaoua. Le premier point à être inspecté, dans la localité de Zéralda, était celui du nouveau lotissement « Iswal Kouider ». Des jeunes ont été fouillés et des moyens de locomotions passés au peigne fin. Les habitants, pour leur part, étaient partagés entre le sentiment d'être rassurés de voir les autorités sécuriser leur quartier et curieux de savoir ce qui se passait réellement.
«Dispersez vous et laissez nous travaillez» lança un policier à l'adresse des «spectateurs» tout en guettant leur réaction. «Le sentiment de peur que suscite notre présence pourraitinciter certains à se dénoncer eux mêmes à travers leur actes», nous précise un policier.
«Que se passe-t-il ? », demanda un jeune. Une fois l'opération expliquée, le jeune n'hésita pas à apporter son soutient à ce genre d'initiatives.
D'autres, par contre, ne voyaient pas l'intérêt de cette opération. Les policiers pour leurs part étaient très confiants quant à la réussite de leur «stratégie». Quelques seconde nous ont suffit pour en avoir la confirmation. Au grand étonnement des présents, le groupe de policier s'est subitement dirigé vers la cité des 1000 logements connue pour ses nombreuses issues dudit lotissement. «D'après nos informations c'est par là que s'enfuient nos suspects», précise-t-on. Il faut dire que la présence des policiers dans la localité et les petits bois limitrophes est synonyme de fuite pour les dealers et autres malfaiteurs impliqués dans les crimes et infractions. En effet, le barrage, situé à la sorite de la localité, a connu un nombre considérable de voitures venant des points noirs visités. « Notre présence provoque la fuite des suspects », souligne un élément. Outre ce piège, « nos éléments en civil sont postés dans les bois », précisa Khaoua. Parmi les personnes, qui sont tombées dans ce piège, figure un jeune d'à peine 25 ans qui était en possession de stupéfiants. Même si la quantité saisie est infime, « elle nous conduira au gros lot » a-t-il fait entendre. Pour ce qui est de Staouéli, zone touristique et limitrophe à la résidence d'Etat Club des Pins, des barrages, renforcés par la brigade canine et d'autres moyens, étaient au rendez vous, malgré que le mercure affichait 7°. Le « Labrador » (chien de chasse), présent dans un des points de contrôle de la région, était, malgré sa vigilance, prêt à jouer avec nous ! « Dès qu'il détecte une anomalie, je le récompense en lui donnant sa poupée pour qu'il joue avec », explique son maître fièrement, un sourire sur le visage. Concernant cette région, qui a ses propres caractéristiques, « les crimes et délits enregistrés différent d'une saison à une autre » mentionne Khaoua ajoutant que « nous avons pour chaque région sa propre stratégie ». Le groupe chargé de Zéralda était le premier à accomplir sa mission. Ceux de Bab El Oued et Chéraga ont regagné leurs locaux à minuit. Ils étaient certes épuisés mais surtout satisfaits de leur travail. Ces agents, ayant balayé les 3 zones, ont identifié 958 individus, dont 34 arrêtés, impliqués pour différents délits, ainsi que la vérification de plus de 880 moyens de locomotions. Leur mission a pris fin mais sûrement pas leur lutte.
Dimanche, 17 :55, siège de la Brigade mobile de la polie judiciaire de Staouéli BMPJ, les agents reçoivent les dernières recommandations.
Répartis sur trois subdivisions, à savoir Zéralda, Bab El Oued et Chéraga, quelque 5.000 éléments de la Sûreté de wilaya d'Alger se sont mobilisés afin de sécuriser la capitale durant la dernière semaine de l'année. Plusieurs sorties sur terrain, focalisées sur les points noirs où le taux de criminalité est élevé, ont déjà commencé depuis 11h, par la présence des éléments de la Sûreté nationale, en civile, dont la tâche était de recueillir les informations. Des éléments à pied et en voitures, des chiens renifleurs, des ordinateurs, des PDA (banques de données) et d'autres moyens consacrés pour cette opération de grande envergure, visant particulièrement à consolider le sentiment de sécurité chez le citoyen. « Ce sont des mesures sécuritaires préventives et dissuasives », a fait savoir, quelques secondes avant le départ, le Commissaire principal, chargé de communication à la Sûreté de wilaya d'Alger, M. Samir Khaoua. Le premier point à être inspecté, dans la localité de Zéralda, était celui du nouveau lotissement « Iswal Kouider ». Des jeunes ont été fouillés et des moyens de locomotions passés au peigne fin. Les habitants, pour leur part, étaient partagés entre le sentiment d'être rassurés de voir les autorités sécuriser leur quartier et curieux de savoir ce qui se passait réellement.
«Dispersez vous et laissez nous travaillez» lança un policier à l'adresse des «spectateurs» tout en guettant leur réaction. «Le sentiment de peur que suscite notre présence pourraitinciter certains à se dénoncer eux mêmes à travers leur actes», nous précise un policier.
«Que se passe-t-il ? », demanda un jeune. Une fois l'opération expliquée, le jeune n'hésita pas à apporter son soutient à ce genre d'initiatives.
D'autres, par contre, ne voyaient pas l'intérêt de cette opération. Les policiers pour leurs part étaient très confiants quant à la réussite de leur «stratégie». Quelques seconde nous ont suffit pour en avoir la confirmation. Au grand étonnement des présents, le groupe de policier s'est subitement dirigé vers la cité des 1000 logements connue pour ses nombreuses issues dudit lotissement. «D'après nos informations c'est par là que s'enfuient nos suspects», précise-t-on. Il faut dire que la présence des policiers dans la localité et les petits bois limitrophes est synonyme de fuite pour les dealers et autres malfaiteurs impliqués dans les crimes et infractions. En effet, le barrage, situé à la sorite de la localité, a connu un nombre considérable de voitures venant des points noirs visités. « Notre présence provoque la fuite des suspects », souligne un élément. Outre ce piège, « nos éléments en civil sont postés dans les bois », précisa Khaoua. Parmi les personnes, qui sont tombées dans ce piège, figure un jeune d'à peine 25 ans qui était en possession de stupéfiants. Même si la quantité saisie est infime, « elle nous conduira au gros lot » a-t-il fait entendre. Pour ce qui est de Staouéli, zone touristique et limitrophe à la résidence d'Etat Club des Pins, des barrages, renforcés par la brigade canine et d'autres moyens, étaient au rendez vous, malgré que le mercure affichait 7°. Le « Labrador » (chien de chasse), présent dans un des points de contrôle de la région, était, malgré sa vigilance, prêt à jouer avec nous ! « Dès qu'il détecte une anomalie, je le récompense en lui donnant sa poupée pour qu'il joue avec », explique son maître fièrement, un sourire sur le visage. Concernant cette région, qui a ses propres caractéristiques, « les crimes et délits enregistrés différent d'une saison à une autre » mentionne Khaoua ajoutant que « nous avons pour chaque région sa propre stratégie ». Le groupe chargé de Zéralda était le premier à accomplir sa mission. Ceux de Bab El Oued et Chéraga ont regagné leurs locaux à minuit. Ils étaient certes épuisés mais surtout satisfaits de leur travail. Ces agents, ayant balayé les 3 zones, ont identifié 958 individus, dont 34 arrêtés, impliqués pour différents délits, ainsi que la vérification de plus de 880 moyens de locomotions. Leur mission a pris fin mais sûrement pas leur lutte.


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