Un bateau cargo algérien a été détourné dans la journée de samedi dernier par des pirates somaliens peu de temps après son départ à 280 km au sud-est du port de Salalah (Oman) sur son chemin vers Dar-es-Salaam, en Tanzanie. Un bateau cargo algérien a été détourné dans la journée de samedi dernier par des pirates somaliens peu de temps après son départ à 280 km au sud-est du port de Salalah (Oman) sur son chemin vers Dar-es-Salaam, en Tanzanie. Le céréalier « Blida », dont l'équipage est composé de 27 personnes, compte également parmi son personnel des Philippins et des Ukrainiens a indiqué, hier, l'EUNAVFOR Somalia, la mission de l'Union européenne pour la lutte contre la piraterie. Cette même mission a expliqué, qu'à ce stade, les détails relatifs aux circonstances de l'attaque ne sont encore pas connus. Le vraquier « Blida », d'une capacité de 12.829 tonnes chargé du transport d'une cargaison de clinker, est le premier bateau algérien à être victime d'une attaque des pirates somaliens. Il est à signaler que les attaques contre les navires dans cette zone de l'océan indien ont repris ces derniers mois après une certaine période d'accalmie. A ce jour, selon les chiffres communiqués par la mission européenne de lutte contre la piraterie, ils seraient 28 navires avec plus de 654 otages à être actuellement aux mains des pirates. Les conditions de détention selon les témoignages des rescapés sont des plus déplorables, sans compter le harcèlement physique et moral subi par les otages. Les ravisseurs exigent le paiement de rançons dont le montant s'élève à des millions de dollars en contrepartie de la libération des otages. Plusieurs pays ont été obligés de payer ces rançons. Le dernier à être relâché, en fin décembre dernier, est le chimiquier allemand, composé de 22 hommes. Les pirates somaliens ont reçu en échange la somme de 5,5 millions de dollars. La piraterie en haute mer est ainsi devenue une pratique très lucrative pour les ravisseurs. Ce qui constitue, aujourd'hui, une réelle menace à la sécurité de la navigation et à l'approvisionnement. Ainsi, plus de 4.000 actes de piraterie ont été enregistrés au cours des vingt dernières années. Rien qu'en 2009, environ 159 navires ont subi des attaques et 1.052 marins pris en otage dont 8 ont été tués. Actuellement, il y a 21 navires et 480 marins en otage, selon le rapport établi par les Nations unies. Plusieurs efforts sont consentis par la communauté internationale pour lutter efficacement contre les pirates en haute mer, principalemen, dans cette partie de l'océan indien où le plus grand nombre d'attaques a été recensé. Pour sa part, rappelle-t-on, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a récemment proposé des options en vue de juger les pirates dans une juridiction nationale ou régionale au tribunal international. A ce propos, il a chargé son conseiller spécial, le Français Jack Lang, de faire des propositions qu'il doit rendre au courant de ce mois de janvier. Au mois de décembre de l'année dernière, neuf pirates somaliens ont été arrêtés aux larges des Seychelles et condamnés à 22 ans de prison. Les Seychelles, un archipel de l'océan indien, sont devenus cette année le deuxième pays du littoral de l'Océan Indien, après le Kenya, à avoir accepté de juger les pirates arrêtés en haute mer par les forces maritimes internationales. Cet archipel a bénéficié d'un don de l'Union européenne de 3 millions d'euros pour l'aider à lutter contre la piraterie. Le céréalier « Blida », dont l'équipage est composé de 27 personnes, compte également parmi son personnel des Philippins et des Ukrainiens a indiqué, hier, l'EUNAVFOR Somalia, la mission de l'Union européenne pour la lutte contre la piraterie. Cette même mission a expliqué, qu'à ce stade, les détails relatifs aux circonstances de l'attaque ne sont encore pas connus. Le vraquier « Blida », d'une capacité de 12.829 tonnes chargé du transport d'une cargaison de clinker, est le premier bateau algérien à être victime d'une attaque des pirates somaliens. Il est à signaler que les attaques contre les navires dans cette zone de l'océan indien ont repris ces derniers mois après une certaine période d'accalmie. A ce jour, selon les chiffres communiqués par la mission européenne de lutte contre la piraterie, ils seraient 28 navires avec plus de 654 otages à être actuellement aux mains des pirates. Les conditions de détention selon les témoignages des rescapés sont des plus déplorables, sans compter le harcèlement physique et moral subi par les otages. Les ravisseurs exigent le paiement de rançons dont le montant s'élève à des millions de dollars en contrepartie de la libération des otages. Plusieurs pays ont été obligés de payer ces rançons. Le dernier à être relâché, en fin décembre dernier, est le chimiquier allemand, composé de 22 hommes. Les pirates somaliens ont reçu en échange la somme de 5,5 millions de dollars. La piraterie en haute mer est ainsi devenue une pratique très lucrative pour les ravisseurs. Ce qui constitue, aujourd'hui, une réelle menace à la sécurité de la navigation et à l'approvisionnement. Ainsi, plus de 4.000 actes de piraterie ont été enregistrés au cours des vingt dernières années. Rien qu'en 2009, environ 159 navires ont subi des attaques et 1.052 marins pris en otage dont 8 ont été tués. Actuellement, il y a 21 navires et 480 marins en otage, selon le rapport établi par les Nations unies. Plusieurs efforts sont consentis par la communauté internationale pour lutter efficacement contre les pirates en haute mer, principalemen, dans cette partie de l'océan indien où le plus grand nombre d'attaques a été recensé. Pour sa part, rappelle-t-on, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a récemment proposé des options en vue de juger les pirates dans une juridiction nationale ou régionale au tribunal international. A ce propos, il a chargé son conseiller spécial, le Français Jack Lang, de faire des propositions qu'il doit rendre au courant de ce mois de janvier. Au mois de décembre de l'année dernière, neuf pirates somaliens ont été arrêtés aux larges des Seychelles et condamnés à 22 ans de prison. Les Seychelles, un archipel de l'océan indien, sont devenus cette année le deuxième pays du littoral de l'Océan Indien, après le Kenya, à avoir accepté de juger les pirates arrêtés en haute mer par les forces maritimes internationales. Cet archipel a bénéficié d'un don de l'Union européenne de 3 millions d'euros pour l'aider à lutter contre la piraterie.