La cité est composée d'une cinquantaine d'immeubles, la plupart sont dotés de dix étages, on imagine donc aisément le nombre d'habitants abrités par ces bâtiments. Le va-et-vient incessant nécessite, de l'avis de tous, un entretien régulier et même plusieurs personnes pour s'occuper du nettoyage des lieux. La cité est composée d'une cinquantaine d'immeubles, la plupart sont dotés de dix étages, on imagine donc aisément le nombre d'habitants abrités par ces bâtiments. Le va-et-vient incessant nécessite, de l'avis de tous, un entretien régulier et même plusieurs personnes pour s'occuper du nettoyage des lieux. Même si les locataires et les commerçants installés à la cité 08-Mai-1945 à Bab Ezzouar s'acquittent rubis sur l'ongle des charges, ils sont loin de bénéficier des services pour lesquels ils ont payé. Bien sûr il n'y a pas de concierge, pourtant indispensable pour surveiller et protéger les lieux de toute intrusion ou dépassement. Les familles, résidant au sein de cette cité n'arrivent vraiment pas à trouver de solution au problème de l'insalubrité et même de l'insécurité qui minent leur quotidien. La cité est composée de cinquante immeubles, la plupart dotés de dix étages, on imagine aisément le nombre d'habitants qu'abritent ces bâtiments. Le va-et-vient incessant nécessite, de l'avis de tous, un entretien régulier et plusieurs personnes por s'occuper du nettoyage des lieux. Cette tâche est dévolue aux services de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). Pour ce faire les familles se doivent de payer mensuellement 200 DA qui sont censés être utilisés pour payer le salaire des agents de néttoyage. Donc même si les habitants sont obligés de payer cette somme à chaque échéance, les services de nettoyage sont loin d'être réguliers et les agents d'entretien et de nettoyage recrutés repartent, à chaque fois, au bout de deux trois mois. Est-ce l'état des lieux ou la charge de travail qui les rebutent, toujours est-il qu'ils repartent aussi vite qu'ils sont arrivés. Ce qui ne manque pas de soulever des tas d'interrogations au sein des familles. « En ce qui concerne uniquement notre immeuble, chaque foyer paye 200 DA par mois, ce qui nous donne une moyenne de 10.000 DA. Cette somme devrait être suffisante pour deux ou trois heures de travail dans la journée », nous dit un habitant. Notre interlocuteur continue ses explications ajoutant : « Il faut savoir qu'une femme de ménage prend en charge plus de deux bâtiments. Donc le calcul est rapidement fait ». Les familles s'élèvent de ce fait contre la mauvaise gestion de ce créneau par l'OPGI. Il est à noter que certains immeubles sont restés sans femme de ménage pour des périodes dépassant parfois six mois. Les habitants nous affirment qu'ils se sont déplacés au siège de l'OPGI pour exposer ce problème, mais avouent que jusque là aucune retombée positive. Ils pensent même à recourir à la solution extrême, soit ne plus payer les 200 DA, cela tant qu'ils n'aurant pas le service qui va avec. Ami Tahar nous a avoué : «J'ai averti les agents de l'Office de promotion et de gestion immobière que je ne comptais plus payer mes charges. Ils m'ont répondu que je n'ai pas le choix que de continuer à payer. On m'a expliqué que je risquais même de me retrouver devant un tribunal pour défaut de paiement». Cette menace a un peu refroidi les velleités de révolte des familles qui ne veulent pas avoir affaire à la justice, mais simplement vivre dans un cadre salubre et en conformité avec les charges qu'ils sont tenus de payer bon gré mal gré. Mais la réalité est ainsi, l'Office de promotion et de gestion immobilière continue d'encaisser les charges et les femmes de ménages continuent elles de défiler à une vitesse folle avec des périodes de transition où l'insalubrité s'installe à demeure. Les femmes de ménage, quand il y en a, viennent une fois par semaine, ce qui est loin d'être suffisant. Les immeubles donnent ainsi l'impression de n'être jamais nettoyés, à l'exception du jour de passage de l'agent d'entretien. Une habitante de l'immeuble 66 s'expliqué à ce propos. Elle nous dira : «Quand les femmes de ménage passent la serpillière, elles le font trop rapidement et sans se préoccuper si c'est bien fait ou non. La plupart d'entres elles laissent le sol totalement crasseux. Peut-être même pire qu' auparavant». Que peut-on dire de plus concernant la situation désolante de cette cité et de ses habitants. Leurs conditions de vie se dégradent chaque jour un peu plus, et apparemment ils n'ont d' autre choix que de retrousser les manches et de se mettre eux-mêmes au nettoyage. À eux le seau et la serpillière alors qu'ils payent pour que ce travail soit fait. Même si les locataires et les commerçants installés à la cité 08-Mai-1945 à Bab Ezzouar s'acquittent rubis sur l'ongle des charges, ils sont loin de bénéficier des services pour lesquels ils ont payé. Bien sûr il n'y a pas de concierge, pourtant indispensable pour surveiller et protéger les lieux de toute intrusion ou dépassement. Les familles, résidant au sein de cette cité n'arrivent vraiment pas à trouver de solution au problème de l'insalubrité et même de l'insécurité qui minent leur quotidien. La cité est composée de cinquante immeubles, la plupart dotés de dix étages, on imagine aisément le nombre d'habitants qu'abritent ces bâtiments. Le va-et-vient incessant nécessite, de l'avis de tous, un entretien régulier et plusieurs personnes por s'occuper du nettoyage des lieux. Cette tâche est dévolue aux services de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). Pour ce faire les familles se doivent de payer mensuellement 200 DA qui sont censés être utilisés pour payer le salaire des agents de néttoyage. Donc même si les habitants sont obligés de payer cette somme à chaque échéance, les services de nettoyage sont loin d'être réguliers et les agents d'entretien et de nettoyage recrutés repartent, à chaque fois, au bout de deux trois mois. Est-ce l'état des lieux ou la charge de travail qui les rebutent, toujours est-il qu'ils repartent aussi vite qu'ils sont arrivés. Ce qui ne manque pas de soulever des tas d'interrogations au sein des familles. « En ce qui concerne uniquement notre immeuble, chaque foyer paye 200 DA par mois, ce qui nous donne une moyenne de 10.000 DA. Cette somme devrait être suffisante pour deux ou trois heures de travail dans la journée », nous dit un habitant. Notre interlocuteur continue ses explications ajoutant : « Il faut savoir qu'une femme de ménage prend en charge plus de deux bâtiments. Donc le calcul est rapidement fait ». Les familles s'élèvent de ce fait contre la mauvaise gestion de ce créneau par l'OPGI. Il est à noter que certains immeubles sont restés sans femme de ménage pour des périodes dépassant parfois six mois. Les habitants nous affirment qu'ils se sont déplacés au siège de l'OPGI pour exposer ce problème, mais avouent que jusque là aucune retombée positive. Ils pensent même à recourir à la solution extrême, soit ne plus payer les 200 DA, cela tant qu'ils n'aurant pas le service qui va avec. Ami Tahar nous a avoué : «J'ai averti les agents de l'Office de promotion et de gestion immobière que je ne comptais plus payer mes charges. Ils m'ont répondu que je n'ai pas le choix que de continuer à payer. On m'a expliqué que je risquais même de me retrouver devant un tribunal pour défaut de paiement». Cette menace a un peu refroidi les velleités de révolte des familles qui ne veulent pas avoir affaire à la justice, mais simplement vivre dans un cadre salubre et en conformité avec les charges qu'ils sont tenus de payer bon gré mal gré. Mais la réalité est ainsi, l'Office de promotion et de gestion immobilière continue d'encaisser les charges et les femmes de ménages continuent elles de défiler à une vitesse folle avec des périodes de transition où l'insalubrité s'installe à demeure. Les femmes de ménage, quand il y en a, viennent une fois par semaine, ce qui est loin d'être suffisant. Les immeubles donnent ainsi l'impression de n'être jamais nettoyés, à l'exception du jour de passage de l'agent d'entretien. Une habitante de l'immeuble 66 s'expliqué à ce propos. Elle nous dira : «Quand les femmes de ménage passent la serpillière, elles le font trop rapidement et sans se préoccuper si c'est bien fait ou non. La plupart d'entres elles laissent le sol totalement crasseux. Peut-être même pire qu' auparavant». Que peut-on dire de plus concernant la situation désolante de cette cité et de ses habitants. Leurs conditions de vie se dégradent chaque jour un peu plus, et apparemment ils n'ont d' autre choix que de retrousser les manches et de se mettre eux-mêmes au nettoyage. À eux le seau et la serpillière alors qu'ils payent pour que ce travail soit fait.