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Incursion au sein d'un monde parralèle
Sidi Yahia, Magasins de luxe et enseignes internationale
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 01 - 2011

Certaines femmes sont capables, pour les plus raisonnables, de consacrer jusqu'à 50% de leurs salaire pour des soins de beauté dans des SPA et instituts de beauté qui proposent tous, le must des soins rajeunissant, raffermissant, anti-cellulite, anti-âge...
Certaines femmes sont capables, pour les plus raisonnables, de consacrer jusqu'à 50% de leurs salaire pour des soins de beauté dans des SPA et instituts de beauté qui proposent tous, le must des soins rajeunissant, raffermissant, anti-cellulite, anti-âge...
Beaucoup d'Algérois ne connaissent pas ou n'ont jamais osé franchir la frontière les séparant du monde de la mode et du luxe. Et pourtant ce monde du rutilant, du raffinenent et du luxe nous en recevons les effluves en passant par certains quartiers réputés pour être les hauts lieux de la mode et du luxe : Sidi Yahia en est l'exemple le plus illustratif. Les amateurs de luxe ne regardent pas à la dépense et peuvent depenser des sommes incroyables pour assouvir leur envie d'un produit.
Bien sûrdans ce monde-là on retrouve la jeunesse dorée, née avec une cuillère en or dans la bouche, mais il y a les autres, ceux qui sacrifient le salaire d'un mois de labeur pour pouvoir s'offrir le parfum tant convoité ou le chemisier de ses rêves. Les femmes sont capables, pour les plus raisonnables, de consacrer jusqu'à 50% de leurs salaire à des soins de beauté dans des SPA et instituts de beauté qui proposent tous, le meilleur des soins rajeunissant, raffermissant, anti-cellulite, anti-âge... Le gérant d'un magasin d'une très grande marque de cosmétiques à Sidi Yahia nous dira : « Mes produits s'écoulent très vite. Ma clientèle est diversifiée, aussi bien filles que garçons achètent mes parfums, crèmes, etc. Mes ventes ont connu en un laps de temps très court 15% de hausse et mes bénéfices sont en hausse de 40%. Les marques que nous représentons ne sont plus à présenter, et pour cela nous avons réussi à fidéliser notre clientèle qui à son tour nous ramène constammenet de nouveaux clients », nous explique notre interlocuteur.
Sidi-Yahia, cette localité encore inconnue il y a quelques années, a réussi à s'imposer comme la capitale du luxe et le rendez-vous incontournable de tous les branchés de la capitale. Cette localité s'est transformée en la mecque du luxe et du prestige : boutiques de mode, enseignes internationales, restaurants «in» attirent jour et nuit cette jeunesse dorée et les nombreux "courtisans" qui gravitent autour de ces papillons dorés. Les rues Didouche-Mourad ou encore Larbi- Ben-M'hidi sont détrônés et sont devenus «has been», dorénavant il est de bon ton de se rendre à Sidi Yahia pour rester dans l'air du temps. Leïla et sa fille font partie de ces personnes férues des marques et produits de luxe : « Je suis venu avec maman parce qu'elle a une meilleure idée du produit que je veux acheter », nous explique l'adolescente. Cette dernière veut acheter l'un des précieux parfums proposés dans cette boutique et dont le moins cher vaut la bagatelle de 9.000DA. «Oui, en effet, les prix peuvent surprendre, mais quand il s'agit de marque connue je vous assure que c'est sans hésitation que je débourse, surtout pour mon unique enfant !», nous confie avec fierté Leïla.
Leïla n'est pas la seule dans ce cas, ils sont ainsi très nombreux à sacrifier au diktat des marques et du luxe. On rentre de notre incursion dans ce royaume du raffinement avec le sentiment avoir été des intrus dans un monde où penser au pouvoir d'achat ou au prix de la patate est déplacé et quasiment indécent.
Beaucoup d'Algérois ne connaissent pas ou n'ont jamais osé franchir la frontière les séparant du monde de la mode et du luxe. Et pourtant ce monde du rutilant, du raffinenent et du luxe nous en recevons les effluves en passant par certains quartiers réputés pour être les hauts lieux de la mode et du luxe : Sidi Yahia en est l'exemple le plus illustratif. Les amateurs de luxe ne regardent pas à la dépense et peuvent depenser des sommes incroyables pour assouvir leur envie d'un produit.
Bien sûrdans ce monde-là on retrouve la jeunesse dorée, née avec une cuillère en or dans la bouche, mais il y a les autres, ceux qui sacrifient le salaire d'un mois de labeur pour pouvoir s'offrir le parfum tant convoité ou le chemisier de ses rêves. Les femmes sont capables, pour les plus raisonnables, de consacrer jusqu'à 50% de leurs salaire à des soins de beauté dans des SPA et instituts de beauté qui proposent tous, le meilleur des soins rajeunissant, raffermissant, anti-cellulite, anti-âge... Le gérant d'un magasin d'une très grande marque de cosmétiques à Sidi Yahia nous dira : « Mes produits s'écoulent très vite. Ma clientèle est diversifiée, aussi bien filles que garçons achètent mes parfums, crèmes, etc. Mes ventes ont connu en un laps de temps très court 15% de hausse et mes bénéfices sont en hausse de 40%. Les marques que nous représentons ne sont plus à présenter, et pour cela nous avons réussi à fidéliser notre clientèle qui à son tour nous ramène constammenet de nouveaux clients », nous explique notre interlocuteur.
Sidi-Yahia, cette localité encore inconnue il y a quelques années, a réussi à s'imposer comme la capitale du luxe et le rendez-vous incontournable de tous les branchés de la capitale. Cette localité s'est transformée en la mecque du luxe et du prestige : boutiques de mode, enseignes internationales, restaurants «in» attirent jour et nuit cette jeunesse dorée et les nombreux "courtisans" qui gravitent autour de ces papillons dorés. Les rues Didouche-Mourad ou encore Larbi- Ben-M'hidi sont détrônés et sont devenus «has been», dorénavant il est de bon ton de se rendre à Sidi Yahia pour rester dans l'air du temps. Leïla et sa fille font partie de ces personnes férues des marques et produits de luxe : « Je suis venu avec maman parce qu'elle a une meilleure idée du produit que je veux acheter », nous explique l'adolescente. Cette dernière veut acheter l'un des précieux parfums proposés dans cette boutique et dont le moins cher vaut la bagatelle de 9.000DA. «Oui, en effet, les prix peuvent surprendre, mais quand il s'agit de marque connue je vous assure que c'est sans hésitation que je débourse, surtout pour mon unique enfant !», nous confie avec fierté Leïla.
Leïla n'est pas la seule dans ce cas, ils sont ainsi très nombreux à sacrifier au diktat des marques et du luxe. On rentre de notre incursion dans ce royaume du raffinement avec le sentiment avoir été des intrus dans un monde où penser au pouvoir d'achat ou au prix de la patate est déplacé et quasiment indécent.


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