Au moins 50 personnes ont été tuées et 150 blessées, hier, dans un attentat à Tikrit, à 160 km au nord de Baghdad. «Un kamikaze a fait détoner sa ceinture d'explosifs devant un centre de recrutement de la police», a déclaré un responsable de la police. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière en Irak depuis le 31 octobre, date à laquelle un commando armé avait pris d'assaut en pleine messe la cathédrale syriaque catholique de Baghdad, tuant 44 fidèles et deux prêtres. Les cinq membres du commando avaient péri, de même que sept membres des forces de sécurité. Cette attaque avait été revendiquée par l'Etat islamique en Irak, branche irakienne d'Al-Qaida. Les violences avaient semblé diminuer en Irak avec la conclusion en novembre d'un accord de partage de pouvoir entre les différents mouvements politiques irakiens qui a permis la formation le 21 décembre d'un nouveau gouvernement, après neuf mois de crise politique. Novembre et décembre 2010 ont été les deux mois les moins meurtriers de l'année pour les Irakiens, selon des chiffres transmis par les ministères. La province de Salahouddine, d'où est originaire la famille de Saddam Hussein, continue d'être le théâtre de fréquents attentats commis par des insurgés sunnites en lutte contre les autorités de Baghdad, où dominent les chiites. Tikrit est une ville à prédominance sunnite. Cet attentat vient rappeler que la police et l'armée irakiennes, qui sont seules chargées des missions de sécurité en Irak depuis la fin de la mission de combat de l'armée américaine le 31 août 2010, demeurent des cibles privilégiées des mouvements insurgés. Le 17 août, un kamikaze s'était fait exploser aux abords d'un centre de recrutement de l'armée à Baghdad, faisant 59 morts et plus de 125 blessés. Cette attaque avait été revendiquée par Al-Qaida. Au moins 50 personnes ont été tuées et 150 blessées, hier, dans un attentat à Tikrit, à 160 km au nord de Baghdad. «Un kamikaze a fait détoner sa ceinture d'explosifs devant un centre de recrutement de la police», a déclaré un responsable de la police. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière en Irak depuis le 31 octobre, date à laquelle un commando armé avait pris d'assaut en pleine messe la cathédrale syriaque catholique de Baghdad, tuant 44 fidèles et deux prêtres. Les cinq membres du commando avaient péri, de même que sept membres des forces de sécurité. Cette attaque avait été revendiquée par l'Etat islamique en Irak, branche irakienne d'Al-Qaida. Les violences avaient semblé diminuer en Irak avec la conclusion en novembre d'un accord de partage de pouvoir entre les différents mouvements politiques irakiens qui a permis la formation le 21 décembre d'un nouveau gouvernement, après neuf mois de crise politique. Novembre et décembre 2010 ont été les deux mois les moins meurtriers de l'année pour les Irakiens, selon des chiffres transmis par les ministères. La province de Salahouddine, d'où est originaire la famille de Saddam Hussein, continue d'être le théâtre de fréquents attentats commis par des insurgés sunnites en lutte contre les autorités de Baghdad, où dominent les chiites. Tikrit est une ville à prédominance sunnite. Cet attentat vient rappeler que la police et l'armée irakiennes, qui sont seules chargées des missions de sécurité en Irak depuis la fin de la mission de combat de l'armée américaine le 31 août 2010, demeurent des cibles privilégiées des mouvements insurgés. Le 17 août, un kamikaze s'était fait exploser aux abords d'un centre de recrutement de l'armée à Baghdad, faisant 59 morts et plus de 125 blessés. Cette attaque avait été revendiquée par Al-Qaida.