Le mouvement Ennahda s'est montré très critique vis-à-vis de la situation qui prévaut dans le pays tout en appelant à la nécessité d'aller de l'avant dans processus relatif à la conservation de la démocratie et des libertés collectives et individuelles. Et, dans le but de favoriser cette perspective, le mouvement compte lancer une initiative dont le contenu sera adressé aux plus hautes autorités du pays. «Nous comptons, en effet, saisir le président de la République» a indiqué, hier, le secrétaire général du mouvement, Fatah Rebai avant de préciser que les grandes lignes de cette initiative seront finalisées lors de l'atelier qui sera organisé le 5 février prochain et qui verra la participation des cadres du parti. Fatah Rebai, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée au siège national du mouvement, a balayé d'un revers de la main la thèse selon laquelle la crise que traverse l'Algérie est uniquement d'ordre social en soutenant «qu'elle est multidimensionnelle puisqu'elle est aussi d'ordre politique et économique». A l'évidence, le conférencier pointera un doigt accusateur en direction du pouvoir qui «assume l'entière responsabilité de cette situation» puisque, selon ses propos, «la réalité nous confirme que l'incapacité du système de gouvernance à gérer les affaires du pays et prendre en charge les préoccupations des citoyens alors la bureaucratie est toujours pesante». Le premier responsable d'Enahda a, après avoir expressément revendiqué la levée de l'état d'urgence, aussi dénoncé la poursuite de «la marginalisation politique des partis et la propagation du fléau de la corruption». Revenant sur les derniers événements connus par l'Algérie au début du mois en cours, Fatah Rebai a demandé la constitution d'une commission d'enquête pour faire toute la lumière sur les causes réelles qui ont poussé une partie de la jeunesse à manifester et dire tout son ras-le-bol. Rappelons qu'au cours de ces émeutes deux personnes ont trouvé la mort alors que les degrés occasionnés aux infrastructures publiques ou privés ont été importants. Le mouvement Ennahda, qui semble d'ores et déjà s'inscrire en droite ligne des prochaines joutes électorales, prévues dans le courant de l'année prochaine, n'a pas manqué de demander au pouvoir d'assainir la situation et de préparer le terrain afin que ces élections législatives et locales puissent être transparentes et propres. Fatah Rebai, interpellé sur la dernière tentative de marche initiée par le RCD et qui a été empêchée, n'a pas voulu trop s'étaler sur la question se contentant de dire que «ce parti, qui dispose d'un agrément, est libre dans ses positions». Par contre, il n'a pas manqué d'adresser des petites fléchettes à l'endroit des deux partis islamistes, en l'occurrence le MSP et El Islah, qui ont lancé chacun une initiative politique. «Certes nous avons reçu une délégation d'El Islah mais, franchement, nous aurions souhaité en débattre d'abord avec les responsables de ce mouvement au lieu d'apprendre la nouvelle par le biais de la presse» a-t-il souligné et, dans la foulée, il dira que «certains doivent clarifier leur position car l'on ne peut avoir un pied au pouvoir et un autre dans l'opposition». L'allusion au MSP est on ne peut plus claire. K. H. Le mouvement Ennahda s'est montré très critique vis-à-vis de la situation qui prévaut dans le pays tout en appelant à la nécessité d'aller de l'avant dans processus relatif à la conservation de la démocratie et des libertés collectives et individuelles. Et, dans le but de favoriser cette perspective, le mouvement compte lancer une initiative dont le contenu sera adressé aux plus hautes autorités du pays. «Nous comptons, en effet, saisir le président de la République» a indiqué, hier, le secrétaire général du mouvement, Fatah Rebai avant de préciser que les grandes lignes de cette initiative seront finalisées lors de l'atelier qui sera organisé le 5 février prochain et qui verra la participation des cadres du parti. Fatah Rebai, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée au siège national du mouvement, a balayé d'un revers de la main la thèse selon laquelle la crise que traverse l'Algérie est uniquement d'ordre social en soutenant «qu'elle est multidimensionnelle puisqu'elle est aussi d'ordre politique et économique». A l'évidence, le conférencier pointera un doigt accusateur en direction du pouvoir qui «assume l'entière responsabilité de cette situation» puisque, selon ses propos, «la réalité nous confirme que l'incapacité du système de gouvernance à gérer les affaires du pays et prendre en charge les préoccupations des citoyens alors la bureaucratie est toujours pesante». Le premier responsable d'Enahda a, après avoir expressément revendiqué la levée de l'état d'urgence, aussi dénoncé la poursuite de «la marginalisation politique des partis et la propagation du fléau de la corruption». Revenant sur les derniers événements connus par l'Algérie au début du mois en cours, Fatah Rebai a demandé la constitution d'une commission d'enquête pour faire toute la lumière sur les causes réelles qui ont poussé une partie de la jeunesse à manifester et dire tout son ras-le-bol. Rappelons qu'au cours de ces émeutes deux personnes ont trouvé la mort alors que les degrés occasionnés aux infrastructures publiques ou privés ont été importants. Le mouvement Ennahda, qui semble d'ores et déjà s'inscrire en droite ligne des prochaines joutes électorales, prévues dans le courant de l'année prochaine, n'a pas manqué de demander au pouvoir d'assainir la situation et de préparer le terrain afin que ces élections législatives et locales puissent être transparentes et propres. Fatah Rebai, interpellé sur la dernière tentative de marche initiée par le RCD et qui a été empêchée, n'a pas voulu trop s'étaler sur la question se contentant de dire que «ce parti, qui dispose d'un agrément, est libre dans ses positions». Par contre, il n'a pas manqué d'adresser des petites fléchettes à l'endroit des deux partis islamistes, en l'occurrence le MSP et El Islah, qui ont lancé chacun une initiative politique. «Certes nous avons reçu une délégation d'El Islah mais, franchement, nous aurions souhaité en débattre d'abord avec les responsables de ce mouvement au lieu d'apprendre la nouvelle par le biais de la presse» a-t-il souligné et, dans la foulée, il dira que «certains doivent clarifier leur position car l'on ne peut avoir un pied au pouvoir et un autre dans l'opposition». L'allusion au MSP est on ne peut plus claire. K. H.