Le volume de production laitière obtenu en 2010 dans la wilaya de Tizi-Ouzou a été jaugé à plus de 94 millions de litres, soit une évolution d'environ 15 % par rapport à la campagne précédente, selon une estimation de la Direction des services agricoles (DSA). Le volume de production laitière obtenu en 2010 dans la wilaya de Tizi-Ouzou a été jaugé à plus de 94 millions de litres, soit une évolution d'environ 15 % par rapport à la campagne précédente, selon une estimation de la Direction des services agricoles (DSA). Ce volume représente un "écart positif" de plus de 12 millions de litres par rapport à l'objectif du contrat de performance assigné pour la filière, a-t-on précisé de même source. La production laitière bovine a atteint près de 83 millions de litres, soit un taux de 88% du volume global, et une augmentation de plus de 10 millions de litres comparativement à la campagne agricole précédente, a indiqué le responsable de l'Organisation de la production agricole et de l'appui technique (OPAT) au niveau de la DSA. Cette évolution de la production lactaire bovine est "la résultante directe de l'accroissement du cheptel de vaches laitières atteignant actuellement 39.424 têtes, dont 922 acquises en 2010", a noté M.Chebbah, estimant le rendement moyen d'une traite à 7 litres/jour par vache. Le gros des effectifs est concentré dans la vallée du Sébaou, encaissée entre Fréha et Tadmaït, et considérée comme le bassin laitier de la région. Le reste de la production de lait, soit un volume de plus de 11 millions de litres, est fourni par les cheptels ovins et caprins, dans des proportions respectives de 3 et 8 millions de litres, est-il précisé. Une grande partie de cette production est à usage domestique, l'autre est destinée pour des fromageries artisanales. Sur cette quantité globale produite en 2010, il en a été collecté, selon la DSA, une proportion de 38 % correspondant à plus de 36 millions de litres de lait cru de vache, soit une augmentation de 33 % par rapport à la saison précédente, et un taux de réalisation de 101 % de l'objectif arrêté au titre du contrat de performance, a-t-on relevé. Cet accroissement de la collecte du lait, qualifié de "significatif" par ce responsable, s'explique, selon lui, par "la nette amélioration du réseau de collecte" constitué de 37 collecteurs avec une capacité globale de 145.000 litres/jour, et de 10 centres de collecte de lait crû agréés pour une capacité de 104.000 litres/jour. L'autre facteur ayant concouru à l'amélioration de la collecte de cet aliment vital et complet a trait, selon la même source, à "l'augmentation du nombre d'éleveurs adhérant à ce programme de collecte", qui est passé de 1.223 éleveurs pour un effectif de 5.389 vaches laitières à 1.918 éleveurs pour 11.502 vaches laitières, avec un rendement moyen de 10,5 litres/jour par vache. Sur ces 36 millions de litres collectés, 28 millions ont été produits par des bovins laitiers modernes, représentant 70 % du cheptel concerné par ce programme de collecte, avec un total de 8.051 vaches, selon un décompte de la DSA, précisant que la différence (8 millions de litres) est issue du bovin laitier amélioré et local, soit un effectif de 3.451 vaches. En matière d'intégration, par les transformateurs, du lait crû de vache dans la production du lait pasteurisé conditionné (LPC), les statistiques de la DSA, pour la période considérée, font état de l'intégration d'un volume de 43.137,87 litres, équivalant à un taux de 12 % du volume du lait crû collecté. S'exprimant précédemment à l'APS au sujet de la destination du reste du lait crû collecté (32 millions de litres), le DSA avait fait savoir qu' "une partie est utilisée pour la fabrication des dérivés du lait, dont notamment le camembert, pour lequel la wilaya détient une part de production de l'ordre de pas moins de 80 % de différentes marques, intégrant le lait crû de vache à des taux divers". Il avait également souligné que "le problème de contrôle et d'estimation des quantités de lait crû intégrées, particulièrement pour le LPC produit à base de lait de vache et poudre, demeure toujours posé et ce, malgré l'assistance apportée à notre brigade par l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL)". Dans le cadre des actions initiées en 2010 pour le développement de la filière lait dans ses différents segments, la DSA a fait cas de, outre la création d'un centre de production de géniteurs bovins à Draâ Ben Khedda, d'une opération d'amélioration du patrimoine génétique ayant consisté en la réalisation de 25.076 inséminations artificielles, ainsi que la production de 776 vêles et 254 génisses, primées pour un total de près de 60 millions de dinars, sur le Fonds national de régulation de la production agricole ( FNPRA). Ce Fonds a consacré, pour l'année considérée, près de 654 millions de dinars, en tant que primes de soutien à la production, collecte et transformation du lait, a-t-on rappelé à la DSA. Ce volume représente un "écart positif" de plus de 12 millions de litres par rapport à l'objectif du contrat de performance assigné pour la filière, a-t-on précisé de même source. La production laitière bovine a atteint près de 83 millions de litres, soit un taux de 88% du volume global, et une augmentation de plus de 10 millions de litres comparativement à la campagne agricole précédente, a indiqué le responsable de l'Organisation de la production agricole et de l'appui technique (OPAT) au niveau de la DSA. Cette évolution de la production lactaire bovine est "la résultante directe de l'accroissement du cheptel de vaches laitières atteignant actuellement 39.424 têtes, dont 922 acquises en 2010", a noté M.Chebbah, estimant le rendement moyen d'une traite à 7 litres/jour par vache. Le gros des effectifs est concentré dans la vallée du Sébaou, encaissée entre Fréha et Tadmaït, et considérée comme le bassin laitier de la région. Le reste de la production de lait, soit un volume de plus de 11 millions de litres, est fourni par les cheptels ovins et caprins, dans des proportions respectives de 3 et 8 millions de litres, est-il précisé. Une grande partie de cette production est à usage domestique, l'autre est destinée pour des fromageries artisanales. Sur cette quantité globale produite en 2010, il en a été collecté, selon la DSA, une proportion de 38 % correspondant à plus de 36 millions de litres de lait cru de vache, soit une augmentation de 33 % par rapport à la saison précédente, et un taux de réalisation de 101 % de l'objectif arrêté au titre du contrat de performance, a-t-on relevé. Cet accroissement de la collecte du lait, qualifié de "significatif" par ce responsable, s'explique, selon lui, par "la nette amélioration du réseau de collecte" constitué de 37 collecteurs avec une capacité globale de 145.000 litres/jour, et de 10 centres de collecte de lait crû agréés pour une capacité de 104.000 litres/jour. L'autre facteur ayant concouru à l'amélioration de la collecte de cet aliment vital et complet a trait, selon la même source, à "l'augmentation du nombre d'éleveurs adhérant à ce programme de collecte", qui est passé de 1.223 éleveurs pour un effectif de 5.389 vaches laitières à 1.918 éleveurs pour 11.502 vaches laitières, avec un rendement moyen de 10,5 litres/jour par vache. Sur ces 36 millions de litres collectés, 28 millions ont été produits par des bovins laitiers modernes, représentant 70 % du cheptel concerné par ce programme de collecte, avec un total de 8.051 vaches, selon un décompte de la DSA, précisant que la différence (8 millions de litres) est issue du bovin laitier amélioré et local, soit un effectif de 3.451 vaches. En matière d'intégration, par les transformateurs, du lait crû de vache dans la production du lait pasteurisé conditionné (LPC), les statistiques de la DSA, pour la période considérée, font état de l'intégration d'un volume de 43.137,87 litres, équivalant à un taux de 12 % du volume du lait crû collecté. S'exprimant précédemment à l'APS au sujet de la destination du reste du lait crû collecté (32 millions de litres), le DSA avait fait savoir qu' "une partie est utilisée pour la fabrication des dérivés du lait, dont notamment le camembert, pour lequel la wilaya détient une part de production de l'ordre de pas moins de 80 % de différentes marques, intégrant le lait crû de vache à des taux divers". Il avait également souligné que "le problème de contrôle et d'estimation des quantités de lait crû intégrées, particulièrement pour le LPC produit à base de lait de vache et poudre, demeure toujours posé et ce, malgré l'assistance apportée à notre brigade par l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL)". Dans le cadre des actions initiées en 2010 pour le développement de la filière lait dans ses différents segments, la DSA a fait cas de, outre la création d'un centre de production de géniteurs bovins à Draâ Ben Khedda, d'une opération d'amélioration du patrimoine génétique ayant consisté en la réalisation de 25.076 inséminations artificielles, ainsi que la production de 776 vêles et 254 génisses, primées pour un total de près de 60 millions de dinars, sur le Fonds national de régulation de la production agricole ( FNPRA). Ce Fonds a consacré, pour l'année considérée, près de 654 millions de dinars, en tant que primes de soutien à la production, collecte et transformation du lait, a-t-on rappelé à la DSA.