Le taux d'inflation en Algérie a atteint 3,9% en 2010, contre 5,7% en 2009 et 4,8% en 2008, a appris mardi l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Les prix à la consommation ont augmenté de 2,7%, situant l'évolution annuelle en 2010 à 3,9%, a expliqué l'Office, soulignant que taux, qui reste en deçà de celui relevé en 2009 (5,7%) et légèrement supérieur à celui prévu par la loi de finances 2010 (3,5%), "est le résultat de la nette décélération du rythme de hausse observée, notamment pour les produits agricoles frais". Cette variation est due notamment à une hausse "relativement importante" des prix des biens alimentaires (4,2%), avec notamment 2,11% pour les produits agricoles frais et 6,04% pour les produits alimentaires industriels, selon l'ONS. En effet, le taux d'accroissement des produits agricoles frais, qui était de +20,5% en 2009, passe à +6,1% au 1er semestre 2010 pour atteindre +2,11% en 2010, explique l'office. Quant aux prix des produits manufacturés, ils ont augmenté de 4,04% alors que ceux des services ont progressé de 2,81%, ajoute l'Office. A l'exception de la baisse des prix de la viande blanche (poulet) de 10% et de la pomme de terre avec 12,08%, tous les autres produits du groupe alimentation s'étaient inscrits en hausse, dont notamment les sucres (29,58%), les poissons frais (27,14%), fruits frais (18,38%), boissons (16,81%) et huiles et graisses (8,06%). Cette hausse a touché également d'autres produits alimentaires, mais reste de moindre ampleur. Il est question notamment des viandes de bœuf (9,70%), de mouton (4,99%) et les viandes et poissons en conserve avec 3,79%. Les produits du "panier" de biens et services représentatif de la consommation des ménages ont connu des hausses, à l'exception du groupe "éducation -culture-loisirs" qui a connu une légère baisse (0,14%), les autres groupes ont tous enregistré des augmentations, la plus importante a été enregistrée par le groupe des produits "divers" (matériel d'entretien et nettoyage, dépenses des restaurants cafés et hôtels, bijoux et montres et produits de cosmétiques...) avec 10,98%. Cette hausse a concerné également d'autres groupes. Il s'agit de "alimentation-boissons non alcoolisées" avec 4,24%, suivi par le groupe "meubles et articles d'ameublement" (3,53%). D'autres groupes du panier ont également connu la même tendance, celui de "santé-hygiène corporelle" avec 2,83%, "habillement-chaussures" (2,73%), "transport et communication" (2,48%), et enfin celui du "logement-charges" 1,85%, précisent les données de l'Office. Pour le mois de décembre dernier, l'indice des prix des produits alimentaires a enregistré une variation négative, soit 0,7% par rapport au mois de novembre de la même année. Ce résultat s'explique particulièrement par la baisse des prix des produits alimentaires (-1,5%), selon l'ONS. En ce qui concerne les produits alimentaires industriels, ils ont accusé une croissance de 0,9%, induite essentiellement par l'augmentation des prix des sucres et produits sucrés (3,9%) et des huiles et graisses (2,8%). Comparativement au même mois de l'année 2009, les prix des produits alimentaires ont enregistré une hausse de 1,3% avec une baisse de -4,7% pour les produits agricoles frais et +6,6% pour les produits industriels. En décembre 2010 et par rapport au même mois 2009, le niveau moyen des prix des produits manufacturiers a augmenté de 4,5%, celui des services s'est situé à +2,8%, ajoute la même source. L'année 2009, s'est distinguée pour l'ONS par l'utilisation dès le mois d'octobre d'un nouvel indice des prix à la consommation pour calculer le rythme moyen d'inflation, basé sur des règles universelles. Le nouvel indice a pour objectif, rappelle-t-on,"de mettre en évidence les variations des prix payés par les consommateurs pour un ensemble de biens et services achetés dans de différents points de vente". Le taux d'inflation en Algérie a atteint 3,9% en 2010, contre 5,7% en 2009 et 4,8% en 2008, a appris mardi l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Les prix à la consommation ont augmenté de 2,7%, situant l'évolution annuelle en 2010 à 3,9%, a expliqué l'Office, soulignant que taux, qui reste en deçà de celui relevé en 2009 (5,7%) et légèrement supérieur à celui prévu par la loi de finances 2010 (3,5%), "est le résultat de la nette décélération du rythme de hausse observée, notamment pour les produits agricoles frais". Cette variation est due notamment à une hausse "relativement importante" des prix des biens alimentaires (4,2%), avec notamment 2,11% pour les produits agricoles frais et 6,04% pour les produits alimentaires industriels, selon l'ONS. En effet, le taux d'accroissement des produits agricoles frais, qui était de +20,5% en 2009, passe à +6,1% au 1er semestre 2010 pour atteindre +2,11% en 2010, explique l'office. Quant aux prix des produits manufacturés, ils ont augmenté de 4,04% alors que ceux des services ont progressé de 2,81%, ajoute l'Office. A l'exception de la baisse des prix de la viande blanche (poulet) de 10% et de la pomme de terre avec 12,08%, tous les autres produits du groupe alimentation s'étaient inscrits en hausse, dont notamment les sucres (29,58%), les poissons frais (27,14%), fruits frais (18,38%), boissons (16,81%) et huiles et graisses (8,06%). Cette hausse a touché également d'autres produits alimentaires, mais reste de moindre ampleur. Il est question notamment des viandes de bœuf (9,70%), de mouton (4,99%) et les viandes et poissons en conserve avec 3,79%. Les produits du "panier" de biens et services représentatif de la consommation des ménages ont connu des hausses, à l'exception du groupe "éducation -culture-loisirs" qui a connu une légère baisse (0,14%), les autres groupes ont tous enregistré des augmentations, la plus importante a été enregistrée par le groupe des produits "divers" (matériel d'entretien et nettoyage, dépenses des restaurants cafés et hôtels, bijoux et montres et produits de cosmétiques...) avec 10,98%. Cette hausse a concerné également d'autres groupes. Il s'agit de "alimentation-boissons non alcoolisées" avec 4,24%, suivi par le groupe "meubles et articles d'ameublement" (3,53%). D'autres groupes du panier ont également connu la même tendance, celui de "santé-hygiène corporelle" avec 2,83%, "habillement-chaussures" (2,73%), "transport et communication" (2,48%), et enfin celui du "logement-charges" 1,85%, précisent les données de l'Office. Pour le mois de décembre dernier, l'indice des prix des produits alimentaires a enregistré une variation négative, soit 0,7% par rapport au mois de novembre de la même année. Ce résultat s'explique particulièrement par la baisse des prix des produits alimentaires (-1,5%), selon l'ONS. En ce qui concerne les produits alimentaires industriels, ils ont accusé une croissance de 0,9%, induite essentiellement par l'augmentation des prix des sucres et produits sucrés (3,9%) et des huiles et graisses (2,8%). Comparativement au même mois de l'année 2009, les prix des produits alimentaires ont enregistré une hausse de 1,3% avec une baisse de -4,7% pour les produits agricoles frais et +6,6% pour les produits industriels. En décembre 2010 et par rapport au même mois 2009, le niveau moyen des prix des produits manufacturiers a augmenté de 4,5%, celui des services s'est situé à +2,8%, ajoute la même source. L'année 2009, s'est distinguée pour l'ONS par l'utilisation dès le mois d'octobre d'un nouvel indice des prix à la consommation pour calculer le rythme moyen d'inflation, basé sur des règles universelles. Le nouvel indice a pour objectif, rappelle-t-on,"de mettre en évidence les variations des prix payés par les consommateurs pour un ensemble de biens et services achetés dans de différents points de vente".