L'arthrose est l'affection la plus fréquente du genou. Des douleurs du genou en montant ou en descendant les escaliers sont les symptômes les plus souvent rencontrés. L'arthrose est l'affection la plus fréquente du genou. Des douleurs du genou en montant ou en descendant les escaliers sont les symptômes les plus souvent rencontrés. Une raideur articulaire modérée est mise en évidence. La radiographie montre un pincement articulaire avec condensations des berges osseuses, ostéophytes et géodes. Une cause favorisante doit être recherchée. La maladie touche le plus souvent des femmes de 50 à 60 ans, obèses, porteuses de varices des membres inférieurs. Une gonalgie est une douleur du genou. Et le type de la douleur est important à connaître. La douleur est mécanique lorsqu'elle est exacerbée par les mouvements, la marche, la montée ou la descente des escaliers, l'agenouillement, la station debout. La douleur est inflammatoire lorsqu'elle réveille le malade vers 3 heures du matin. Parmi les symptômes, la patiente se plaint d'une gêne pour descendre les escaliers, pour se relever de la position assise ; une boiterie et des épanchements articulaires sont fréquents. La mobilisation du genou permet au médecin de percevoir des craquements. Le traitement repose sur les infiltrations articulaires qu'il ne faut toutefois pas trop répéter. Certains conseils pratiques sont utiles. Un certain nombre de sports sont déconseillés : la bicyclette, le tennis, le jogging... La chirurgie est parfois nécessaire Les douleurs du genou peuvent être provoquées par des affections ne touchant pas l'articulation elle-même : Les tendinites sont assez fréquentes surtout celles de la patte d'oie. La pression de la zone située sous le plateau tibial, à la face interne et la flexion forcée du genou réveillent la douleur. Les gonalgies inflammatoires Il s'agit de cas où l'articulation présente tous les signes cliniques de l'inflammation (rouge, chaude, douloureuse, augmentée de volume) mais paradoxalement, la vitesse de sédimentation est normale et la ponction articulaire ramène un liquide synovial sain. Si le genou est l'articulation la plus fréquemment atteinte, d'autres localisations sont possibles (épaule, hanche, tibiotarsienne, poignet, coude, etc.). L'épanchement se constitue rapidement. Le volume de l'hydarthrose gêne le fonctionnement articulaire. Les signes inflammatoires locaux sont discrets. La crise dure 2 ou 3 jours puis cède complètement avant de revenir plus tard. La périodicité est la même pour un malade donné. L'affection peut évoluer spontanément vers la guérison. La répétition des crises peut aboutir après plusieurs années à une fibrose intra-articulaire. La radiographie est normale. La ponction articulaire met en évidence un transsudat. Le traitement repose sur la synovectomie chirurgicale ou la synoviorthèse. Les gonalgies statiques pures Ces douleurs du genou sont provoquées par des attitudes anormales (dites vicieuses) : genu varum, genu valgum, maladie de Paget... Les affections des ménisques Le blocage du genou est le symptôme le plus éloquent : le patient ne peut pas étendre la jambe alors que la flexion reste possible. Ce blocage est peu douloureux et cède après quelques mouvements. Parfois, cependant il persiste. Moins typiques mais évocateurs sont : Les hydarthroses à répétition ; Une sensation d'instabilité lors de la marche en terrain accidenté avec parfois des dérobements ; parfois, il s'agit d'un travailleur à genou (carreleur, mineur...) qui en se relevant après une flexion forcée prolongée du genou a ressenti une douleur et présenté un blocage. Le mécanisme est là très évocateur. D'autres fois, le genou est douloureux ou instable sans qu'on retrouve d'histoire évocatrice. L'examen clinique recherche notamment le cri du ménisque, terme pour le moins imagé. Il se recherche en plaçant un doigt dans l'interligne articulaire tandis que le patient étend progressivement le genou. Une douleur provoquée dans ces conditions est le cri du ménisque. Un autre signe évocateur est l'impossibilité pour le patient de marcher en canard s'il présente une lésion méniscale. Différentes manœuvres sont effectuées par le médecin à la recherche de douleur spécifique ou de ressaut signant l'atteinte du ménisque. Des radiographies complètent l'examen clinique L'arthroscopie, l'arthrographie voire le scanner ou l'imagerie par résonance magnétique sont très utiles. Le traitement d'une lésion méniscale est toujours chirurgical associé à une rééducation du genou : la méniscectomie est l'ablation totale ou partielle d'un ménisque. Une raideur articulaire modérée est mise en évidence. La radiographie montre un pincement articulaire avec condensations des berges osseuses, ostéophytes et géodes. Une cause favorisante doit être recherchée. La maladie touche le plus souvent des femmes de 50 à 60 ans, obèses, porteuses de varices des membres inférieurs. Une gonalgie est une douleur du genou. Et le type de la douleur est important à connaître. La douleur est mécanique lorsqu'elle est exacerbée par les mouvements, la marche, la montée ou la descente des escaliers, l'agenouillement, la station debout. La douleur est inflammatoire lorsqu'elle réveille le malade vers 3 heures du matin. Parmi les symptômes, la patiente se plaint d'une gêne pour descendre les escaliers, pour se relever de la position assise ; une boiterie et des épanchements articulaires sont fréquents. La mobilisation du genou permet au médecin de percevoir des craquements. Le traitement repose sur les infiltrations articulaires qu'il ne faut toutefois pas trop répéter. Certains conseils pratiques sont utiles. Un certain nombre de sports sont déconseillés : la bicyclette, le tennis, le jogging... La chirurgie est parfois nécessaire Les douleurs du genou peuvent être provoquées par des affections ne touchant pas l'articulation elle-même : Les tendinites sont assez fréquentes surtout celles de la patte d'oie. La pression de la zone située sous le plateau tibial, à la face interne et la flexion forcée du genou réveillent la douleur. Les gonalgies inflammatoires Il s'agit de cas où l'articulation présente tous les signes cliniques de l'inflammation (rouge, chaude, douloureuse, augmentée de volume) mais paradoxalement, la vitesse de sédimentation est normale et la ponction articulaire ramène un liquide synovial sain. Si le genou est l'articulation la plus fréquemment atteinte, d'autres localisations sont possibles (épaule, hanche, tibiotarsienne, poignet, coude, etc.). L'épanchement se constitue rapidement. Le volume de l'hydarthrose gêne le fonctionnement articulaire. Les signes inflammatoires locaux sont discrets. La crise dure 2 ou 3 jours puis cède complètement avant de revenir plus tard. La périodicité est la même pour un malade donné. L'affection peut évoluer spontanément vers la guérison. La répétition des crises peut aboutir après plusieurs années à une fibrose intra-articulaire. La radiographie est normale. La ponction articulaire met en évidence un transsudat. Le traitement repose sur la synovectomie chirurgicale ou la synoviorthèse. Les gonalgies statiques pures Ces douleurs du genou sont provoquées par des attitudes anormales (dites vicieuses) : genu varum, genu valgum, maladie de Paget... Les affections des ménisques Le blocage du genou est le symptôme le plus éloquent : le patient ne peut pas étendre la jambe alors que la flexion reste possible. Ce blocage est peu douloureux et cède après quelques mouvements. Parfois, cependant il persiste. Moins typiques mais évocateurs sont : Les hydarthroses à répétition ; Une sensation d'instabilité lors de la marche en terrain accidenté avec parfois des dérobements ; parfois, il s'agit d'un travailleur à genou (carreleur, mineur...) qui en se relevant après une flexion forcée prolongée du genou a ressenti une douleur et présenté un blocage. Le mécanisme est là très évocateur. D'autres fois, le genou est douloureux ou instable sans qu'on retrouve d'histoire évocatrice. L'examen clinique recherche notamment le cri du ménisque, terme pour le moins imagé. Il se recherche en plaçant un doigt dans l'interligne articulaire tandis que le patient étend progressivement le genou. Une douleur provoquée dans ces conditions est le cri du ménisque. Un autre signe évocateur est l'impossibilité pour le patient de marcher en canard s'il présente une lésion méniscale. Différentes manœuvres sont effectuées par le médecin à la recherche de douleur spécifique ou de ressaut signant l'atteinte du ménisque. Des radiographies complètent l'examen clinique L'arthroscopie, l'arthrographie voire le scanner ou l'imagerie par résonance magnétique sont très utiles. Le traitement d'une lésion méniscale est toujours chirurgical associé à une rééducation du genou : la méniscectomie est l'ablation totale ou partielle d'un ménisque.