Le ministre de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière traverse certainement la période la plus difficile depuis qu'il a été nommé, au mois de mai dernier, à la tête de ce département. Le ministre de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière traverse certainement la période la plus difficile depuis qu'il a été nommé, au mois de mai dernier, à la tête de ce département. Djamel Ould Abbès fait face en effet à une fronde sans précèdent de l'ensemble des syndicats du secteur qui n'hésitent pas à décrier sa gestion. Pour preuve, pas moins de six syndicats, représentant les différentes catégories des personnels de la santé, tiendront aujourd'hui un rassemblement à l'hôpital Mustapha-Bacha. Ces syndicats, à savoir le Syndicat des praticiens de la santé (SNPSP), le Syndicat des praticiens spécialistes (SNPSSP). Le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNDPSM), celui des maîtres-assistants (SNMASM), le Syndicat des paramédicaux (SAP) ainsi que le Conseil de l'ordre des médecins, dénoncent «l'opacité caractérisant la démarche du ministère de la Santé concernant la concertation lénifiée autour du projet de la nouvelle loi sanitaire, de la politique de la santé et de la réforme hospitalière et qui n'obéit pas aux règles universellement adoptées en la matière» note le communiqué de ces syndicats. Ainsi donc c'est ce projet de loi-cadre sur la santé qui est à l'origine de cette montée au créneau qui est en soi une première puisque jamais par le passé les syndicats du secteur n'ont entrepris une action commune. Ces syndicats dénoncent le fait que le ministre de la Santé fasse cavalier seul contrairement aux discours en ne les associant pas aux discussions relatives à l'élaboration de ce projet de loi. D'ailleurs ces syndicats, qui estiment nécessaire leur participation en tant que partenaire de la tutelle, ont quitté les travaux des assises nationales de la santé tenues récemment à cause justement de leur marginalisation. Bien sûr Djamel Ould Abbès s'en défend en estimant, de son côté, qu'il n'a jamais fermé la porte à la concertation avec ses partenaires. Il a ainsi déclaré, avant-hier lors d'une rencontre avec les cadres de son secteur, que les recommandations des conférences régionales constitueront le fondement de la nouvelle loi, plusieurs cadres du secteur avaient participé à ces rencontres pour être à l'écoute des préoccupations des partenaires de ce secteur et recenser leurs besoins socio-professionnels, le but étant de dégager une politique nationale globale et constructive en matière de santé .Il a de même annoncé que le projet de loi sur la santé sera fin prêt en mars prochain. Les syndicats, qui parlent d'«une fuite en avant du ministère» réfutent les déclarations de Ould Abbès et persistent à dire qu'ils ont été marginalisés et qu'il n'y a eu aucune concertation digne de ce nom. Pour eux c'est cette politique «du fait accompli» qu'ils dénoncent en prenant à témoin l'opinion publique nationale. Par conséquent ils réitèrent «leur position de principe de boycotter la démarche de l'administration de tutelle» tout en appelant «à l'ouverture d'un véritable débat autour d'un projet de loi fondamental». Djamal Ould Abbès, qui fait déjà face à la grogne des paramédicaux qui sont en grève depuis le 8 février passé, doit ainsi répondre rapidement aux préoccupations avancées par l'ensemble de syndicats du secteur pour éteindre ce nouveau foyer de tension et ce pour éviter d'envenimer davantage la situation. Rappelons que la loi 85/05 sur la santé, qui date de l'année 1986, «ne répond plus aux exigences du secteur en termes de déontologie de la profession, du nombre croissant de médecins, de la recherche scientifique ou de la Carte sanitaire» reconnaît le ministre de la Santé. K. H. Djamel Ould Abbès fait face en effet à une fronde sans précèdent de l'ensemble des syndicats du secteur qui n'hésitent pas à décrier sa gestion. Pour preuve, pas moins de six syndicats, représentant les différentes catégories des personnels de la santé, tiendront aujourd'hui un rassemblement à l'hôpital Mustapha-Bacha. Ces syndicats, à savoir le Syndicat des praticiens de la santé (SNPSP), le Syndicat des praticiens spécialistes (SNPSSP). Le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNDPSM), celui des maîtres-assistants (SNMASM), le Syndicat des paramédicaux (SAP) ainsi que le Conseil de l'ordre des médecins, dénoncent «l'opacité caractérisant la démarche du ministère de la Santé concernant la concertation lénifiée autour du projet de la nouvelle loi sanitaire, de la politique de la santé et de la réforme hospitalière et qui n'obéit pas aux règles universellement adoptées en la matière» note le communiqué de ces syndicats. Ainsi donc c'est ce projet de loi-cadre sur la santé qui est à l'origine de cette montée au créneau qui est en soi une première puisque jamais par le passé les syndicats du secteur n'ont entrepris une action commune. Ces syndicats dénoncent le fait que le ministre de la Santé fasse cavalier seul contrairement aux discours en ne les associant pas aux discussions relatives à l'élaboration de ce projet de loi. D'ailleurs ces syndicats, qui estiment nécessaire leur participation en tant que partenaire de la tutelle, ont quitté les travaux des assises nationales de la santé tenues récemment à cause justement de leur marginalisation. Bien sûr Djamel Ould Abbès s'en défend en estimant, de son côté, qu'il n'a jamais fermé la porte à la concertation avec ses partenaires. Il a ainsi déclaré, avant-hier lors d'une rencontre avec les cadres de son secteur, que les recommandations des conférences régionales constitueront le fondement de la nouvelle loi, plusieurs cadres du secteur avaient participé à ces rencontres pour être à l'écoute des préoccupations des partenaires de ce secteur et recenser leurs besoins socio-professionnels, le but étant de dégager une politique nationale globale et constructive en matière de santé .Il a de même annoncé que le projet de loi sur la santé sera fin prêt en mars prochain. Les syndicats, qui parlent d'«une fuite en avant du ministère» réfutent les déclarations de Ould Abbès et persistent à dire qu'ils ont été marginalisés et qu'il n'y a eu aucune concertation digne de ce nom. Pour eux c'est cette politique «du fait accompli» qu'ils dénoncent en prenant à témoin l'opinion publique nationale. Par conséquent ils réitèrent «leur position de principe de boycotter la démarche de l'administration de tutelle» tout en appelant «à l'ouverture d'un véritable débat autour d'un projet de loi fondamental». Djamal Ould Abbès, qui fait déjà face à la grogne des paramédicaux qui sont en grève depuis le 8 février passé, doit ainsi répondre rapidement aux préoccupations avancées par l'ensemble de syndicats du secteur pour éteindre ce nouveau foyer de tension et ce pour éviter d'envenimer davantage la situation. Rappelons que la loi 85/05 sur la santé, qui date de l'année 1986, «ne répond plus aux exigences du secteur en termes de déontologie de la profession, du nombre croissant de médecins, de la recherche scientifique ou de la Carte sanitaire» reconnaît le ministre de la Santé. K. H.