Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, ne cache plus son mécontentement face à la dégradation des services qu'offrent les établissements sanitaires publics. Djamel Ould Abbès, qui en est à sa 39è visite depuis qu'il est en charge de ce secteur, insiste sur « l'impérieuse nécessité d'améliorer la gestion et l'exploitation des structures de santé ». L'objectif, dit-il, consiste à « offrir de meilleures prestations aux patients ».En visite à Guelma, samedi, le ministre de la santé, a réaffirmé, dans ce sens, sa volonté de restructurer l'ensemble des services hospitaliers du service public. A l'hôpital Dr. Okbi, Ould Abbès, s'est montré « mécontent », devant la situation du service des urgences de cette structure sanitaire. « Ce sont les images diffusées mardi dernier par la télévision nationale, donnant une image peu reluisante des conditions d'accueil dans ce service, qui m'ont conduit à effectuer cette visite » a-t-il dit. Et de poursuivre, « les pouvoirs publics ont mobilisé tous les moyens qu'il faut pour humaniser le secteur de la santé et garantir la dignité du citoyen ». A ce sujet, le ministre a exprimé un vif regret. Et pour cause, dit-t-il, le constat fait au terme de 34 visites effectuées au niveau des services des urgences à travers le territoire national, à savoir, « l'existence de 10.000 équipements médicaux non exploités, soit en raison de pannes, soit pour ne pas avoir été mis en service ». S'agissant de la passation de marchés publics, le ministre de la santé, a mis en garde contre « toute malversation » et a affirmé à ce propos que des instructions « fermes et précises » ont été données aux responsables du secteur. Ces derniers, a-t-il ajouté, devront « obtenir l'accord du ministère de tutelle préalablement à la conclusion d'un quelconque marché d'acquisition d'équipements médicaux ». Constatant l'état déplorable des fenêtres et des murs des salles d'attente, le ministre a souligné l'importance de l'hygiène et la « tolérance zéro » en la matière, indiquant que ce type de service pourrait être confié à des établissements privés. Après avoir fait le constat amer d'une structure sanitaire en dégradation, à Guelma, le ministre, s'est engagé à fournir tous les moyens humains et matériels nécessaires pour un bon fonctionnement des structures de santé. Il a, par ailleurs, ordonné in situ la mobilisation immédiate de 300 millions de dinars, en plus des 6 milliards de dinars alloués au secteur dans cette wilaya, pour la réalisation d'un second pavillon des urgences médicales dans ce même hôpital. Il s'est également engagé à renforcer l'effectif en y promettant l'intégration de nouveaux médecins dans ce même établissement. Djamel Ould Abbès, a, entre autres, indiqué qu'il nommera, dans les prochains jours, un directeur à la tête du secteur de la santé dans la wilaya, poste vacant depuis plusieurs mois. M. B. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, ne cache plus son mécontentement face à la dégradation des services qu'offrent les établissements sanitaires publics. Djamel Ould Abbès, qui en est à sa 39è visite depuis qu'il est en charge de ce secteur, insiste sur « l'impérieuse nécessité d'améliorer la gestion et l'exploitation des structures de santé ». L'objectif, dit-il, consiste à « offrir de meilleures prestations aux patients ».En visite à Guelma, samedi, le ministre de la santé, a réaffirmé, dans ce sens, sa volonté de restructurer l'ensemble des services hospitaliers du service public. A l'hôpital Dr. Okbi, Ould Abbès, s'est montré « mécontent », devant la situation du service des urgences de cette structure sanitaire. « Ce sont les images diffusées mardi dernier par la télévision nationale, donnant une image peu reluisante des conditions d'accueil dans ce service, qui m'ont conduit à effectuer cette visite » a-t-il dit. Et de poursuivre, « les pouvoirs publics ont mobilisé tous les moyens qu'il faut pour humaniser le secteur de la santé et garantir la dignité du citoyen ». A ce sujet, le ministre a exprimé un vif regret. Et pour cause, dit-t-il, le constat fait au terme de 34 visites effectuées au niveau des services des urgences à travers le territoire national, à savoir, « l'existence de 10.000 équipements médicaux non exploités, soit en raison de pannes, soit pour ne pas avoir été mis en service ». S'agissant de la passation de marchés publics, le ministre de la santé, a mis en garde contre « toute malversation » et a affirmé à ce propos que des instructions « fermes et précises » ont été données aux responsables du secteur. Ces derniers, a-t-il ajouté, devront « obtenir l'accord du ministère de tutelle préalablement à la conclusion d'un quelconque marché d'acquisition d'équipements médicaux ». Constatant l'état déplorable des fenêtres et des murs des salles d'attente, le ministre a souligné l'importance de l'hygiène et la « tolérance zéro » en la matière, indiquant que ce type de service pourrait être confié à des établissements privés. Après avoir fait le constat amer d'une structure sanitaire en dégradation, à Guelma, le ministre, s'est engagé à fournir tous les moyens humains et matériels nécessaires pour un bon fonctionnement des structures de santé. Il a, par ailleurs, ordonné in situ la mobilisation immédiate de 300 millions de dinars, en plus des 6 milliards de dinars alloués au secteur dans cette wilaya, pour la réalisation d'un second pavillon des urgences médicales dans ce même hôpital. Il s'est également engagé à renforcer l'effectif en y promettant l'intégration de nouveaux médecins dans ce même établissement. Djamel Ould Abbès, a, entre autres, indiqué qu'il nommera, dans les prochains jours, un directeur à la tête du secteur de la santé dans la wilaya, poste vacant depuis plusieurs mois. M. B.