L'utilisation des technologies vertes pour le développement durable des oasis algériennes et la lutte contre les changements climatiques sont les thèmes retenus pour le colloque, organisé lundi 28 février à Alger, par l'Institut culturel italien d'Alger. Le colloque, animé par des experts algériens et italiens, a été marqué par la présentation de deux projets appuyés par l'Italie, ayant trait à la protection des oasis, à la bonne gestion des ressources hydriques, et au recyclage des eaux usées en vue de leur exploitation dans le domaine agricole, notamment dans les régions sud du pays. Les deux projets portent sur la nécessité de recourir aux technologies vertes pour le développement durable des oasis algériennes, dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques et la désertification. Ces projets sont le fruit de l'étroite collaboration entre les centres de recherche algériens et italiens, avec la contribution de la FAO, a indiqué le représentant de l'Université de la Tuscia (Italie), M. Paolo De Angelis. La rencontre a, d'autre part, été marquée par les interventions de plusieurs experts qui ont souligné l'impératif de prendre en charge les problèmes dont souffre la région sud du pays, notamment la pénurie d'eau, la détérioration des oasis et l'expansion des zones de sécheresse et de désertification. Dans ce sens, le représentant du commissariat au développement de l'agronomie saharienne, M. Slimane Hanachi, a évoqué les problèmes auxquels la région sud est confrontée, en raison des changements climatiques et des rares ressources en eau, appelant à l'irrigation "régulière" des palmiers qui caractérisent la région. Il a, d'autre part, soulevé la problématique d'utilisation de l'ancienne technique des "fougaras" dans l'irrigation des oasis, soulignant l'importance de recourir aux techniques modernes d'irrigation, telle l'utilisation des eaux usées traitées. Aussi, a rappelé le représentant du commissariat, les différents projets tracés dans plusieurs régions du pays relatifs à la réalisation de barrages, de stations d'épuration, plaidant pour une utilisation rationnelle et efficace de cette ressource naturelle rare dans la région. Pour sa part, M. De Angelis a évoqué le nouveau plan pilote de production agricole et forestière en milieu saharien, dans l'oasis de Brezina (wilaya d'El-Bayadh) qui favorise l'utilisation des eaux usées et traitées dans le but de soutenir les moyens d'existence des petits propriétaires et des agriculteurs. Le projet, actuellement en cours de réalisation, en coordination avec la direction de l'agriculture et l'Institut national de recherche forestière et l'université de Mascara, concerne aussi la création de stations d'épuration des eaux usées. Il vise également la régénération des forêts en Algérie, dans le cadre de la lutte contre la désertification et des émissions de gaz à effet de serre (GES). De son côté, M. Alberto Del Lungo, représentant de la FAO, a fait part d'un projet pilote, élaboré par la FAO pour la régénération des forêts en Algérie, en Tunisie, au Maroc et en Egypte. L'objectif de ce projet est, selon l'intervenant, de faciliter le transfert des technologies et des connaissances dans la région du Maghreb, pour une meilleure protection de ces espaces naturels, à travers le soutien et l'élargissement des campagnes de plantation d'arbres et de plantes, d'utilité médicinale ou économique. Il a, d'autre part, qualifié d'"importante" l'utilisation intégrée de certains types d'arbres, notamment en ce qui a trait à la protection de l'écosystème, la lutte contre la désertification, la lutte contre la pollution de la terre et de l'air, outre la réduction des gaz polluants et à effet de serre. Cette démarche vise, en outre, à réaliser "un équilibre écologique" dans les régions à climat aride ou sub-aride, en vue de lutter contre la sécheresse et l'érosion des sols. Le représentant de la FAO a, par ailleurs, exprimé sa disponibilité à aider et à accompagner les pays concernés dans la concrétisation de ce projet, au profit des populations de la région, pour une meilleure protection de l'environnement dans le cadre du développement durable. APS L'utilisation des technologies vertes pour le développement durable des oasis algériennes et la lutte contre les changements climatiques sont les thèmes retenus pour le colloque, organisé lundi 28 février à Alger, par l'Institut culturel italien d'Alger. Le colloque, animé par des experts algériens et italiens, a été marqué par la présentation de deux projets appuyés par l'Italie, ayant trait à la protection des oasis, à la bonne gestion des ressources hydriques, et au recyclage des eaux usées en vue de leur exploitation dans le domaine agricole, notamment dans les régions sud du pays. Les deux projets portent sur la nécessité de recourir aux technologies vertes pour le développement durable des oasis algériennes, dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques et la désertification. Ces projets sont le fruit de l'étroite collaboration entre les centres de recherche algériens et italiens, avec la contribution de la FAO, a indiqué le représentant de l'Université de la Tuscia (Italie), M. Paolo De Angelis. La rencontre a, d'autre part, été marquée par les interventions de plusieurs experts qui ont souligné l'impératif de prendre en charge les problèmes dont souffre la région sud du pays, notamment la pénurie d'eau, la détérioration des oasis et l'expansion des zones de sécheresse et de désertification. Dans ce sens, le représentant du commissariat au développement de l'agronomie saharienne, M. Slimane Hanachi, a évoqué les problèmes auxquels la région sud est confrontée, en raison des changements climatiques et des rares ressources en eau, appelant à l'irrigation "régulière" des palmiers qui caractérisent la région. Il a, d'autre part, soulevé la problématique d'utilisation de l'ancienne technique des "fougaras" dans l'irrigation des oasis, soulignant l'importance de recourir aux techniques modernes d'irrigation, telle l'utilisation des eaux usées traitées. Aussi, a rappelé le représentant du commissariat, les différents projets tracés dans plusieurs régions du pays relatifs à la réalisation de barrages, de stations d'épuration, plaidant pour une utilisation rationnelle et efficace de cette ressource naturelle rare dans la région. Pour sa part, M. De Angelis a évoqué le nouveau plan pilote de production agricole et forestière en milieu saharien, dans l'oasis de Brezina (wilaya d'El-Bayadh) qui favorise l'utilisation des eaux usées et traitées dans le but de soutenir les moyens d'existence des petits propriétaires et des agriculteurs. Le projet, actuellement en cours de réalisation, en coordination avec la direction de l'agriculture et l'Institut national de recherche forestière et l'université de Mascara, concerne aussi la création de stations d'épuration des eaux usées. Il vise également la régénération des forêts en Algérie, dans le cadre de la lutte contre la désertification et des émissions de gaz à effet de serre (GES). De son côté, M. Alberto Del Lungo, représentant de la FAO, a fait part d'un projet pilote, élaboré par la FAO pour la régénération des forêts en Algérie, en Tunisie, au Maroc et en Egypte. L'objectif de ce projet est, selon l'intervenant, de faciliter le transfert des technologies et des connaissances dans la région du Maghreb, pour une meilleure protection de ces espaces naturels, à travers le soutien et l'élargissement des campagnes de plantation d'arbres et de plantes, d'utilité médicinale ou économique. Il a, d'autre part, qualifié d'"importante" l'utilisation intégrée de certains types d'arbres, notamment en ce qui a trait à la protection de l'écosystème, la lutte contre la désertification, la lutte contre la pollution de la terre et de l'air, outre la réduction des gaz polluants et à effet de serre. Cette démarche vise, en outre, à réaliser "un équilibre écologique" dans les régions à climat aride ou sub-aride, en vue de lutter contre la sécheresse et l'érosion des sols. Le représentant de la FAO a, par ailleurs, exprimé sa disponibilité à aider et à accompagner les pays concernés dans la concrétisation de ce projet, au profit des populations de la région, pour une meilleure protection de l'environnement dans le cadre du développement durable. APS