Les médecins résidents, à travers l'ensemble du pays, ont mis hier à exécution la menace de grève annoncée dimanche dernier. Une grève de deux jours, visant à tirer la sonnette d'alarme sur les conditions, jugées précaires, dans lesquelles ils exercent. Après deux sit-in, tenus la semaines dernière, et «l'absence totale de réponses effectives de la part de la tutelle» des centaines de médecins résidents ont décidé de recourir -comme prévu- à une grève. Ces centaines, voire des milliers de médecins tiennent à la satisfaction de leurs revendications transmises, à maintes reprises, au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, dans l'espoir de trouver des solutions fiables, sont avoir à perturber le service médical pour répondre à l'intérêt du citoyen, mais le silence de la tutelle a poussé les médecins à entamer cette grève de deux jours, «en attendant la réaction du ministère», nous diront les représentants du Collectif national des médecins résidents approchés hier au CHU Mustapha-Pacha à Alger. Il est important de noter que le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière a accueilli, avant-hier, une délégation de médecins mais lesquels, selon Dr Yllès, représentant des médecins résidents et membre de leur collectif, «ne représentent nullement les médecins qui avaient déjà envoyé des délégués élus. Ces derniers ont demandé au secrétaire général du ministère de les (les 2 délégations) recevoir séparément parce que la première ne représente pas les médecins résidents qui se sont mobilisés tous, mais sans recourir à une à quelconque organisation». Cette réunion avec les responsables du département de Ould Abbès n'a abouti à rien puisque les représentants des médecins n'ont eu droit, jusque là «qu'à des promesses, mais rien de concret». Ce qu'ils revendiquent, ce sont des mesures et décisions officielles et écrites pour reprendre leur travail normalement. Le Service civil est parmi les principales revendications des médecins résidents qui demandent l'application de l'article 29 du chapitre IV de la Constitution, qui assure que les citoyens sont égaux devant la loi en droits et en devoirs. «Or, il s'avère qu'en matière de devoirs, seuls les praticiens médicaux (médecins spécialistes…) sont assujettis à un service civil obligatoire d'une durée variable de deux à quatre ans selon les zones. De ce fait nous demandons l'abrogation des lois et des décrets relatifs au service civil des praticiens médicaux notamment la loi 84-10 du 11 février 1984, la loi 86-11 du 19 août 1986, le décret 87-90 du 21 avril 1987, le décret exécutif 89-128 du 25 juillet 1989, le décret exécutif 99-176 du 02 août 1999, l'ordonnance 06-06 du 15 juillet 2006 et le décret exécutif 06-420 du 22 novembre 2006», diront les médecins dans leur communique dont Midi Libre détient une copie. Aussi «conscients que les pouvoirs publics ont, à juste titre, la préoccupation de permettre à tous les citoyens de recevoir des soins de qualité ; nous proposons l'ouverture de postes budgétaires dans toutes les wilayas du pays accompagnées de mesures incitatives», ajoutent-ils. Les médecins résidents, à travers l'ensemble du pays, ont mis hier à exécution la menace de grève annoncée dimanche dernier. Une grève de deux jours, visant à tirer la sonnette d'alarme sur les conditions, jugées précaires, dans lesquelles ils exercent. Après deux sit-in, tenus la semaines dernière, et «l'absence totale de réponses effectives de la part de la tutelle» des centaines de médecins résidents ont décidé de recourir -comme prévu- à une grève. Ces centaines, voire des milliers de médecins tiennent à la satisfaction de leurs revendications transmises, à maintes reprises, au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, dans l'espoir de trouver des solutions fiables, sont avoir à perturber le service médical pour répondre à l'intérêt du citoyen, mais le silence de la tutelle a poussé les médecins à entamer cette grève de deux jours, «en attendant la réaction du ministère», nous diront les représentants du Collectif national des médecins résidents approchés hier au CHU Mustapha-Pacha à Alger. Il est important de noter que le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière a accueilli, avant-hier, une délégation de médecins mais lesquels, selon Dr Yllès, représentant des médecins résidents et membre de leur collectif, «ne représentent nullement les médecins qui avaient déjà envoyé des délégués élus. Ces derniers ont demandé au secrétaire général du ministère de les (les 2 délégations) recevoir séparément parce que la première ne représente pas les médecins résidents qui se sont mobilisés tous, mais sans recourir à une à quelconque organisation». Cette réunion avec les responsables du département de Ould Abbès n'a abouti à rien puisque les représentants des médecins n'ont eu droit, jusque là «qu'à des promesses, mais rien de concret». Ce qu'ils revendiquent, ce sont des mesures et décisions officielles et écrites pour reprendre leur travail normalement. Le Service civil est parmi les principales revendications des médecins résidents qui demandent l'application de l'article 29 du chapitre IV de la Constitution, qui assure que les citoyens sont égaux devant la loi en droits et en devoirs. «Or, il s'avère qu'en matière de devoirs, seuls les praticiens médicaux (médecins spécialistes…) sont assujettis à un service civil obligatoire d'une durée variable de deux à quatre ans selon les zones. De ce fait nous demandons l'abrogation des lois et des décrets relatifs au service civil des praticiens médicaux notamment la loi 84-10 du 11 février 1984, la loi 86-11 du 19 août 1986, le décret 87-90 du 21 avril 1987, le décret exécutif 89-128 du 25 juillet 1989, le décret exécutif 99-176 du 02 août 1999, l'ordonnance 06-06 du 15 juillet 2006 et le décret exécutif 06-420 du 22 novembre 2006», diront les médecins dans leur communique dont Midi Libre détient une copie. Aussi «conscients que les pouvoirs publics ont, à juste titre, la préoccupation de permettre à tous les citoyens de recevoir des soins de qualité ; nous proposons l'ouverture de postes budgétaires dans toutes les wilayas du pays accompagnées de mesures incitatives», ajoutent-ils.