Des milliers de partisans de Laurent Gbagbo ont affirmé lundi dernier leur refus d'admettre sa défaite, malgré la reconnaissance par le communauté internationale de la victoire de son rival Alassane Ouattara au second tour de la présidentielle de novembre dernier. Charles Blé Goudé, qui dirige l'organisation de jeunesse des partisans du président ivoirien sortant, avait appelé samedi ses "Jeunes patriotes" à s'enrôler dans l'armée afin de "libérer" la Côte d'Ivoire rapporte l'agence Reuters. Samedi, lors d'un rassemblement organisé à Abidjan, en présence de 10.000 de ses partisans, Blé Goudé, dont l'organisation est accusée d'inciter à des attaques contre les civils et les Casques bleus de l'Onu, a semblé confirmer le sentiment que le pays était bel et bien en train de basculer dans une nouvelle guerre civile. La communauté internationale a reconnu la victoire d'Alassane Ouattara lors du second tour de la présidentielle, le 28 novembre, tout comme l'avait fait la commission électorale ivoirienne. Selon l'Onu, les violences ont fait depuis lors 435 morts et produit 450.000 réfugiés. Répondant à l'appel de Charles Blé Goudé, de Jeunes Patriotes faisaient lundi la queue devant les bureaux d'enrôlement dans l'armée, scandant des slogans assurant que "les rebelles mourront" et que "nous allons tous les tuer maintenant". Le stade où s'effectuait le recrutement étant plein, des militaires ont tenté d'en refermer les grilles, mais, dépassés par le nombre, ils ont dû y renoncer. Cet afflux illustre l'influence croissante de Blé Goudé, qui est ministre de la Jeunesse de Gbagbo. De son côté, Alassane Ouattara a reconnu la semaine dernière les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN) comme faisant partie intégrante de la nouvelle armée ivoirienne qu'il a rebaptisée Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Les FRCI ont dit lundi s'être emparées d'une quatrième ville dans l'ouest. Au Liberia voisin, la présidente Ellen Johnson Sirleaf, dont le pays a accueilli 90.000 réfugiés de Côte d'Ivoire, a déclaré à Reuters que ce pays est "déjà en guerre" et compromet les efforts déployés pour ramener la paix dans une région ravagée par des décennies de conflits. Des milliers de partisans de Laurent Gbagbo ont affirmé lundi dernier leur refus d'admettre sa défaite, malgré la reconnaissance par le communauté internationale de la victoire de son rival Alassane Ouattara au second tour de la présidentielle de novembre dernier. Charles Blé Goudé, qui dirige l'organisation de jeunesse des partisans du président ivoirien sortant, avait appelé samedi ses "Jeunes patriotes" à s'enrôler dans l'armée afin de "libérer" la Côte d'Ivoire rapporte l'agence Reuters. Samedi, lors d'un rassemblement organisé à Abidjan, en présence de 10.000 de ses partisans, Blé Goudé, dont l'organisation est accusée d'inciter à des attaques contre les civils et les Casques bleus de l'Onu, a semblé confirmer le sentiment que le pays était bel et bien en train de basculer dans une nouvelle guerre civile. La communauté internationale a reconnu la victoire d'Alassane Ouattara lors du second tour de la présidentielle, le 28 novembre, tout comme l'avait fait la commission électorale ivoirienne. Selon l'Onu, les violences ont fait depuis lors 435 morts et produit 450.000 réfugiés. Répondant à l'appel de Charles Blé Goudé, de Jeunes Patriotes faisaient lundi la queue devant les bureaux d'enrôlement dans l'armée, scandant des slogans assurant que "les rebelles mourront" et que "nous allons tous les tuer maintenant". Le stade où s'effectuait le recrutement étant plein, des militaires ont tenté d'en refermer les grilles, mais, dépassés par le nombre, ils ont dû y renoncer. Cet afflux illustre l'influence croissante de Blé Goudé, qui est ministre de la Jeunesse de Gbagbo. De son côté, Alassane Ouattara a reconnu la semaine dernière les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN) comme faisant partie intégrante de la nouvelle armée ivoirienne qu'il a rebaptisée Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Les FRCI ont dit lundi s'être emparées d'une quatrième ville dans l'ouest. Au Liberia voisin, la présidente Ellen Johnson Sirleaf, dont le pays a accueilli 90.000 réfugiés de Côte d'Ivoire, a déclaré à Reuters que ce pays est "déjà en guerre" et compromet les efforts déployés pour ramener la paix dans une région ravagée par des décennies de conflits.