Dans l'optique de la tenue de la 19e édition de la Conférence africaine des ministres de l'industrie (Cami) prévue les 30 et 31 mars prochain au Palais des Nations à Alger, le responsable chargé de l'organisation ce cet évènement continental et directeur général au ministère de l'Industrie, de la Pme et de la promotion des investissements, Rachid Meksen, a indiqué, hier lors d'un point de presse, que le thème essentiel de cette rencontre s'articule autour de l'amélioration de la compétitivité des industries africaines afin d'apporter davantage de valeur ajoutée sachant que les pays d'Afrique exportent des matières premières, mais ne possèdent pas des industries finies manufacturières. Dans l'optique de la tenue de la 19e édition de la Conférence africaine des ministres de l'industrie (Cami) prévue les 30 et 31 mars prochain au Palais des Nations à Alger, le responsable chargé de l'organisation ce cet évènement continental et directeur général au ministère de l'Industrie, de la Pme et de la promotion des investissements, Rachid Meksen, a indiqué, hier lors d'un point de presse, que le thème essentiel de cette rencontre s'articule autour de l'amélioration de la compétitivité des industries africaines afin d'apporter davantage de valeur ajoutée sachant que les pays d'Afrique exportent des matières premières, mais ne possèdent pas des industries finies manufacturières. L‘Afrique est, non seulement, un réservoir de matières premières, mais manque de transformation sur place des produits, d‘où la nécessité de garantir une industrie de transformation locale en fonction du processus industriel en créant une valeur ajoutée, expliqué M. Meksen. Ceci, a-t-il souligné, se traduit par une dégradation totale des richesses africaines. Ces pays ne maîtrisent pas les matières premières vendues sur le marché international, notamment occidental, tel que l‘Ethiopie considéré comme le principal producteur de café, mais qui n‘a pas de clients potentiels… En raison de cette vulnérabilité économique et sociale, les pays africains doivent renforcer leur base industrielle de transformation. Pour les promoteurs de la coordination des industries africaines, il devient impérieux d‘assurer un développement accéléré de l‘Afrique en l‘accompagnant par une stratégie en mise en œuvre, selon M. Meksen, car aucun pays n‘arrive à appliquer les recommandations de la Cami. L‘Afrique veut promouvoir les PME créatrices de richesses Ainsi, l‘Union africaine et l‘Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) sont chargées de préparer une stratégie de mise en œuvre sans attendre la 20e édition de la Cami. Cela dit, la réunionnite et les conférences destinées à rechercher les voies et moyens de développement industriel de l‘Afrique mènent à l‘impasse, selon les avis des observateurs en développement économique et humain, estimant que la bonne gouvernance et le développement de réseaux de communication et de transport de personnes et de biens et de marchandises sont une condition sine qua non de toute intégration économique et commerciale entre les pays africains. Autrement dit, les liaisons terrestres, maritimes et aériennes denses et régulières en Afrique encouragent les échanges commerciaux et le développement économiques, ainsi que la mobilité des hommes d‘affaires, des investisseurs et des entrepreneurs. De nombreux opérateurs économiques algériens, notamment ceux de l‘agroalimentaire, veulent investir le marché africain, notamment celui du Niger, très juteux, et du Cameroun (où existe déjà un comptoir commercial des produits agricoles algériens du terroir), mais ils sont confrontés au sempiternel problème des transports des produits frais et périssables. Pour une bonne coordination de la stratégie de la Cami, des réunions périodiques sont prévues avec le secrétariat de la Conférence afin de procéder à des évaluations des montants financiers alloués en mesurant leur impact. «L‘objectif primordial assigné à la 19e Cami consiste à sortir avec un plan d‘action opérationnel et une feuille de route fixée pour chaque pays et les cinq sous régions» a-t-il déclaré. Les chefs d‘Etat et de gouvernement devront adopter les propositions de la 19e Cami. A travers cette conférence placée sous le haut patronage du président de la République, il y aura l‘organisation de trois tables rondes, à savoir la situation de l‘agroalimentaire dans le secteur privé, considéré comme le catalyseur des PME et le créateur de richesses et d‘emplois. Ainsi, il est question de positionner les entreprises et connaître les partenaires commerciaux en améliorant l‘organisation logistique du continent africain. La deuxième table ronde a trait à la vulnérabilité de l‘industrie pharmaceutique locale qui demeure embryonnaire et absente, notamment pour ce qui concerne le générique alors que les besoins sont immenses en raison de la forte croissance démographique. Enfin, la troisième table ronde abordera les questions inhérentes à la transformation des matières premières dans le secteur minier. «Les gisements et le savoir-faire existantes, mais l‘exploitation doit s‘intensifier dans certains pays» a-t-il ajouté. 35 ministres et chefs de délégation et 300 invités présents Jusqu‘à présent, 35 ministres et chefs de délégations ont confirmé leur participation à la 19e Cami d‘Alger alors que pas moins de 300 invités y participeront. La participation de l‘Egypte et de la Libye n‘est pas encore confirmée. Par ailleurs, une exposition d‘articles et de photos de l‘industrie algérienne aura lieu en marge de la Cami, tandis qu‘un chapiteau abritera les entreprises industrielles afin de faire connaître leurs potentialités et leur savoir-faire productif. Rappelons que l‘Onudi n‘octroie pas de ressources et d‘enveloppes financières, mais pilote des projets économiques et industriels africains importants moyennant une disponibilité de fonds propres à l‘origine. Selon M. Meksen, les projets à décortiquer à la 19e Cami sont prêts, les objectifs précis et les programmes bien définis. Pas moins de 53 projets industriels sont répertoriés et expertisés pour l‘horizon 2030, notamment en ce qui concerne l‘expertise, l‘engineering, l‘environnement des affaires, la performance, l‘amélioration du cadre juridique, l‘agroalimentaire, l‘industrie pharmaceutique et la mobilisation des ressources. En tout, quatorze objectifs sont assignés à ces projets en fonction de 66 indicateurs de performances de projets. Le secteur industriel en Algérie a perdu 5% en valeur ajoutée en l‘espace de 15 années, selon le conférencier. Selon les statistiques, cinq pays africains, l‘Algérie, l‘Île Maurice, la Namibie, l‘Afrique du Sud et la Tunisie, ont atteint la deuxième phase de la compétitivité (stade de l‘efficacité moteur entraîné par le flux de marchandises, du travail et des marchés financiers sophistiqués…). Dans les pays à revenu élevé, 98 % de la production agricole subit une transformation industrielle tandis que dans les pays en voie de développement, à peine 30 % sont transformés, selon les statistiques. L‘Afrique est, non seulement, un réservoir de matières premières, mais manque de transformation sur place des produits, d‘où la nécessité de garantir une industrie de transformation locale en fonction du processus industriel en créant une valeur ajoutée, expliqué M. Meksen. Ceci, a-t-il souligné, se traduit par une dégradation totale des richesses africaines. Ces pays ne maîtrisent pas les matières premières vendues sur le marché international, notamment occidental, tel que l‘Ethiopie considéré comme le principal producteur de café, mais qui n‘a pas de clients potentiels… En raison de cette vulnérabilité économique et sociale, les pays africains doivent renforcer leur base industrielle de transformation. Pour les promoteurs de la coordination des industries africaines, il devient impérieux d‘assurer un développement accéléré de l‘Afrique en l‘accompagnant par une stratégie en mise en œuvre, selon M. Meksen, car aucun pays n‘arrive à appliquer les recommandations de la Cami. L‘Afrique veut promouvoir les PME créatrices de richesses Ainsi, l‘Union africaine et l‘Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) sont chargées de préparer une stratégie de mise en œuvre sans attendre la 20e édition de la Cami. Cela dit, la réunionnite et les conférences destinées à rechercher les voies et moyens de développement industriel de l‘Afrique mènent à l‘impasse, selon les avis des observateurs en développement économique et humain, estimant que la bonne gouvernance et le développement de réseaux de communication et de transport de personnes et de biens et de marchandises sont une condition sine qua non de toute intégration économique et commerciale entre les pays africains. Autrement dit, les liaisons terrestres, maritimes et aériennes denses et régulières en Afrique encouragent les échanges commerciaux et le développement économiques, ainsi que la mobilité des hommes d‘affaires, des investisseurs et des entrepreneurs. De nombreux opérateurs économiques algériens, notamment ceux de l‘agroalimentaire, veulent investir le marché africain, notamment celui du Niger, très juteux, et du Cameroun (où existe déjà un comptoir commercial des produits agricoles algériens du terroir), mais ils sont confrontés au sempiternel problème des transports des produits frais et périssables. Pour une bonne coordination de la stratégie de la Cami, des réunions périodiques sont prévues avec le secrétariat de la Conférence afin de procéder à des évaluations des montants financiers alloués en mesurant leur impact. «L‘objectif primordial assigné à la 19e Cami consiste à sortir avec un plan d‘action opérationnel et une feuille de route fixée pour chaque pays et les cinq sous régions» a-t-il déclaré. Les chefs d‘Etat et de gouvernement devront adopter les propositions de la 19e Cami. A travers cette conférence placée sous le haut patronage du président de la République, il y aura l‘organisation de trois tables rondes, à savoir la situation de l‘agroalimentaire dans le secteur privé, considéré comme le catalyseur des PME et le créateur de richesses et d‘emplois. Ainsi, il est question de positionner les entreprises et connaître les partenaires commerciaux en améliorant l‘organisation logistique du continent africain. La deuxième table ronde a trait à la vulnérabilité de l‘industrie pharmaceutique locale qui demeure embryonnaire et absente, notamment pour ce qui concerne le générique alors que les besoins sont immenses en raison de la forte croissance démographique. Enfin, la troisième table ronde abordera les questions inhérentes à la transformation des matières premières dans le secteur minier. «Les gisements et le savoir-faire existantes, mais l‘exploitation doit s‘intensifier dans certains pays» a-t-il ajouté. 35 ministres et chefs de délégation et 300 invités présents Jusqu‘à présent, 35 ministres et chefs de délégations ont confirmé leur participation à la 19e Cami d‘Alger alors que pas moins de 300 invités y participeront. La participation de l‘Egypte et de la Libye n‘est pas encore confirmée. Par ailleurs, une exposition d‘articles et de photos de l‘industrie algérienne aura lieu en marge de la Cami, tandis qu‘un chapiteau abritera les entreprises industrielles afin de faire connaître leurs potentialités et leur savoir-faire productif. Rappelons que l‘Onudi n‘octroie pas de ressources et d‘enveloppes financières, mais pilote des projets économiques et industriels africains importants moyennant une disponibilité de fonds propres à l‘origine. Selon M. Meksen, les projets à décortiquer à la 19e Cami sont prêts, les objectifs précis et les programmes bien définis. Pas moins de 53 projets industriels sont répertoriés et expertisés pour l‘horizon 2030, notamment en ce qui concerne l‘expertise, l‘engineering, l‘environnement des affaires, la performance, l‘amélioration du cadre juridique, l‘agroalimentaire, l‘industrie pharmaceutique et la mobilisation des ressources. En tout, quatorze objectifs sont assignés à ces projets en fonction de 66 indicateurs de performances de projets. Le secteur industriel en Algérie a perdu 5% en valeur ajoutée en l‘espace de 15 années, selon le conférencier. Selon les statistiques, cinq pays africains, l‘Algérie, l‘Île Maurice, la Namibie, l‘Afrique du Sud et la Tunisie, ont atteint la deuxième phase de la compétitivité (stade de l‘efficacité moteur entraîné par le flux de marchandises, du travail et des marchés financiers sophistiqués…). Dans les pays à revenu élevé, 98 % de la production agricole subit une transformation industrielle tandis que dans les pays en voie de développement, à peine 30 % sont transformés, selon les statistiques.