L'équipe de France Espoirs a battu l'Espagne (3-2) en match amical, jeudi à Reims, en se montrant supérieure dans le jeu, et a ainsi réussi son plus gros test avant le début des qualifications à l'Euro-2013 à partir de septembre, même handicapée par son gardien, auteur de deux bourdes. Le match mettait aux prises des joueurs nés en 1990 et 1991 seulement. Côté bleu, manquait encore la génération Kakuta championne d'Europe 2010 et actuellement en stage au Pérou pour préparer le Mondial des moins de 20 ans. Les Espagnols pour leur part devront montrer un visage plus conquérant en juin au Danemark, à l'Euro-2011 auxquels ils participent. La France qui surclasse l'Espagne en football, c'est déjà rare. Mais alors avec une telle supériorité! Bien sûr, il y eut cette exclusion de Juan Carlos Perez (41e), mais les Bleuets menaient déjà 3-1 et faisaient jusque-là preuve d'une plus grande maîtrise. "Ils aiment avoir le ballon ? Nous aussi !", avait crânement lancé le sélectionneur Erick Mombaerts mercredi. Et ses protégés l'ont eu, le ballon, dès les vingt premières minutes, fatales. Une entame de match frisant l'excellence et récompensée par un doublé d'Emmanuel Rivière, très tueur: d'abord, lancé par Saivet, en trouvant le petit filet (9e), puis, renard, en profitant d'une erreur du gardien sur une frappe de Guilavogui (19e). Boulette Plus agressifs, les Français ont tenu le ballon et affolé les Espagnols en passant sur les côtés, en permutant, en effectuant des dédoublements, un mouvement permanent voulu par Mombaerts. Le troisième but était d'ailleurs signé Magaye Gueye (36e) d'une tête sur un centre de Saivet de la gauche, habituel ailier... droit. Il s'agissait de contrer le jeu espagnol traditionnel, le "toque", reposant sur la possession du ballon. Mais la Rojita se montrait trop malhabile techniquement pour asseoir son jeu, même si elle s'est montrée meilleure à dix qu'à onze, et que les Bleuets ont un peu baissé le pied en seconde période. Mais le point faible français concernait un poste clef: le gardien. Gorgelin faisait d'abord une sortie hasardeuse profitant à Fran Merida (37e) avant de faire une énorme boulette sur un ballon anodin qui passait entre ses jambes, et récupéré par Rodri Rios pour la seconde réduction du score (60e). Mais il sortit une belle parade sur une frappe d'Illaramendi (72e). Et en République tchèque mardi prochain, Delle reprendra sa place dans le but. L'équipe de France Espoirs a battu l'Espagne (3-2) en match amical, jeudi à Reims, en se montrant supérieure dans le jeu, et a ainsi réussi son plus gros test avant le début des qualifications à l'Euro-2013 à partir de septembre, même handicapée par son gardien, auteur de deux bourdes. Le match mettait aux prises des joueurs nés en 1990 et 1991 seulement. Côté bleu, manquait encore la génération Kakuta championne d'Europe 2010 et actuellement en stage au Pérou pour préparer le Mondial des moins de 20 ans. Les Espagnols pour leur part devront montrer un visage plus conquérant en juin au Danemark, à l'Euro-2011 auxquels ils participent. La France qui surclasse l'Espagne en football, c'est déjà rare. Mais alors avec une telle supériorité! Bien sûr, il y eut cette exclusion de Juan Carlos Perez (41e), mais les Bleuets menaient déjà 3-1 et faisaient jusque-là preuve d'une plus grande maîtrise. "Ils aiment avoir le ballon ? Nous aussi !", avait crânement lancé le sélectionneur Erick Mombaerts mercredi. Et ses protégés l'ont eu, le ballon, dès les vingt premières minutes, fatales. Une entame de match frisant l'excellence et récompensée par un doublé d'Emmanuel Rivière, très tueur: d'abord, lancé par Saivet, en trouvant le petit filet (9e), puis, renard, en profitant d'une erreur du gardien sur une frappe de Guilavogui (19e). Boulette Plus agressifs, les Français ont tenu le ballon et affolé les Espagnols en passant sur les côtés, en permutant, en effectuant des dédoublements, un mouvement permanent voulu par Mombaerts. Le troisième but était d'ailleurs signé Magaye Gueye (36e) d'une tête sur un centre de Saivet de la gauche, habituel ailier... droit. Il s'agissait de contrer le jeu espagnol traditionnel, le "toque", reposant sur la possession du ballon. Mais la Rojita se montrait trop malhabile techniquement pour asseoir son jeu, même si elle s'est montrée meilleure à dix qu'à onze, et que les Bleuets ont un peu baissé le pied en seconde période. Mais le point faible français concernait un poste clef: le gardien. Gorgelin faisait d'abord une sortie hasardeuse profitant à Fran Merida (37e) avant de faire une énorme boulette sur un ballon anodin qui passait entre ses jambes, et récupéré par Rodri Rios pour la seconde réduction du score (60e). Mais il sortit une belle parade sur une frappe d'Illaramendi (72e). Et en République tchèque mardi prochain, Delle reprendra sa place dans le but.