L'Italie, deux ans à peine après avoir été sacrée championne du monde, a échoué en quart de finale de l'Euro-2008, dimanche à Vienne, à l'issue de la séance de tirs au but (0-0 4 t.a.b à 2) face à l'Espagne. Deux suspensions de trop. Gennaro Gattuso et Andrea Pirlo, deux milieux champions du monde, suspendus contre l'Espagne, ont manqué. Le premier par son abattage à la récupération et le second, surtout, parce qu'il était le seul vrai milieu créateur. Contre les Espagnols, son absence s'est faite terriblement sentir, notamment lorsqu'il fallait servir les attaquants. Les remplaçants, Ambrosini et Aquilani, n'ont pas démérité mais n'ont pas pesé le même poids. L'attaque muette. Il ne suffit pas d'avoir le meilleur buteur de Série A, Alessandro Del Piero, et de Bundesliga, Luca Toni, pour faire trembler les filets. Avec 3 buts - tous marqués par des défenseurs ou des milieux sur coups de pied arrêtés - en trois matches, le bilan est déplorable. Toni, malgré une multitude d'occasions, a été très décevant, péchant par imprécision, tandis que Del Piero a été transparent. Cassano, aligné contre la France et l'Espagne a lui montré de belles choses, mais sans jamais se trouver en position de marquer. Marco Borriello, pourtant auteur de 19 buts au cours de la saison, n'a quant à lui pas joué une seule minute. Faute de réalisme, l'absence de Filippo Inzaghi, non retenu, s'est faite sentir. Le meilleur buteur italien de l'histoire des Coupes d'Europe aurait pu offrir une intéressante solution de rechange. Schéma de jeu incertain. Faute de résultats, le sélectionneur Roberto Donadoni a mis longtemps avant de trouver son schéma de jeu en 4-3-1-2. Forcément, cela n'a pas aidé les joueurs à trouver leurs automatismes. Sans doute l'Italie aurait-elle également dû disputer auparavant davantage de matches amicaux avant l'épreuve. Excès de confiance. Après avoir battu la France (2-0), ce qui n'était plus arrivé depuis le Mondial-78 (hors séance de tirs au but), les Italiens se sont peut-être cru invincibles, certains d'avoir fait le plus dur après être passés tout près de l'élimination au 1er tour. "L'esprit du Mondial-2006" est là avaient-ils assuré. Un peu à tort manifestement. Espagne, fin de la malédiction La presse française de lundi évoque la "Fin de la malédiction" pour l'Espagne à la suite de sa qualification pour les demi-finales de l'EURO aux dépends de l'Italie, dimanche soir en quart de finale (0-0, 4 t.a.b à 2). "La malédiction espagnole a vécu", écrit ainsi l'Equipe. "Après quatre-vingt-huit ans d'attente, les Ibériques sont enfin parvenus à battre, mais aux tirs aux buts, les Azzuri !", poursuit le quotidien sportif. "Le rêve des champions du monde d'imiter ceux de France, vainqueurs de l'Euro 2000 dans la foulée de leur sacre mondial, s'est envolé dans la nuit viennoise", ajoute cependant l'Equipe. Pour France Soir, la rencontre a été "très fermée", la défense italienne "ayant éteint l'attaque espagnole". Le journal populaire Aujourd'hui en France/le Parisien estime également que "L'Espagne a vaincu ses démons", mais parle d'un "vrai non-match, comme les Italiens, d'habitude, en raffolent. De ceux qu'ils endorment froidement, avant de les cueillir grâce à Buffon, à la maturité des tirs au but". Mais pour le quotidien "cette fois, c'est la Seleccion qui s'est montrée supérieure dans l'exercice. "Des quatre quarts de finale, cet Espagne-Italie était certainement celui qui renfermait le plus de promesses. Force est de constater qu'"elles n'ont pas été tenues", écrit encore le journal. L'Italie, deux ans à peine après avoir été sacrée championne du monde, a échoué en quart de finale de l'Euro-2008, dimanche à Vienne, à l'issue de la séance de tirs au but (0-0 4 t.a.b à 2) face à l'Espagne. Deux suspensions de trop. Gennaro Gattuso et Andrea Pirlo, deux milieux champions du monde, suspendus contre l'Espagne, ont manqué. Le premier par son abattage à la récupération et le second, surtout, parce qu'il était le seul vrai milieu créateur. Contre les Espagnols, son absence s'est faite terriblement sentir, notamment lorsqu'il fallait servir les attaquants. Les remplaçants, Ambrosini et Aquilani, n'ont pas démérité mais n'ont pas pesé le même poids. L'attaque muette. Il ne suffit pas d'avoir le meilleur buteur de Série A, Alessandro Del Piero, et de Bundesliga, Luca Toni, pour faire trembler les filets. Avec 3 buts - tous marqués par des défenseurs ou des milieux sur coups de pied arrêtés - en trois matches, le bilan est déplorable. Toni, malgré une multitude d'occasions, a été très décevant, péchant par imprécision, tandis que Del Piero a été transparent. Cassano, aligné contre la France et l'Espagne a lui montré de belles choses, mais sans jamais se trouver en position de marquer. Marco Borriello, pourtant auteur de 19 buts au cours de la saison, n'a quant à lui pas joué une seule minute. Faute de réalisme, l'absence de Filippo Inzaghi, non retenu, s'est faite sentir. Le meilleur buteur italien de l'histoire des Coupes d'Europe aurait pu offrir une intéressante solution de rechange. Schéma de jeu incertain. Faute de résultats, le sélectionneur Roberto Donadoni a mis longtemps avant de trouver son schéma de jeu en 4-3-1-2. Forcément, cela n'a pas aidé les joueurs à trouver leurs automatismes. Sans doute l'Italie aurait-elle également dû disputer auparavant davantage de matches amicaux avant l'épreuve. Excès de confiance. Après avoir battu la France (2-0), ce qui n'était plus arrivé depuis le Mondial-78 (hors séance de tirs au but), les Italiens se sont peut-être cru invincibles, certains d'avoir fait le plus dur après être passés tout près de l'élimination au 1er tour. "L'esprit du Mondial-2006" est là avaient-ils assuré. Un peu à tort manifestement. Espagne, fin de la malédiction La presse française de lundi évoque la "Fin de la malédiction" pour l'Espagne à la suite de sa qualification pour les demi-finales de l'EURO aux dépends de l'Italie, dimanche soir en quart de finale (0-0, 4 t.a.b à 2). "La malédiction espagnole a vécu", écrit ainsi l'Equipe. "Après quatre-vingt-huit ans d'attente, les Ibériques sont enfin parvenus à battre, mais aux tirs aux buts, les Azzuri !", poursuit le quotidien sportif. "Le rêve des champions du monde d'imiter ceux de France, vainqueurs de l'Euro 2000 dans la foulée de leur sacre mondial, s'est envolé dans la nuit viennoise", ajoute cependant l'Equipe. Pour France Soir, la rencontre a été "très fermée", la défense italienne "ayant éteint l'attaque espagnole". Le journal populaire Aujourd'hui en France/le Parisien estime également que "L'Espagne a vaincu ses démons", mais parle d'un "vrai non-match, comme les Italiens, d'habitude, en raffolent. De ceux qu'ils endorment froidement, avant de les cueillir grâce à Buffon, à la maturité des tirs au but". Mais pour le quotidien "cette fois, c'est la Seleccion qui s'est montrée supérieure dans l'exercice. "Des quatre quarts de finale, cet Espagne-Italie était certainement celui qui renfermait le plus de promesses. Force est de constater qu'"elles n'ont pas été tenues", écrit encore le journal.