Près de 1.800 élus du Front national algérien, selon les estimations de Moussa Touati, prendront part au sit-in de protestation demain prévu devant le siège de l'Assemblée populaire nationale, pour exiger le retrait du projet de code communal. « Nous avons saisi toutes les institutions habilitées sur l'inconstitutionnalité du projet de loi de code communal, mais sans échos », a affirmé hier, le président du FNA, lors d'une conférence de presse tenue au siège national du parti. Tout en rappelant que son parti a gelé sa participation dans les travaux au Parlement, Moussa Touati a indiqué que ledit code communal a consacré davantage de prérogatives aux commis de l'Etat, les secrétaires généraux des communes, les chefs de daïra et les walis, au détriment des élus locaux. En réponse aux récentes déclarations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, Moussa Touati a insisté sur le strict respect de la loi fondamentale du pays, en guise de rejet de la nouvelle mouture du code communal. Et de menacer de retirer ses élus des différentes assemblées communales si ledit code venait à être adopté par les députés de la Chambre basse. Par ailleurs, le président du FNA qui s'autoproclame « opposant constructif », s'est dit opposé à l'idée d'instaurer une assemblée constituante dans le cadre des propositions pour le changement politique en Algérie. « Ce n'est pas une poignée de personnes qui décidera de l'avenir de tous les Algériens », a-t-il martelé, faisant allusion aux propositions du président du FFS, Hocine Ait Ahmed, à l'ex-SG du FLN, Abdelhamid Mehri et la SG du PT, Louisa Hanoune. En revanche, il propose « une transition politique conforme à la souveraineté populaire », et ce à travers l'organisation d'un référendum populaire afin de laisser la parole au peuple de décider sur la nature du régime politique à consacrer. Il revient à la population, selon le conférencier, de se prononcer sur une Charte nationale, et décider d'un système de gouvernance. Par ces propositions, « le FNA veut éviter les dérapages au pays, qui vient juste de sortir de la décennie terroriste », a ajouté Moussa Touati, appelant de là même à prendre au sérieux et répondre au plus vite aux revendications des différents secteurs, et tarir les sources de mécontentement populaire qui se généralise désormais. Par ailleurs, le président du FNA a annoncé la tenue d'un conseil national extraordinaire le 1er avril prochain, dont la restructuration des bureaux de wilayas du parti figure à l'ordre du jour de ses travaux. En outre, Moussa Touati a condamné le massacre de civils en Libye, et appelé dans la foulée à soutenir le peuple libyen par tous les moyens nécessaires. Près de 1.800 élus du Front national algérien, selon les estimations de Moussa Touati, prendront part au sit-in de protestation demain prévu devant le siège de l'Assemblée populaire nationale, pour exiger le retrait du projet de code communal. « Nous avons saisi toutes les institutions habilitées sur l'inconstitutionnalité du projet de loi de code communal, mais sans échos », a affirmé hier, le président du FNA, lors d'une conférence de presse tenue au siège national du parti. Tout en rappelant que son parti a gelé sa participation dans les travaux au Parlement, Moussa Touati a indiqué que ledit code communal a consacré davantage de prérogatives aux commis de l'Etat, les secrétaires généraux des communes, les chefs de daïra et les walis, au détriment des élus locaux. En réponse aux récentes déclarations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, Moussa Touati a insisté sur le strict respect de la loi fondamentale du pays, en guise de rejet de la nouvelle mouture du code communal. Et de menacer de retirer ses élus des différentes assemblées communales si ledit code venait à être adopté par les députés de la Chambre basse. Par ailleurs, le président du FNA qui s'autoproclame « opposant constructif », s'est dit opposé à l'idée d'instaurer une assemblée constituante dans le cadre des propositions pour le changement politique en Algérie. « Ce n'est pas une poignée de personnes qui décidera de l'avenir de tous les Algériens », a-t-il martelé, faisant allusion aux propositions du président du FFS, Hocine Ait Ahmed, à l'ex-SG du FLN, Abdelhamid Mehri et la SG du PT, Louisa Hanoune. En revanche, il propose « une transition politique conforme à la souveraineté populaire », et ce à travers l'organisation d'un référendum populaire afin de laisser la parole au peuple de décider sur la nature du régime politique à consacrer. Il revient à la population, selon le conférencier, de se prononcer sur une Charte nationale, et décider d'un système de gouvernance. Par ces propositions, « le FNA veut éviter les dérapages au pays, qui vient juste de sortir de la décennie terroriste », a ajouté Moussa Touati, appelant de là même à prendre au sérieux et répondre au plus vite aux revendications des différents secteurs, et tarir les sources de mécontentement populaire qui se généralise désormais. Par ailleurs, le président du FNA a annoncé la tenue d'un conseil national extraordinaire le 1er avril prochain, dont la restructuration des bureaux de wilayas du parti figure à l'ordre du jour de ses travaux. En outre, Moussa Touati a condamné le massacre de civils en Libye, et appelé dans la foulée à soutenir le peuple libyen par tous les moyens nécessaires.