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C'est la faute au printemps
Rhume des foins
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 04 - 2011

Si l'arrivée du printemps évoque pour beaucoup d'entre nous la douceur de l'air et le retour des beaux jours, cette période est pour certains davantage synonyme de désagréments. La cause de leur tourment : le rhume des foins, une rhinite allergique induite par les pollens d'arbres des graminées et diverses plantes herbacées, dispersés par le vent. Ses symptômes : brûlures, rougeurs, gonflements et larmoiement oculaires, éternuements en salve, obstruction ou écoulement nasal abondant, démangeaisons intenses …
Si l'arrivée du printemps évoque pour beaucoup d'entre nous la douceur de l'air et le retour des beaux jours, cette période est pour certains davantage synonyme de désagréments. La cause de leur tourment : le rhume des foins, une rhinite allergique induite par les pollens d'arbres des graminées et diverses plantes herbacées, dispersés par le vent. Ses symptômes : brûlures, rougeurs, gonflements et larmoiement oculaires, éternuements en salve, obstruction ou écoulement nasal abondant, démangeaisons intenses …
L'apparition et la gravité de ces symptômes du rhume des foins dépendent de la quantité d'allergènes présents dans l'air et du degré de sensibilisation préalable de la personne. 50% à 90 % des sujets souffrant de rhume des foins ont des antécédents d'allergies dans leur famille (prédisposition génétique).
La fréquence du rhume des foins varie selon les régions, les saisons et les conditions climatiques. La rhinite allergique constitue un problème important de santé publique au niveau mondial, de par sa prévalence et l'importance de la population touchée, l'impact sur la qualité de vie des patients et les coûts qu'elle génère pour la société.
Le rhume des foins et la sensibilisation aux allergies polliniques augmentent au cours de l'âge scolaire et atteignent un pic pendant l'adolescence. Depuis peu, la pollution de l'air urbain est de plus en plus souvent considérée comme l'une des causes potentielles ou l'un des facteurs de déclenchement, bien que cela soit encore contesté.
Selon la sévérité des symptômes, une prise en charge thérapeutique par étapes est proposée et peut/doit associer éviction allergénique (souvent difficile), traitement pharmacologique et immunothérapie (ou désensibilisation spécifique, sous forme injectable et sub-linguale) :
• les cromones, des molécules qui empêchent la libération d'histamine et agissent sur l'écoulement et les démangeaisons nasales. Elles sont bien tolérées mais leur action brève nécessite plusieurs administrations par jour.
• les antihistaminiques inhibent l'action de l'histamine et sont efficaces sur la plupart des symptômes de la rhinite allergique. Les antihistaminiques de première génération entraînaient de la somnolence, les plus récents sont mieux tolérés.
• les corticoïdes locaux ont une action anti-inflammatoire puissante et agissent notamment sur l'obstruction nasale.
• les décongestionnants locaux peuvent être utilisés pour diminuer l'obstruction des bronches nasales, mais ne doivent pas être pris pendant plus de quelques jours.
La désensibilisation (ou hyposensibilisation) consiste à administrer des doses croissantes de l'allergène en cause afin que l'organisme s'y habitue.
La durée globale de la désensibilisation est de 3 à 5 ans. Cette solution n'est envisagée que lorsque la gêne occasionnée est intense et longue (plusieurs semaines). Il est donc inutile d'entreprendre une désensibilisation lorsqu'on est sujet à un rhume des foins quelques jours par an. De plus il faut savoir que le taux de succès de la désensibilisation est de 85%.
les personnes souffrant de rhume des foins sont de nature plus faibles et sont donc plus exposées aux grippes, rhumes ou sinusites. D'où parfois une difficulté à effectuer un diagnostic adéquat en fonction de symptômes similaires.
Dans les pays industrialisés, près d'une personne sur cinq serait affectée - le double qu'il y a 30 ans - et la prévalence serait en constante augmentation. La fréquence du rhume des foins varie selon les régions, les saisons et les conditions climatiques.
Les causes
Le rhume des foins est causé par une allergie au pollen, les allergies sont des réactions excessives de notre système immunitaire vis-à-vis de substances qualifiées d'inoffensives.
Notons aussi que 50% à 90 % des sujets souffrant de rhume des foins ont des antécédents d'allergies dans leur famille (prédisposition génétique).
Si les symptômes apparaissent chaque année pendant le printemps et l'été, c'est-à-dire justement où la concentration de pollen dans l'air est très forte, il s'agit sans doute d'une allergie saisonnière, c'est-à-dire du rhume des foins. Si au contraire les symptômes persistent toute l'année, il s'agit d'une allergie pérenne, sûrement due à la présence d'animaux de compagnie à poils (chiens, chats, etc..).
Symptômes du rhume des foins
Les symptômes du rhume des foins sont très visibles, en général tous ces symptômes apparaissent ensemble, c'est-à-dire dans une même période de temps (ce qui n'est pas le cas pour le rhume de saison dans lequel les symptômes ont tendance à apparaître l'un après l'autre) : Le nez est bouché et démange fortement, les écoulements sont clairs, liquides et souvent abondants.Les yeux deviennent irrités et rouges, se gonflent et s'emplissent de larmes : on parle de conjonctivite.Les éternuements deviennent très fréquents et souvent en salve. La gorge est irritée et peut donc être douloureuse À ces symptômes peuvent s'ajouter une sensation de fatigue et des maux de tête, qui donne l'air au patient d'être plus malade.
Dans les cas les plus graves, il peut survenir des difficultés respiratoires, voire même des crises d'asthme (consulter immédiatement un médecin). Relevons que les symptômes sont proportionnels à la concentration pollinique, c'est-à-dire que les jours de grand soleil et de vent, ainsi qu'en période de floraison, les symptômes seront plus forts. Au contraire lors de jours de pluie les symptômes seront fortement diminués. Le rhume des foins et la sensibilisation aux allergies polliniques augmentent au cours de l'âge scolaire et atteignent un pic pendant l'adolescence.
Différence entre le rhume des foins et le rhume de saison
Voici des différences importantes entre le rhume (de saison) et le rhume des foins.
Apparition des symptômes
Le rhume de saison et le rhume des foins se caractérisent dans les deux cas par des symptômes tels que congestion nasale, nez qui coule, yeux rouges, fatigue et maux de tête.
Cependant le rhume de saison produit des symptômes qui apparaissent l'un après l'autre, c'est-à-dire en premier fatigue, puis nez qui coule.
Dans le rhume des foins les symptômes apparaissent ensemble.
Durée des symptômes
La durée d'un rhume de saison est en général de 7 à 10 jours. Le rhume des foins peut durer le temps de l'exposition à l'allergène, c'est-à-dire d'une durée indéterminée.
Ecoulement de mucus
Les rhumes de saison peuvent causer des écoulements de couleur jaune, notamment quelques jours après le début du rhume, signe d'une infection. Le rhume des foins provoque en général des écoulements clairs et très liquides.
Eternuements peu fréquents
L'éternuement est un symptôme typique d'un rhume des foins, spécialement lorsque cela se produit deux ou trois fois de suite.
Période de l'année
Les rhumes de saison sont plus fréquents pendant les mois d'hiver (novembre à mars). Les rhumes des foins sont plus fréquents au printemps lors de la pollinisation.
Présence de fièvre
Les rhumes de saison peuvent être accompagnés de fièvre. Le rhume des foins n'est en général pas accompagné de fièvre.
L'apparition et la gravité de ces symptômes du rhume des foins dépendent de la quantité d'allergènes présents dans l'air et du degré de sensibilisation préalable de la personne. 50% à 90 % des sujets souffrant de rhume des foins ont des antécédents d'allergies dans leur famille (prédisposition génétique).
La fréquence du rhume des foins varie selon les régions, les saisons et les conditions climatiques. La rhinite allergique constitue un problème important de santé publique au niveau mondial, de par sa prévalence et l'importance de la population touchée, l'impact sur la qualité de vie des patients et les coûts qu'elle génère pour la société.
Le rhume des foins et la sensibilisation aux allergies polliniques augmentent au cours de l'âge scolaire et atteignent un pic pendant l'adolescence. Depuis peu, la pollution de l'air urbain est de plus en plus souvent considérée comme l'une des causes potentielles ou l'un des facteurs de déclenchement, bien que cela soit encore contesté.
Selon la sévérité des symptômes, une prise en charge thérapeutique par étapes est proposée et peut/doit associer éviction allergénique (souvent difficile), traitement pharmacologique et immunothérapie (ou désensibilisation spécifique, sous forme injectable et sub-linguale) :
• les cromones, des molécules qui empêchent la libération d'histamine et agissent sur l'écoulement et les démangeaisons nasales. Elles sont bien tolérées mais leur action brève nécessite plusieurs administrations par jour.
• les antihistaminiques inhibent l'action de l'histamine et sont efficaces sur la plupart des symptômes de la rhinite allergique. Les antihistaminiques de première génération entraînaient de la somnolence, les plus récents sont mieux tolérés.
• les corticoïdes locaux ont une action anti-inflammatoire puissante et agissent notamment sur l'obstruction nasale.
• les décongestionnants locaux peuvent être utilisés pour diminuer l'obstruction des bronches nasales, mais ne doivent pas être pris pendant plus de quelques jours.
La désensibilisation (ou hyposensibilisation) consiste à administrer des doses croissantes de l'allergène en cause afin que l'organisme s'y habitue.
La durée globale de la désensibilisation est de 3 à 5 ans. Cette solution n'est envisagée que lorsque la gêne occasionnée est intense et longue (plusieurs semaines). Il est donc inutile d'entreprendre une désensibilisation lorsqu'on est sujet à un rhume des foins quelques jours par an. De plus il faut savoir que le taux de succès de la désensibilisation est de 85%.
les personnes souffrant de rhume des foins sont de nature plus faibles et sont donc plus exposées aux grippes, rhumes ou sinusites. D'où parfois une difficulté à effectuer un diagnostic adéquat en fonction de symptômes similaires.
Dans les pays industrialisés, près d'une personne sur cinq serait affectée - le double qu'il y a 30 ans - et la prévalence serait en constante augmentation. La fréquence du rhume des foins varie selon les régions, les saisons et les conditions climatiques.
Les causes
Le rhume des foins est causé par une allergie au pollen, les allergies sont des réactions excessives de notre système immunitaire vis-à-vis de substances qualifiées d'inoffensives.
Notons aussi que 50% à 90 % des sujets souffrant de rhume des foins ont des antécédents d'allergies dans leur famille (prédisposition génétique).
Si les symptômes apparaissent chaque année pendant le printemps et l'été, c'est-à-dire justement où la concentration de pollen dans l'air est très forte, il s'agit sans doute d'une allergie saisonnière, c'est-à-dire du rhume des foins. Si au contraire les symptômes persistent toute l'année, il s'agit d'une allergie pérenne, sûrement due à la présence d'animaux de compagnie à poils (chiens, chats, etc..).
Symptômes du rhume des foins
Les symptômes du rhume des foins sont très visibles, en général tous ces symptômes apparaissent ensemble, c'est-à-dire dans une même période de temps (ce qui n'est pas le cas pour le rhume de saison dans lequel les symptômes ont tendance à apparaître l'un après l'autre) : Le nez est bouché et démange fortement, les écoulements sont clairs, liquides et souvent abondants.Les yeux deviennent irrités et rouges, se gonflent et s'emplissent de larmes : on parle de conjonctivite.Les éternuements deviennent très fréquents et souvent en salve. La gorge est irritée et peut donc être douloureuse À ces symptômes peuvent s'ajouter une sensation de fatigue et des maux de tête, qui donne l'air au patient d'être plus malade.
Dans les cas les plus graves, il peut survenir des difficultés respiratoires, voire même des crises d'asthme (consulter immédiatement un médecin). Relevons que les symptômes sont proportionnels à la concentration pollinique, c'est-à-dire que les jours de grand soleil et de vent, ainsi qu'en période de floraison, les symptômes seront plus forts. Au contraire lors de jours de pluie les symptômes seront fortement diminués. Le rhume des foins et la sensibilisation aux allergies polliniques augmentent au cours de l'âge scolaire et atteignent un pic pendant l'adolescence.
Différence entre le rhume des foins et le rhume de saison
Voici des différences importantes entre le rhume (de saison) et le rhume des foins.
Apparition des symptômes
Le rhume de saison et le rhume des foins se caractérisent dans les deux cas par des symptômes tels que congestion nasale, nez qui coule, yeux rouges, fatigue et maux de tête.
Cependant le rhume de saison produit des symptômes qui apparaissent l'un après l'autre, c'est-à-dire en premier fatigue, puis nez qui coule.
Dans le rhume des foins les symptômes apparaissent ensemble.
Durée des symptômes
La durée d'un rhume de saison est en général de 7 à 10 jours. Le rhume des foins peut durer le temps de l'exposition à l'allergène, c'est-à-dire d'une durée indéterminée.
Ecoulement de mucus
Les rhumes de saison peuvent causer des écoulements de couleur jaune, notamment quelques jours après le début du rhume, signe d'une infection. Le rhume des foins provoque en général des écoulements clairs et très liquides.
Eternuements peu fréquents
L'éternuement est un symptôme typique d'un rhume des foins, spécialement lorsque cela se produit deux ou trois fois de suite.
Période de l'année
Les rhumes de saison sont plus fréquents pendant les mois d'hiver (novembre à mars). Les rhumes des foins sont plus fréquents au printemps lors de la pollinisation.
Présence de fièvre
Les rhumes de saison peuvent être accompagnés de fièvre. Le rhume des foins n'est en général pas accompagné de fièvre.


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