Le Conseil consultatif du Mouvement de la société pour la paix (MSP) décidera, lors de sa prochaine réunion, prévue en juillet, de son retrait ou non de l'Alliance présidentielle ou revendiquera «la promotion de l'Alliance en un partenariat politique à la hauteur du concept de citoyenneté». C'est ce qu'a déclaré, jeudi dernier, le président du parti, M. Bouguerra Soltani. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, M. Soltani a affirmé que son mouvement «soutient l'impérative promotion de l'Alliance en un véritable partenariat politique afin de l'ériger en une famille élargie où se dissipent les couleurs politiques». Pour ce qui est des deux autres membres de l'Alliance présidentielle, à savoir le Rassemblement national démocratique (RND) et le parti du Front de libération nationale (FLN), ils sont pour la promotion de l'Alliance en un véritable partenariat politique, a-t-il indiqué. M. Soltani a, après avoir rappelé l'instauration de la paix et de la stabilité en Algérie, affirmé que «la prochaine étape nécessite l'émergence de deux pôles politiques, l'un au pouvoir et l'autre exerçant une opposition tenace». Evoquant la question de création d'une assemblée constituante, le président du MSP a estimé que «l'Algérie ne saurait retourner en arrière après 50 ans d'indépendance». Il a, par là-même, appelé à l'octroi d'agréments à de nouveaux partis, pour peu que ces derniers, a-t-il poursuivi, «bannissent toute forme de violence et aient des programmes clairs». S'agissant des réformes, M. Soltani a mis l'accent sur la nécessité d'introduire des réformes globales et profondes à la Constitution, notamment en ce qui a trait à l'élargissement du champ des libertés, au rôle du Parlement en matière de législation, de contrôle et de séparation des pouvoirs ainsi qu'à la définition des mandats présidentiels par un mandat renouvelable une seule fois. Exprimant le souhait de voir ces réformes comporter «deux principaux éléments : de profondes réformes politiques et l'annonce d'un délai pour la mise en œuvre de ces réformes», l'invité de l'émission «Forum du jeudi» a déclaré que son parti «aspire, à l'instar de tous les Algériens, à ce que soit annoncé le 16 avril prochain le contenu des réformes politiques». Evoquant la question du projet de code communal, M. Soltani a déclaré que le MSP ne plaidait pas le retrait du projet de loi mais soulignait la nécessité de tenir compte des propositions soumises par les députés. Sur ce dernier point, il a, en vue de permettre aux élus des communes de contribuer au processus de développement, plaidé pour davantage de prérogatives en faveur des maires. Le Conseil consultatif du Mouvement de la société pour la paix (MSP) décidera, lors de sa prochaine réunion, prévue en juillet, de son retrait ou non de l'Alliance présidentielle ou revendiquera «la promotion de l'Alliance en un partenariat politique à la hauteur du concept de citoyenneté». C'est ce qu'a déclaré, jeudi dernier, le président du parti, M. Bouguerra Soltani. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, M. Soltani a affirmé que son mouvement «soutient l'impérative promotion de l'Alliance en un véritable partenariat politique afin de l'ériger en une famille élargie où se dissipent les couleurs politiques». Pour ce qui est des deux autres membres de l'Alliance présidentielle, à savoir le Rassemblement national démocratique (RND) et le parti du Front de libération nationale (FLN), ils sont pour la promotion de l'Alliance en un véritable partenariat politique, a-t-il indiqué. M. Soltani a, après avoir rappelé l'instauration de la paix et de la stabilité en Algérie, affirmé que «la prochaine étape nécessite l'émergence de deux pôles politiques, l'un au pouvoir et l'autre exerçant une opposition tenace». Evoquant la question de création d'une assemblée constituante, le président du MSP a estimé que «l'Algérie ne saurait retourner en arrière après 50 ans d'indépendance». Il a, par là-même, appelé à l'octroi d'agréments à de nouveaux partis, pour peu que ces derniers, a-t-il poursuivi, «bannissent toute forme de violence et aient des programmes clairs». S'agissant des réformes, M. Soltani a mis l'accent sur la nécessité d'introduire des réformes globales et profondes à la Constitution, notamment en ce qui a trait à l'élargissement du champ des libertés, au rôle du Parlement en matière de législation, de contrôle et de séparation des pouvoirs ainsi qu'à la définition des mandats présidentiels par un mandat renouvelable une seule fois. Exprimant le souhait de voir ces réformes comporter «deux principaux éléments : de profondes réformes politiques et l'annonce d'un délai pour la mise en œuvre de ces réformes», l'invité de l'émission «Forum du jeudi» a déclaré que son parti «aspire, à l'instar de tous les Algériens, à ce que soit annoncé le 16 avril prochain le contenu des réformes politiques». Evoquant la question du projet de code communal, M. Soltani a déclaré que le MSP ne plaidait pas le retrait du projet de loi mais soulignait la nécessité de tenir compte des propositions soumises par les députés. Sur ce dernier point, il a, en vue de permettre aux élus des communes de contribuer au processus de développement, plaidé pour davantage de prérogatives en faveur des maires.