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5 conseils pour calmer les pleurs de votre bébé
Nourrissons
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 04 - 2011

Pas toujours facile de bien interpréter et de calmer les pleurs de bébé. Surtout quand la fatigue s'accumule et que l'incompréhension s'installe. Voici quatre conseils pour que votre bébé retrouve son calme... et vous le vôtre !
Pas toujours facile de bien interpréter et de calmer les pleurs de bébé. Surtout quand la fatigue s'accumule et que l'incompréhension s'installe. Voici quatre conseils pour que votre bébé retrouve son calme... et vous le vôtre !
1. Pleurs : cherchez la cause sans vous obstiner
Les pleurs d'un bébé traduisent forcément un besoin. A vous de l'identifier… Certaines mamans repèrent quels types de pleurs correspondent à la faim, la fatigue, l'angoisse. Sinon, procédez par élimination. Votre bébé a-t-il mangé et bu ? Sa couche est-elle propre (on sous-estime souvent l'impact d'une couche mouillée sur l'agacement d'un bébé !) ? A t-il chaud ou froid (en touchant ses avant-bras, vous sentez cela très vite) Quelque chose peut-il le gêner : bruit, mauvaise odeur, tissu qui démange ? Votre bébé souhaite peut-être dormir mais s'énerve de ne pas y parvenir ? Il s'ennuie avec ses jeux ou veut changer de lieu, de place ?
Il a eu peur d'un objet ou d'une sensation et a besoin que vous le rassuriez ? Il a envie d'un contact (câlin, caresse, bisous, bercements, chanson) ? La venue du soir l'angoisse ? L'atmosphère de la maison est tendue car vous vous êtes disputée avec le papa ? Chaque détail peut perturber un petit et il ne faut pas sous-estimer ses capacités à sentir le moindre malaise. Sans la parole, le seul moyen d'exprimer son mécontentement, sa peur, son manque se résume alors aux pleurs.
2. C'est peut-être une angoisse passagère
Si vous avez fait le tour de toutes ces possibilités et que rien ne vous semble en cause, vérifiez que votre bébé ne pleure pas de mal. Il peut souffrir d'un rot coincé, d'un érythème fessier, de reflux gastrique, de colique, de maux de dents.
Pensez à prendre sa température, à lui proposer de l'eau s'il est enrhumé. Si le problème persiste et que vous observez une récurrence (après chaque repas du soir par exemple), parlez-en vite à votre pédiatre afin qu'il trouve une solution. Si rien ne semble clocher et que votre bébé pleure beaucoup, ne paniquez pas pour autant. Il exprime sûrement un malaise difficilement identifiable mais peu grave ou une angoisse passagère due à son développement.
3. Répondre à ses besoins sans attendre
Le meilleur moyen de calmer un bébé qui pleure c'est de répondre à ses besoins (biberon, change, câlin…) ou au moins d'essayer (le bébé comprend que vous prêtez attention à son mal-être). Les enfants comblés n'ont plus de raison de pleurer ! Evidemment, si vous suivez ce conseil, vous récolterez certainement nombre de critiques de la part de votre entourage : «Tu vas en faire un enfant gâté», «Ne le prend pas dans tes bras, il va s'habituer !» Que nenni !
Dans les premiers mois de sa vie, (avant de maîtriser la parole), les enfants sont dépendants de leurs parents et ne cherchent pas à les manipuler en faisant des caprices ! Ils en sont d'ailleurs incapables sur un plan cognitif. Il serait tout à fait incongru de les laisser pleurer sans essayer de les aider sous prétexte qu'ils vont «se calmer tout seul» ou que les larmes leur permettent de se «défouler».
Cette croyance qu'un enfant devient difficile si on cède à ses pleurs appartient au passé. Des études prouvent même que plus les petits ont été rassurés dans leur prime enfance, plus ils deviendront des adultes confiants en eux et en l'autre, capables de gérer leurs angoisses, en un mot «équilibrés». L'erreur typique des parents : déployer une énergie folle à endormir un bébé dans sa chambre pour qu'il «fasse sa nuit» seul alors qu'en le gardant avec eux, l'enfant trouve paisiblement le sommeil pour plusieurs heures. Le mot d'ordre pour limiter les cris qui ne sont autres que des appels au secours (d'où leur caractère strident) : respecter le rythme et les besoins du bébé et cesser de lui demander de se comporter comme un enfant mature !
Rassurer un enfant les premiers mois de sa vie, c'est lui permettre de devenir autonome plus tard.
4. Adoptez le «maternage proximal»
Allaitement prolongé et à la demande (le sein calme une multitude de causes aux pleurs d'un bébé : faim, soif, angoisse, ennui, tension, froid…), portage en écharpe et bercement (le bébé a vécu neuf mois en apesanteur doucement bercé par les mouvements de sa mère), contacts fréquents (câlins, chansons, caresses, massages), emmaillotage (les premiers jours de la vie, cette technique rassure le bébé qui retrouve les sensations éprouvées dans le ventre de sa mère), «cododo» (le bébé dort dans la chambre de ses parents)…
Tout ceci nécessite évidemment d'adapter son mode de vie. Cela ne signifie pas que toutes les mamans doivent prendre un congé parental de deux ans mais prévoir des solutions qui respectent au mieux les besoins de l'enfant : allaitement maternel prolongé, horaires de travail allégés pour passer du temps avec ses enfants (la qualité et la quantité de temps passé comptent) et éviter de bousculer les rythmes (un enfant qu'on réveille aura plus de raisons de pleurer).
5. Trouvez du soutien
S'occuper d'un bébé, même si on ne travaille pas, constitue une charge et une responsabilité très lourdes à porter. Il est essentiel de pouvoir la partager si ce n'est quelques heures par jour en prenant le café chez une voisine ou grâce à un papa qui rentre assez tôt de son travail pour prendre le relais. En plus de cette habitude quotidienne de sortir du tête-à-tête avec le bébé, trouver du soutien c'est aussi parler de ses difficultés avec son entourage ou des professionnels de la petite enfance : sage-femme, puéricultrice, psychologue. Les maisons vertes ou les associations de parents peuvent aider les mamans en difficulté face à un bébé «difficile» qui pleure beaucoup.
Evidemment, l'angoisse et la fatigue engendrées par une situation où le bébé ne se calme presque jamais entretient le mal-être de l'enfant. Bref, pour casser ce cercle vicieux où chacun finit par verser autant de larmes que l'autre, osez demander du soutien à l'extérieur ! Et n'oubliez pas qu'un parent «à bout» peut commettre des erreurs irréversibles qu'il regrettera toute sa vie (syndrome du bébé secoué par exemple). Alors, sachez faire un break de temps en temps pour récupérer de l'énergie et du self contrôle. Et prenez du recul quand vous craquez : votre enfant grandit très vite, bientôt il parlera et vos nuits redeviendront sereines…
1. Pleurs : cherchez la cause sans vous obstiner
Les pleurs d'un bébé traduisent forcément un besoin. A vous de l'identifier… Certaines mamans repèrent quels types de pleurs correspondent à la faim, la fatigue, l'angoisse. Sinon, procédez par élimination. Votre bébé a-t-il mangé et bu ? Sa couche est-elle propre (on sous-estime souvent l'impact d'une couche mouillée sur l'agacement d'un bébé !) ? A t-il chaud ou froid (en touchant ses avant-bras, vous sentez cela très vite) Quelque chose peut-il le gêner : bruit, mauvaise odeur, tissu qui démange ? Votre bébé souhaite peut-être dormir mais s'énerve de ne pas y parvenir ? Il s'ennuie avec ses jeux ou veut changer de lieu, de place ?
Il a eu peur d'un objet ou d'une sensation et a besoin que vous le rassuriez ? Il a envie d'un contact (câlin, caresse, bisous, bercements, chanson) ? La venue du soir l'angoisse ? L'atmosphère de la maison est tendue car vous vous êtes disputée avec le papa ? Chaque détail peut perturber un petit et il ne faut pas sous-estimer ses capacités à sentir le moindre malaise. Sans la parole, le seul moyen d'exprimer son mécontentement, sa peur, son manque se résume alors aux pleurs.
2. C'est peut-être une angoisse passagère
Si vous avez fait le tour de toutes ces possibilités et que rien ne vous semble en cause, vérifiez que votre bébé ne pleure pas de mal. Il peut souffrir d'un rot coincé, d'un érythème fessier, de reflux gastrique, de colique, de maux de dents.
Pensez à prendre sa température, à lui proposer de l'eau s'il est enrhumé. Si le problème persiste et que vous observez une récurrence (après chaque repas du soir par exemple), parlez-en vite à votre pédiatre afin qu'il trouve une solution. Si rien ne semble clocher et que votre bébé pleure beaucoup, ne paniquez pas pour autant. Il exprime sûrement un malaise difficilement identifiable mais peu grave ou une angoisse passagère due à son développement.
3. Répondre à ses besoins sans attendre
Le meilleur moyen de calmer un bébé qui pleure c'est de répondre à ses besoins (biberon, change, câlin…) ou au moins d'essayer (le bébé comprend que vous prêtez attention à son mal-être). Les enfants comblés n'ont plus de raison de pleurer ! Evidemment, si vous suivez ce conseil, vous récolterez certainement nombre de critiques de la part de votre entourage : «Tu vas en faire un enfant gâté», «Ne le prend pas dans tes bras, il va s'habituer !» Que nenni !
Dans les premiers mois de sa vie, (avant de maîtriser la parole), les enfants sont dépendants de leurs parents et ne cherchent pas à les manipuler en faisant des caprices ! Ils en sont d'ailleurs incapables sur un plan cognitif. Il serait tout à fait incongru de les laisser pleurer sans essayer de les aider sous prétexte qu'ils vont «se calmer tout seul» ou que les larmes leur permettent de se «défouler».
Cette croyance qu'un enfant devient difficile si on cède à ses pleurs appartient au passé. Des études prouvent même que plus les petits ont été rassurés dans leur prime enfance, plus ils deviendront des adultes confiants en eux et en l'autre, capables de gérer leurs angoisses, en un mot «équilibrés». L'erreur typique des parents : déployer une énergie folle à endormir un bébé dans sa chambre pour qu'il «fasse sa nuit» seul alors qu'en le gardant avec eux, l'enfant trouve paisiblement le sommeil pour plusieurs heures. Le mot d'ordre pour limiter les cris qui ne sont autres que des appels au secours (d'où leur caractère strident) : respecter le rythme et les besoins du bébé et cesser de lui demander de se comporter comme un enfant mature !
Rassurer un enfant les premiers mois de sa vie, c'est lui permettre de devenir autonome plus tard.
4. Adoptez le «maternage proximal»
Allaitement prolongé et à la demande (le sein calme une multitude de causes aux pleurs d'un bébé : faim, soif, angoisse, ennui, tension, froid…), portage en écharpe et bercement (le bébé a vécu neuf mois en apesanteur doucement bercé par les mouvements de sa mère), contacts fréquents (câlins, chansons, caresses, massages), emmaillotage (les premiers jours de la vie, cette technique rassure le bébé qui retrouve les sensations éprouvées dans le ventre de sa mère), «cododo» (le bébé dort dans la chambre de ses parents)…
Tout ceci nécessite évidemment d'adapter son mode de vie. Cela ne signifie pas que toutes les mamans doivent prendre un congé parental de deux ans mais prévoir des solutions qui respectent au mieux les besoins de l'enfant : allaitement maternel prolongé, horaires de travail allégés pour passer du temps avec ses enfants (la qualité et la quantité de temps passé comptent) et éviter de bousculer les rythmes (un enfant qu'on réveille aura plus de raisons de pleurer).
5. Trouvez du soutien
S'occuper d'un bébé, même si on ne travaille pas, constitue une charge et une responsabilité très lourdes à porter. Il est essentiel de pouvoir la partager si ce n'est quelques heures par jour en prenant le café chez une voisine ou grâce à un papa qui rentre assez tôt de son travail pour prendre le relais. En plus de cette habitude quotidienne de sortir du tête-à-tête avec le bébé, trouver du soutien c'est aussi parler de ses difficultés avec son entourage ou des professionnels de la petite enfance : sage-femme, puéricultrice, psychologue. Les maisons vertes ou les associations de parents peuvent aider les mamans en difficulté face à un bébé «difficile» qui pleure beaucoup.
Evidemment, l'angoisse et la fatigue engendrées par une situation où le bébé ne se calme presque jamais entretient le mal-être de l'enfant. Bref, pour casser ce cercle vicieux où chacun finit par verser autant de larmes que l'autre, osez demander du soutien à l'extérieur ! Et n'oubliez pas qu'un parent «à bout» peut commettre des erreurs irréversibles qu'il regrettera toute sa vie (syndrome du bébé secoué par exemple). Alors, sachez faire un break de temps en temps pour récupérer de l'énergie et du self contrôle. Et prenez du recul quand vous craquez : votre enfant grandit très vite, bientôt il parlera et vos nuits redeviendront sereines…


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