Le juge d'instruction, chargé du complément d'enquête par le tribunal de première instance de Aïn Sbaa (Casablanca) dans l'affaire des sept militants sahraouis des droits de l'Homme, a ordonné jeudi dernier la mise en liberté provisoire d'Ali Salem Tamek, de Ibrahim Dahane et de Ahmed Naciri, a appris l'APS auprès de l'un de leurs avocats Mustapha Rachidi. Le juge d'instruction, chargé du complément d'enquête par le tribunal de première instance de Aïn Sbaa (Casablanca) dans l'affaire des sept militants sahraouis des droits de l'Homme, a ordonné jeudi dernier la mise en liberté provisoire d'Ali Salem Tamek, de Ibrahim Dahane et de Ahmed Naciri, a appris l'APS auprès de l'un de leurs avocats Mustapha Rachidi. Les quatre autres militants sahraouis en l'occurrence Dégja Lachgar, Yahdih Tarouzi, Rachid Sghir et Saleh Labouihi ont bénéficié de la liberté provisoire tandis que les trois autres étaient en détention à la prison d'Oukacha (Casablanca). Ils sont accusés d'"atteinte à la sécurité de l'Etat" pour avoir effectué du 26 septembre au 6 octobre 2009 une visite dans les camps de réfugiés sahraouis. La décision a été prise après la demande présentée la semaine dernière par trois membres du collectif d'avocats auprès du juge, ajoute-t-on de même source, précisant qu'"il ne s'agit pas d'une amnistie". Le tribunal de première instance d'Ain Sebaa (Casablanca) avait ordonné le 11 février dernier un complément d'enquête avant de rendre son verdict, rappelle-t-on. Le président du tribunal avait annoncé qu'il allait convoquer des membres des familles des Sahraouis jugés afin de les auditionner et de compléter le dossier avant de rendre le verdict qui avait connu un premier report le 28 janvier dernier. Le tribunal avait écouté, les 14 et 15 janvier dernier, les plaidoiries de la défense, de la partie civile et l'audience des militants jugés qui ont duré plus de dix heures. Au cours des audiences, les trois militants sahraouis présents, Ali Salem Tamek, Brahim Dahan et Ahmed Naciri, avaient réaffirmé leur appartenance au Front Polisario et leur soutien à la lutte pour l'autodétermination du peuple sahraoui. Ils avaient également soutenu qu'ils luttaient pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental conformément aux résolutions des Nations unies et à la légalité internationale stipulant le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Le tribunal avait reporté trois fois le procès, ce qui avait suscité la réaction de l'ONG Human Rights Watch qui avait publié un communiqué dans lequel elle avait appelé les autorités marocaines soit à garantir un procès équitable, soit à libérer les trois militants toujours en détention préventive. Par ailleurs, les requêtes liées notamment aux conditions tendues du déroulement du procès, présentées le 7 janvier dernier par la défense des sept militants sahraouis avaient été refusé par le tribunal. En outre, Le tribunal avait également refusé le 22 décembre 2010, la demande de la défense de faire bénéficier Ali Salem Tamek, Brahim Dahan et Ahmed Naciri d'une liberté provisoire. Avant leur transfèrement à la prison d'Oukacha (Casablanca), ils étaient en détention à Salé (près de Rabat). Les quatre autres militants sahraouis en l'occurrence Dégja Lachgar, Yahdih Tarouzi, Rachid Sghir et Saleh Labouihi ont bénéficié de la liberté provisoire tandis que les trois autres étaient en détention à la prison d'Oukacha (Casablanca). Ils sont accusés d'"atteinte à la sécurité de l'Etat" pour avoir effectué du 26 septembre au 6 octobre 2009 une visite dans les camps de réfugiés sahraouis. La décision a été prise après la demande présentée la semaine dernière par trois membres du collectif d'avocats auprès du juge, ajoute-t-on de même source, précisant qu'"il ne s'agit pas d'une amnistie". Le tribunal de première instance d'Ain Sebaa (Casablanca) avait ordonné le 11 février dernier un complément d'enquête avant de rendre son verdict, rappelle-t-on. Le président du tribunal avait annoncé qu'il allait convoquer des membres des familles des Sahraouis jugés afin de les auditionner et de compléter le dossier avant de rendre le verdict qui avait connu un premier report le 28 janvier dernier. Le tribunal avait écouté, les 14 et 15 janvier dernier, les plaidoiries de la défense, de la partie civile et l'audience des militants jugés qui ont duré plus de dix heures. Au cours des audiences, les trois militants sahraouis présents, Ali Salem Tamek, Brahim Dahan et Ahmed Naciri, avaient réaffirmé leur appartenance au Front Polisario et leur soutien à la lutte pour l'autodétermination du peuple sahraoui. Ils avaient également soutenu qu'ils luttaient pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental conformément aux résolutions des Nations unies et à la légalité internationale stipulant le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Le tribunal avait reporté trois fois le procès, ce qui avait suscité la réaction de l'ONG Human Rights Watch qui avait publié un communiqué dans lequel elle avait appelé les autorités marocaines soit à garantir un procès équitable, soit à libérer les trois militants toujours en détention préventive. Par ailleurs, les requêtes liées notamment aux conditions tendues du déroulement du procès, présentées le 7 janvier dernier par la défense des sept militants sahraouis avaient été refusé par le tribunal. En outre, Le tribunal avait également refusé le 22 décembre 2010, la demande de la défense de faire bénéficier Ali Salem Tamek, Brahim Dahan et Ahmed Naciri d'une liberté provisoire. Avant leur transfèrement à la prison d'Oukacha (Casablanca), ils étaient en détention à Salé (près de Rabat).