C'est un message plein d'humanisme qu'a adressé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion de l'ouverture officielle des festivités de « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 ». C'est un message plein d'humanisme qu'a adressé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion de l'ouverture officielle des festivités de « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 ». Le chef de l'Etat a appelé en effet à instaurer un climat de confiance fait de tolérance et de solidarité entre les différentes cultures et religions du monde. Cela passe, selon lui, par une meilleure connaissance de la religion islamique, la nôtre d'abord, et bâtir des ponts de liaison afin de raffermir les liens de solidarité entre elles. « Cette année de la culture islamique permettra une meilleure connaissance de l'Islam par les occidentaux en même temps qu'une plus grande compréhension entre les peuples », a indiqué Abdelaziz Bouteflika, lors de son allocution inaugurale effectuée dans le grand chapiteau placé sur le plateau de Lalla Setti qui surplombe la ville de Tlemcen. C'est en effet les réels objectifs de l'organisation d'une telle manifestation qui se veut à la fois une démonstration pour prouver les vertus humanitaires de la religion islamique, et une réponse convaincante à l'adresse des occidentaux. « Notre devoir est d'œuvrer solidairement, non pas à l'instauration de la confrontation et de la rupture, mais à la construction d'un consensus, des dialogues, des échanges fondant à la grande réconciliation des cultures humaines », a-t-il plaidé à cette occasion grandiose. Un message clair et sans équivoque à l'adresse de la Nation musulmane, en ce sens qu'il tend à renforcer la tolérance et le dialogue interreligieux en ces moments cruciaux pour l'humanité, que le président de la République a réitéré en cette occasion. « L'adaptation de notre culture à la mondialisation constitue un défi qu'il nous appartient de relever, cette modernisation, plus indispensable maintenant que jamais, doit se faire dans le respect de notre personnalité et de nos valeurs », a-t-il apostrophé cependant, dans une mise au point nécessaire face aux attaques dont font l'objet ces dernières années la religion et les Nations islamiques dans le monde entier. « A l'occasion de cette année, nous dirons au monde que nous n'entendons rien renier de note foi, de nos convictions, de nos façons d'être, mais sans nous attarder sur le bord du chemin à regarder le temps qui passe », a encore noté le chef de l'Etat, partant du principe que « la modernité c'est aussi nous, nos rythmes, nos chants, nos contes, nos livres, nos films, notre théâtre, notre créativité, notre talent ». C'est dans ce sens que Bouteflika a lancé un appel à la Nation musulmane « pour une solidarité plus active et la densification des de nos réseaux de coopération», afin de contrecarrer les « nombreux obstacles qui peuvent contrarier sa réalisation comme sphère culturelle stable susceptible de compter dans le concert des nations », a-t-il prévenu. Un spectacle grandiose Le président de la République a eu droit à un spectacle grandiose lors de l'ouverture officielle de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 ». Le chef d'œuvre qui porte la griffe du maestro libanais, Abdelhalim Karakala, a impressionné le grand public présent au chapiteau, de par son ingéniosité artistique, le choix des effets sonores et colores, ainsi que par la finesse de ses messages et l'étendue de son histoire. En effet, ledit spectacle retrace la fabuleuse histoire de Tlemcen, à commencer par les années préhistoriques jusqu'à l'avènement de la dynastie zianide. De Massinissa à Abou Moussa Ezziani, en passant par l'avènement de l'Islam en Berbérie, l'auteur a passé en revue toutes les étapes charnières dans un décor de très haute facture. Le public nombreux n'a pas été insensible à ce chef d'œuvre artistique. Il a applaudi chaleureusement tous les actes, émerveillé par la qualité du spectacle. Le président à inauguré plusieurs sites A la deuxième et dernière journée de sa visite de travail dans la wilaya de Tlemcen, le président de la République a inauguré une multitude de projets culturels et infrastructurels. Dans la matinée d'hier, le chef de l'Etat s'est dirigé vers le complexe de Sidi-Boumediene où il a inauguré les nouvelles dépendances de ce haut lieu de culte, idolâtré par les Tlemcéniens. Ensuite, Abdelaziz Bouteflika, accompagné des autorités locales et de certains ministres de la République, s'est dirigé vers le Palais royal dit El-Mechoir pour l'inaugurer après une année de travaux de rénovation qui ont coûté la bagatelle de 28 milliards de centimes. Le musée de l'Histoire (ex-mairie de Tlemcen) et le musée des Arts graphiques islamiques de la mosquée Sidi Abi El-Hassen ont été la deuxième étape des inaugurations effectuées par le chef de l'Etat dans la journée d'hier. Bouteflika a inauguré par la suite le nouveau palais de la culture, un chef d'œuvre architectural situé dans la commune de Mansourah. De style mauresque témoignant de la grandeur de la culture islamique, ce « bijou » est composé de somptueuses salles spectacles baptisées des noms de grandes personnalités de la wilaya de Tlemcen, à l'image de l'éminent artiste Abdelkrim Dali. Bouteflika a également inspecté le projet de réalisation d'un centre des études de la musique andalouse. Par ailleurs, la visite du président de la République dans la wilaya de Tlemcen a été l'occasion pour l'inauguration de 1.100 logements sociaux dans la commune d'Oudjlida de même que le nouveau théâtre de verdure. Les ministres de l'Energie et des Mines et des Ressources en eau, eux, ont inauguré dans la journée d'hier, la station de dessalement d'eau de mer de Souk Tleta. Il est également question de la mise en service du tronçon de l'autoroute Est-Ouest s'étendant de la frontière marocaine jusqu'à Alger sur une distance de 613 km. Réalisation de l'autoroute Est-Ouest La remarque du Président... Le président de la République a émis des réserves sur la réalisation de l'autoroute Est-Ouest. « J'ai entendu dire que certains tronçons réalisés par certaines entreprises nationales de l'autoroute Est-Ouest ne sont pas bien faits », a-t-il en effet affirmé lors de l'inauguration du tronçon reliant la frontière marocaine à Alger sur une distance de 613 km, hier à Maghnia. Cette remarque du Président renseigne aussi bien sur son souci de la qualité des travaux de cette réalisation, qualifiée de « projet du siècle », que sur certaines anomalies décriées par certaines parties concernant les travaux de certains tronçons autoroutiers. Une remarque qui s'apparente à une mise en garde à l'adresse des opérateurs dans ledit projet et au département chargé des Travaux publics assuré par Amar Ghoul. Ce dernier devra revoir de la sorte sa copie de façon à éliminer les « taches noires » qui jonchent le projet du siècle. Le chef de l'Etat a appelé en effet à instaurer un climat de confiance fait de tolérance et de solidarité entre les différentes cultures et religions du monde. Cela passe, selon lui, par une meilleure connaissance de la religion islamique, la nôtre d'abord, et bâtir des ponts de liaison afin de raffermir les liens de solidarité entre elles. « Cette année de la culture islamique permettra une meilleure connaissance de l'Islam par les occidentaux en même temps qu'une plus grande compréhension entre les peuples », a indiqué Abdelaziz Bouteflika, lors de son allocution inaugurale effectuée dans le grand chapiteau placé sur le plateau de Lalla Setti qui surplombe la ville de Tlemcen. C'est en effet les réels objectifs de l'organisation d'une telle manifestation qui se veut à la fois une démonstration pour prouver les vertus humanitaires de la religion islamique, et une réponse convaincante à l'adresse des occidentaux. « Notre devoir est d'œuvrer solidairement, non pas à l'instauration de la confrontation et de la rupture, mais à la construction d'un consensus, des dialogues, des échanges fondant à la grande réconciliation des cultures humaines », a-t-il plaidé à cette occasion grandiose. Un message clair et sans équivoque à l'adresse de la Nation musulmane, en ce sens qu'il tend à renforcer la tolérance et le dialogue interreligieux en ces moments cruciaux pour l'humanité, que le président de la République a réitéré en cette occasion. « L'adaptation de notre culture à la mondialisation constitue un défi qu'il nous appartient de relever, cette modernisation, plus indispensable maintenant que jamais, doit se faire dans le respect de notre personnalité et de nos valeurs », a-t-il apostrophé cependant, dans une mise au point nécessaire face aux attaques dont font l'objet ces dernières années la religion et les Nations islamiques dans le monde entier. « A l'occasion de cette année, nous dirons au monde que nous n'entendons rien renier de note foi, de nos convictions, de nos façons d'être, mais sans nous attarder sur le bord du chemin à regarder le temps qui passe », a encore noté le chef de l'Etat, partant du principe que « la modernité c'est aussi nous, nos rythmes, nos chants, nos contes, nos livres, nos films, notre théâtre, notre créativité, notre talent ». C'est dans ce sens que Bouteflika a lancé un appel à la Nation musulmane « pour une solidarité plus active et la densification des de nos réseaux de coopération», afin de contrecarrer les « nombreux obstacles qui peuvent contrarier sa réalisation comme sphère culturelle stable susceptible de compter dans le concert des nations », a-t-il prévenu. Un spectacle grandiose Le président de la République a eu droit à un spectacle grandiose lors de l'ouverture officielle de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 ». Le chef d'œuvre qui porte la griffe du maestro libanais, Abdelhalim Karakala, a impressionné le grand public présent au chapiteau, de par son ingéniosité artistique, le choix des effets sonores et colores, ainsi que par la finesse de ses messages et l'étendue de son histoire. En effet, ledit spectacle retrace la fabuleuse histoire de Tlemcen, à commencer par les années préhistoriques jusqu'à l'avènement de la dynastie zianide. De Massinissa à Abou Moussa Ezziani, en passant par l'avènement de l'Islam en Berbérie, l'auteur a passé en revue toutes les étapes charnières dans un décor de très haute facture. Le public nombreux n'a pas été insensible à ce chef d'œuvre artistique. Il a applaudi chaleureusement tous les actes, émerveillé par la qualité du spectacle. Le président à inauguré plusieurs sites A la deuxième et dernière journée de sa visite de travail dans la wilaya de Tlemcen, le président de la République a inauguré une multitude de projets culturels et infrastructurels. Dans la matinée d'hier, le chef de l'Etat s'est dirigé vers le complexe de Sidi-Boumediene où il a inauguré les nouvelles dépendances de ce haut lieu de culte, idolâtré par les Tlemcéniens. Ensuite, Abdelaziz Bouteflika, accompagné des autorités locales et de certains ministres de la République, s'est dirigé vers le Palais royal dit El-Mechoir pour l'inaugurer après une année de travaux de rénovation qui ont coûté la bagatelle de 28 milliards de centimes. Le musée de l'Histoire (ex-mairie de Tlemcen) et le musée des Arts graphiques islamiques de la mosquée Sidi Abi El-Hassen ont été la deuxième étape des inaugurations effectuées par le chef de l'Etat dans la journée d'hier. Bouteflika a inauguré par la suite le nouveau palais de la culture, un chef d'œuvre architectural situé dans la commune de Mansourah. De style mauresque témoignant de la grandeur de la culture islamique, ce « bijou » est composé de somptueuses salles spectacles baptisées des noms de grandes personnalités de la wilaya de Tlemcen, à l'image de l'éminent artiste Abdelkrim Dali. Bouteflika a également inspecté le projet de réalisation d'un centre des études de la musique andalouse. Par ailleurs, la visite du président de la République dans la wilaya de Tlemcen a été l'occasion pour l'inauguration de 1.100 logements sociaux dans la commune d'Oudjlida de même que le nouveau théâtre de verdure. Les ministres de l'Energie et des Mines et des Ressources en eau, eux, ont inauguré dans la journée d'hier, la station de dessalement d'eau de mer de Souk Tleta. Il est également question de la mise en service du tronçon de l'autoroute Est-Ouest s'étendant de la frontière marocaine jusqu'à Alger sur une distance de 613 km. Réalisation de l'autoroute Est-Ouest La remarque du Président... Le président de la République a émis des réserves sur la réalisation de l'autoroute Est-Ouest. « J'ai entendu dire que certains tronçons réalisés par certaines entreprises nationales de l'autoroute Est-Ouest ne sont pas bien faits », a-t-il en effet affirmé lors de l'inauguration du tronçon reliant la frontière marocaine à Alger sur une distance de 613 km, hier à Maghnia. Cette remarque du Président renseigne aussi bien sur son souci de la qualité des travaux de cette réalisation, qualifiée de « projet du siècle », que sur certaines anomalies décriées par certaines parties concernant les travaux de certains tronçons autoroutiers. Une remarque qui s'apparente à une mise en garde à l'adresse des opérateurs dans ledit projet et au département chargé des Travaux publics assuré par Amar Ghoul. Ce dernier devra revoir de la sorte sa copie de façon à éliminer les « taches noires » qui jonchent le projet du siècle.