La partie n'est pas définitivement perdue pour l'Algérie dans sa revendication relative à son quota de pêche de thon sur ses eaux territoriales après le désaveu intervenu lors de la réunion de l'ICCAT de Paris, en raison d'un problème de visa rencontré par la délégation algérienne devant participer aux travaux de la réunion parisienne. La partie n'est pas définitivement perdue pour l'Algérie dans sa revendication relative à son quota de pêche de thon sur ses eaux territoriales après le désaveu intervenu lors de la réunion de l'ICCAT de Paris, en raison d'un problème de visa rencontré par la délégation algérienne devant participer aux travaux de la réunion parisienne. Ainsi, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdallah Khanafou, a affirmé jeudi dernier à Alger, que l'Algérie œuvrera à récupérer son quota annuel de la pêche au thon rouge et ce, lors de la prochaine réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) prévue en novembre prochain à Istanbul (Turquie). En réponse à une question orale du député FLN de l'Assemblée populaire nationale (APN) Fodil Zaghouati, le ministre a indiqué que "l'Algérie œuvrera, lors de la prochaine réunion, à récupérer son quota de thon à travers ses diplomates accrédités dans les 48 pays de l'organisation", selon l'APS. L'Algérie avait introduit un recours auprès de l'ICCAT contre la réduction de son quota de pêche au thon en 2010 qui devait être de 680 tonnes par an, soit 5% du quota global des pays membres, une quantité destinée entièrement à l'exportation. Cette réduction "injuste", selon Khanafou, a été décidée en l'absence de la délégation algérienne à la réunion l'année dernière en France "faute de visas d'entrée". Le quota de l'Algérie a été ainsi partagé entre quatre autres pays. La réduction du quota de l'Algérie de 654 tonnes à 220 tonnes cette année est due aux "manœuvres entreprises par la Libye, l'Egypte et la Turquie pour le partage de la différence en exploitant pour cela le vide juridique dans le domaine", a souligné Khanafou, ajoute l'agence. Le souci de l'Algérie de maintenir son quota, a-t-il ajouté, "n'est pas dicté par des motifs économiques car l'exportation du quota de 2010 par exemple n'aurait rapporté à l'Algérie que 1,7 million de dollars seulement à raison de 2,5 dollars le prix du kg de thon". La sardine à 100 DA : Pourquoi pas ? La perte, par l'Algérie de son quota de pêche de thon cette année, a-t-il précisé, n'est pas le fait seulement de la décision de l'ICCAT, mais également au manque de moyens adéquats. "Sur les 11 opérateurs qui ont bénéficié du soutien de l'Etat pour l'acquisition de thoniers, seuls 2 d'entre eux ont acquis le matériel complémentaire nécessaire et ont fait part de leur disponibilité à participer à l'opération qui débutera le 15 mai prochain", a déclaré le ministre qui a noté que les capacités de ces deux opérateurs ne permettent pas de pêcher les 220 tonnes autorisées par la commission. Afin de rétablir la situation "le ministère a esté en justice les opérateurs qui ont failli à leurs engagements pour les obliger soit d'acquérir les équipements nécessaires à la pêche au thon soit de restituer à l'Etat les montants qui leur ont été alloués et qui varient entre 40 et 60 % de la valeur des bateaux". Concernant l'augmentation du prix de la sardine, considéré comme le poisson le plus consommé par les Algériens, le ministre a affirmé qu'elle est causée principalement par "la forte demande, l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens et le développement du transport qui a permis de faire parvenir ce produit dans les wilayas lointaines comme Adrar". Le ministre a réfuté tout lien avec la spéculation pour la sardine dont le prix oscille entre 300 et 400 da, rappelant qu'il s'agit d'un produit périssable et que trois ans auparavant le prix du kilogramme de sardines n'excédait pas 100 DA. En dépit de l'augmentation de 20% de la production de la sardine atteignant 4.358 tonnes durant le premier trimestre de l'année en cours comparativement à la même période en 2010, a-t-il ajouté, l'offre demeure faible car le stock de poissons dans les eaux territoriales ne dépasse pas 220.000 tonnes par an. Grâce à l'acquisition dernièrement d'un bateau de recherche scientifique, le secteur procédera à une nouvelle évaluation des produits de la mer en Algérie pour une exploitation plus efficace. L'Algérie a, donc, l'intention de mettre le paquet pour exploiter rationnellement ses potentialités halieutiques et permettre, ainsi, aux consommateurs algériens de pouvoir acheter la sardine à un prix inférieur à 400 DA, sachant que le citoyen ne consomme que 5 kilos de sardines par an alors que la moyenne annuelle préconisée par les instances onusiennes est de l'ordre de 7 kilos par habitant (l'Algérie peut pêcher plus de 100.000 tonnes de poissons alors que la biomasse dépasse 200.000 tonnes).La modernisation des moyens de pêche, la prise en charge des problèmes socioprofessionnels et des préoccupations des travailleurs de la pêche permettront, notamment, de réduire les prix des produits de la pêche. Ainsi, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdallah Khanafou, a affirmé jeudi dernier à Alger, que l'Algérie œuvrera à récupérer son quota annuel de la pêche au thon rouge et ce, lors de la prochaine réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) prévue en novembre prochain à Istanbul (Turquie). En réponse à une question orale du député FLN de l'Assemblée populaire nationale (APN) Fodil Zaghouati, le ministre a indiqué que "l'Algérie œuvrera, lors de la prochaine réunion, à récupérer son quota de thon à travers ses diplomates accrédités dans les 48 pays de l'organisation", selon l'APS. L'Algérie avait introduit un recours auprès de l'ICCAT contre la réduction de son quota de pêche au thon en 2010 qui devait être de 680 tonnes par an, soit 5% du quota global des pays membres, une quantité destinée entièrement à l'exportation. Cette réduction "injuste", selon Khanafou, a été décidée en l'absence de la délégation algérienne à la réunion l'année dernière en France "faute de visas d'entrée". Le quota de l'Algérie a été ainsi partagé entre quatre autres pays. La réduction du quota de l'Algérie de 654 tonnes à 220 tonnes cette année est due aux "manœuvres entreprises par la Libye, l'Egypte et la Turquie pour le partage de la différence en exploitant pour cela le vide juridique dans le domaine", a souligné Khanafou, ajoute l'agence. Le souci de l'Algérie de maintenir son quota, a-t-il ajouté, "n'est pas dicté par des motifs économiques car l'exportation du quota de 2010 par exemple n'aurait rapporté à l'Algérie que 1,7 million de dollars seulement à raison de 2,5 dollars le prix du kg de thon". La sardine à 100 DA : Pourquoi pas ? La perte, par l'Algérie de son quota de pêche de thon cette année, a-t-il précisé, n'est pas le fait seulement de la décision de l'ICCAT, mais également au manque de moyens adéquats. "Sur les 11 opérateurs qui ont bénéficié du soutien de l'Etat pour l'acquisition de thoniers, seuls 2 d'entre eux ont acquis le matériel complémentaire nécessaire et ont fait part de leur disponibilité à participer à l'opération qui débutera le 15 mai prochain", a déclaré le ministre qui a noté que les capacités de ces deux opérateurs ne permettent pas de pêcher les 220 tonnes autorisées par la commission. Afin de rétablir la situation "le ministère a esté en justice les opérateurs qui ont failli à leurs engagements pour les obliger soit d'acquérir les équipements nécessaires à la pêche au thon soit de restituer à l'Etat les montants qui leur ont été alloués et qui varient entre 40 et 60 % de la valeur des bateaux". Concernant l'augmentation du prix de la sardine, considéré comme le poisson le plus consommé par les Algériens, le ministre a affirmé qu'elle est causée principalement par "la forte demande, l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens et le développement du transport qui a permis de faire parvenir ce produit dans les wilayas lointaines comme Adrar". Le ministre a réfuté tout lien avec la spéculation pour la sardine dont le prix oscille entre 300 et 400 da, rappelant qu'il s'agit d'un produit périssable et que trois ans auparavant le prix du kilogramme de sardines n'excédait pas 100 DA. En dépit de l'augmentation de 20% de la production de la sardine atteignant 4.358 tonnes durant le premier trimestre de l'année en cours comparativement à la même période en 2010, a-t-il ajouté, l'offre demeure faible car le stock de poissons dans les eaux territoriales ne dépasse pas 220.000 tonnes par an. Grâce à l'acquisition dernièrement d'un bateau de recherche scientifique, le secteur procédera à une nouvelle évaluation des produits de la mer en Algérie pour une exploitation plus efficace. L'Algérie a, donc, l'intention de mettre le paquet pour exploiter rationnellement ses potentialités halieutiques et permettre, ainsi, aux consommateurs algériens de pouvoir acheter la sardine à un prix inférieur à 400 DA, sachant que le citoyen ne consomme que 5 kilos de sardines par an alors que la moyenne annuelle préconisée par les instances onusiennes est de l'ordre de 7 kilos par habitant (l'Algérie peut pêcher plus de 100.000 tonnes de poissons alors que la biomasse dépasse 200.000 tonnes).La modernisation des moyens de pêche, la prise en charge des problèmes socioprofessionnels et des préoccupations des travailleurs de la pêche permettront, notamment, de réduire les prix des produits de la pêche.