La coopération économique et commerciale entre les pays africains et le Japon pourrait connaître un essor important dans les prochaines années, tant les autorités nippones ont manifesté, récemment, leur ferme volonté d'accroître les échanges avec le continent africain. La délégation algérienne lors de la troisième réunion ministérielle sur le suivi de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (TICAD) a salué, dimanche dernier à Dakar, la volonté du Japon de renforcer davantage le partenariat Japon-Afrique. Dans leur contribution aux débats de cette réunion de suivi de la TICAD, les représentants algériens ont rappelé l'intérêt porté à l'Afrique par le Japon qui a lancé, il y a près de 20 ans, la TICAD à un moment où la communauté internationale était "indifférente" aux besoins et aux problèmes de développement du continent. "L'accent que la TICAD a mis sur l'objectif d'accélérer la croissance économique en Afrique, s'illustre aussi par l'engagement de plus en plus marqué du Japon à inciter son secteur privé à investir en Afrique", a-t-on souligné. Pour la délégation algérienne, le Japon qui s'engage à appuyer les programmes d'intégration générale et les infrastructures en particulier mérite, pour tout cela, de "servir d'exemple" en matière d'approfondissement des partenariats entre l'Afrique et le reste du monde. L'Afrique, a-t-on par ailleurs rappelé, avec le lancement du Nepad et de l'Union africaine, s'attelle à développer une nouvelle approche de la croissance économique, ce qui a permis à beaucoup de pays africains de réaliser des taux de croissance "appréciables et soutenus" sur près d'une décennie. Toutefois, a constaté la délégation algérienne, "cette croissance n'a pas pu générer un niveau d'emploi permettant une réduction significative du chômage et de la pauvreté". C'est pourquoi, a-t-on souligné dans le cadre de la TICAD et des autres formes de partenariat la liant avec le reste du monde, l'Afrique donne désormais la priorité au "développement des investissements créateurs d'emploi", rapporte l'APS. Ce genre de situation pose les défis de la diversification et de la densification des structures de production, en mettant l'accent sur les secteurs porteurs d'opportunités d'investissement et d'emploi en Afrique, tels que les industries de transformation, des services, de l'agriculture et des infrastructures. "Toutefois, nous sommes bien conscients que l'expansion effective du secteur privé, l'optimisation de son apport au processus de développement, doit s'appuyer aussi sur des politiques et programmes de valorisation de ressources humaines et d'encouragement à la recherche et de la rénovation", a-t-on insisté. Ainsi, l'enjeu est de placer l'Afrique en situation de se hisser à un niveau de la compétitivité et de la productivité qui lui permettent d'être à la hauteur des défis de la mondialisation. "Mais il ne faut pas perdre de vue qu'une croissance forte, inclusive et durable est également tributaire de la capacité de l'Afrique à matérialiser le choix très clair qu'elle a fait d'aménager des espaces économiques intégrés au niveau régional et continental", lit-on dans le document relatif à la contribution algérienne aux débats de la TICAD. Les efforts nationaux et régionaux poursuivis par les pays non africains appellent, nécessairement, pour porter pleinement leurs fruits, à une coopération internationale renforcée, en vue d'assurer une "meilleure cohérence des politiques sectorielles vis-à-vis de l'Afrique de la part de ces partenaires", a-t-on conclu. L'intégration économique africaine est une condition sine qua non, selon les experts, pour accélérer le processus de partenariat avec des entreprises japonaises, car une bonne organisation économique et une gouvernance souple des pays africains aident à mieux cerner les besoins des pays africains en matière de coopération avec les autorités nippones. La coopération économique et commerciale entre les pays africains et le Japon pourrait connaître un essor important dans les prochaines années, tant les autorités nippones ont manifesté, récemment, leur ferme volonté d'accroître les échanges avec le continent africain. La délégation algérienne lors de la troisième réunion ministérielle sur le suivi de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (TICAD) a salué, dimanche dernier à Dakar, la volonté du Japon de renforcer davantage le partenariat Japon-Afrique. Dans leur contribution aux débats de cette réunion de suivi de la TICAD, les représentants algériens ont rappelé l'intérêt porté à l'Afrique par le Japon qui a lancé, il y a près de 20 ans, la TICAD à un moment où la communauté internationale était "indifférente" aux besoins et aux problèmes de développement du continent. "L'accent que la TICAD a mis sur l'objectif d'accélérer la croissance économique en Afrique, s'illustre aussi par l'engagement de plus en plus marqué du Japon à inciter son secteur privé à investir en Afrique", a-t-on souligné. Pour la délégation algérienne, le Japon qui s'engage à appuyer les programmes d'intégration générale et les infrastructures en particulier mérite, pour tout cela, de "servir d'exemple" en matière d'approfondissement des partenariats entre l'Afrique et le reste du monde. L'Afrique, a-t-on par ailleurs rappelé, avec le lancement du Nepad et de l'Union africaine, s'attelle à développer une nouvelle approche de la croissance économique, ce qui a permis à beaucoup de pays africains de réaliser des taux de croissance "appréciables et soutenus" sur près d'une décennie. Toutefois, a constaté la délégation algérienne, "cette croissance n'a pas pu générer un niveau d'emploi permettant une réduction significative du chômage et de la pauvreté". C'est pourquoi, a-t-on souligné dans le cadre de la TICAD et des autres formes de partenariat la liant avec le reste du monde, l'Afrique donne désormais la priorité au "développement des investissements créateurs d'emploi", rapporte l'APS. Ce genre de situation pose les défis de la diversification et de la densification des structures de production, en mettant l'accent sur les secteurs porteurs d'opportunités d'investissement et d'emploi en Afrique, tels que les industries de transformation, des services, de l'agriculture et des infrastructures. "Toutefois, nous sommes bien conscients que l'expansion effective du secteur privé, l'optimisation de son apport au processus de développement, doit s'appuyer aussi sur des politiques et programmes de valorisation de ressources humaines et d'encouragement à la recherche et de la rénovation", a-t-on insisté. Ainsi, l'enjeu est de placer l'Afrique en situation de se hisser à un niveau de la compétitivité et de la productivité qui lui permettent d'être à la hauteur des défis de la mondialisation. "Mais il ne faut pas perdre de vue qu'une croissance forte, inclusive et durable est également tributaire de la capacité de l'Afrique à matérialiser le choix très clair qu'elle a fait d'aménager des espaces économiques intégrés au niveau régional et continental", lit-on dans le document relatif à la contribution algérienne aux débats de la TICAD. Les efforts nationaux et régionaux poursuivis par les pays non africains appellent, nécessairement, pour porter pleinement leurs fruits, à une coopération internationale renforcée, en vue d'assurer une "meilleure cohérence des politiques sectorielles vis-à-vis de l'Afrique de la part de ces partenaires", a-t-on conclu. L'intégration économique africaine est une condition sine qua non, selon les experts, pour accélérer le processus de partenariat avec des entreprises japonaises, car une bonne organisation économique et une gouvernance souple des pays africains aident à mieux cerner les besoins des pays africains en matière de coopération avec les autorités nippones.