Les questions d'une éventuelle sortie de la Grèce de l'euro ou d'une restructuration de la dette grecque n'ont pas été abordées lors de la réunion restreinte de l'Eurogroupe qui a eu lieu vendredi soir à Luxembourg, a annoncé son président Jean-Claude Juncker. Etaient représentées à cette réunion, l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne, les quatre membres de la zone euro appartenant au G20. Les discussions ont porté sur des questions liées au G20, dont un large tour d'horizon sur la Grèce, a précisé Jean-Claude Juncker à la presse après la réunion. Jean-Claude Juncker a qualifié les informations qui ont circulé sur un possible abandon de l'euro par la Grèce ou de restructuration de sa dette grecque d'"idée stupide" ou de "rumeurs pures et simples." Le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet assistait à la réunion ainsi qu'Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, a précisé Jean-Claude Juncker. De source proche de la coalition au pouvoir en Allemagne, on a indiqué que le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble et son adjoint Jörg Asmussen étaient aussi présents. Le site internet du magazine Der Spiegel avait dans l'après-midi annoncé que la réunion devait aborder la possibilité, soulevée par la Grèce, d'une sortie de la Grèce du club des 17 pays utilisant l'euro ainsi que de l'idée d'une restructuration de la dette souveraine du pays. Celle-ci se monte à 327 milliards d'euros. "Le gouvernement (grec) a mis sur la table la possibilité d'une sortie de la zone euro et la réintroduction de sa propre devise", rapporte le Spiegel Online sans citer ses sources. Le vice-ministre grec des Finances Filippos Sachinidis avait qualifié l'article de faux peu après sa publication. "De tels articles sapent la Grèce, l'euro et alimentent la spéculation", avait-il dit à Reuters. L'euro a légèrement reculé contre le dollar après l'information avant de récupérer l'essentiel de ses pertes. En mai 2010, la Grèce a obtenu un plan de sauvetage de 110 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international mais le pays, en pleine récession, éprouve des difficultés à réduire son déficit budgétaire aussi rapidement que prévu."Nous n'avons pas discuté de la sortie de la Grèce de la zone euro, c'est une idée stupide, c'est un chemin qui ne mène nulle part, c'est une possibilité que nous ne prendrons jamais", a déclaré le président de l'Eurogroupe. "Nous ne voulons pas voir la zone euro exploser sans raison. Nous avons exclu l'option restructuration qui est beaucoup discutée dans certains secteurs des marchés financiers." Il a précisé que la question de savoir si la Grèce avait besoin d'un nouveau programme d'ajustement serait discutée en détail lors de la prochaine réunion de l'Eurogroupe à Bruxelles le 16 mai. Le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou avait auparavant fait envoyer d'Athènes une déclaration d'une teneur similaire. "Le ministre a été invité à s'expliquer (sur des questions incluant) l'actualité économique en Grèce", lit-on dans le communiqué du ministère grec des Finances. "Il est évident qu'au cours de cette réunion, le fait de savoir si la Grèce resterait dans la zone euro n'a jamais été abordé ni présenté comme une question." Les questions d'une éventuelle sortie de la Grèce de l'euro ou d'une restructuration de la dette grecque n'ont pas été abordées lors de la réunion restreinte de l'Eurogroupe qui a eu lieu vendredi soir à Luxembourg, a annoncé son président Jean-Claude Juncker. Etaient représentées à cette réunion, l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne, les quatre membres de la zone euro appartenant au G20. Les discussions ont porté sur des questions liées au G20, dont un large tour d'horizon sur la Grèce, a précisé Jean-Claude Juncker à la presse après la réunion. Jean-Claude Juncker a qualifié les informations qui ont circulé sur un possible abandon de l'euro par la Grèce ou de restructuration de sa dette grecque d'"idée stupide" ou de "rumeurs pures et simples." Le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet assistait à la réunion ainsi qu'Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, a précisé Jean-Claude Juncker. De source proche de la coalition au pouvoir en Allemagne, on a indiqué que le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble et son adjoint Jörg Asmussen étaient aussi présents. Le site internet du magazine Der Spiegel avait dans l'après-midi annoncé que la réunion devait aborder la possibilité, soulevée par la Grèce, d'une sortie de la Grèce du club des 17 pays utilisant l'euro ainsi que de l'idée d'une restructuration de la dette souveraine du pays. Celle-ci se monte à 327 milliards d'euros. "Le gouvernement (grec) a mis sur la table la possibilité d'une sortie de la zone euro et la réintroduction de sa propre devise", rapporte le Spiegel Online sans citer ses sources. Le vice-ministre grec des Finances Filippos Sachinidis avait qualifié l'article de faux peu après sa publication. "De tels articles sapent la Grèce, l'euro et alimentent la spéculation", avait-il dit à Reuters. L'euro a légèrement reculé contre le dollar après l'information avant de récupérer l'essentiel de ses pertes. En mai 2010, la Grèce a obtenu un plan de sauvetage de 110 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international mais le pays, en pleine récession, éprouve des difficultés à réduire son déficit budgétaire aussi rapidement que prévu."Nous n'avons pas discuté de la sortie de la Grèce de la zone euro, c'est une idée stupide, c'est un chemin qui ne mène nulle part, c'est une possibilité que nous ne prendrons jamais", a déclaré le président de l'Eurogroupe. "Nous ne voulons pas voir la zone euro exploser sans raison. Nous avons exclu l'option restructuration qui est beaucoup discutée dans certains secteurs des marchés financiers." Il a précisé que la question de savoir si la Grèce avait besoin d'un nouveau programme d'ajustement serait discutée en détail lors de la prochaine réunion de l'Eurogroupe à Bruxelles le 16 mai. Le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou avait auparavant fait envoyer d'Athènes une déclaration d'une teneur similaire. "Le ministre a été invité à s'expliquer (sur des questions incluant) l'actualité économique en Grèce", lit-on dans le communiqué du ministère grec des Finances. "Il est évident qu'au cours de cette réunion, le fait de savoir si la Grèce resterait dans la zone euro n'a jamais été abordé ni présenté comme une question."