Des manuscrits et des copies de documents scientifiques sont exposés, depuis dimanche, au Centre de recherche en anthropologie culturelle et sociale d'Oran (CRASC), dans le cadre du mois du patrimoine. Cette manifestation, qui entend faire "(re) découvrir" au visiteur connaisseur ou néophyte, tous ces trésors inestimables, est initiée par l'équipe de recherche du CRASC spécialisée dans l'histoire de l'œuvre multidisciplinaire d'Abi Ras Ennaciri, érudit et penseur de la région de Mascara. L'exposition se compose de manuscrits originaux et de copies de documents scientifiques, œuvres aussi bien du savant que provenant d'autres penseurs ayant vécu dans la région durant la même période comme Sidi Ahmed Ben Moubarek Sedjelmassi (XVIIIe siècle), Sidi Adda Ben Ghoulamallah (XVIIe siècle), Mohamed El Djouzi Abi Kacem Errachidi El Mezzili (XVIIe siècle), Hadj Ben Barka El Maghribi (XVIIIe siècle), Sidi Abdelkader Ben Abdallah El Mechorfi (XVIIe siècle). Deux universitaires, Hamdadou Benameur et Larbi Bouâamama, membres de l'équipe de recherche du CRASC et initiateurs de cette manifestation ont expliqué à l'APS, que ces journées d'information ont pour objectif de faire connaître ces manuscrits, "véritables sources et supports de connaissances dans diverses disciplines", d'étudier leurs contenus pour les mettre à la disposition des chercheurs et de les publier pour les sauver de l'oubli et des aléas du temps. Ces chercheurs ont ajouté que leur équipe de recherche œuvre pour sauver de l'oubli les œuvres d'Abi Ras Ennaciri par l'organisation de rencontres, colloques et journées d'études sur les différents volets de sa production scientifique et par la publication de ses plus importantes œuvres. De son vrai nom Mohamed Abou Ras Ben Ahmed Ben Nacer Errachidi (1751-1823), Abi Ras Ennaciri figurait parmi les personnalités scientifiques les plus marquantes de la période ottomane en Algérie. Sa vie a été marquée par de longs séjours et voyages dans diverses villes du pays et à l'étranger pour aller à la rencontre des Ulémas les plus illustres de l'époque. Ses multiples travaux, au nombre de 136 ouvrages touchant tous les domaines comme le Coran, le Hadith, la grammaire arabe, l'Histoire, l'astronomie, le soufisme, reflètent la profondeur et la richesse de ces échanges et ces contacts avec ses pairs. En hommage à cette personnalité scientifique et historique, la maison de la culture de Mascara porte depuis quelques années le nom d'Abi Ras Naciri. "Nous travaillons actuellement pour la concrétisation de notre projet de création au niveau du CRASC d'un fond de manuscrits anciens pour les mettre à la disposition des universitaires et des chercheurs", ont indiqué les deux universitaires. Ces "portes ouvertes" seront couronnées demain par la tenue d'une journée d'étude sur "le patrimoine savant d'Abi Hamed El Arbi El Machrafi", un autre savant algérien de la période ottomane qui a longuement influencé ses pairs et le mouvement de pensée de l'époque. Des manuscrits et des copies de documents scientifiques sont exposés, depuis dimanche, au Centre de recherche en anthropologie culturelle et sociale d'Oran (CRASC), dans le cadre du mois du patrimoine. Cette manifestation, qui entend faire "(re) découvrir" au visiteur connaisseur ou néophyte, tous ces trésors inestimables, est initiée par l'équipe de recherche du CRASC spécialisée dans l'histoire de l'œuvre multidisciplinaire d'Abi Ras Ennaciri, érudit et penseur de la région de Mascara. L'exposition se compose de manuscrits originaux et de copies de documents scientifiques, œuvres aussi bien du savant que provenant d'autres penseurs ayant vécu dans la région durant la même période comme Sidi Ahmed Ben Moubarek Sedjelmassi (XVIIIe siècle), Sidi Adda Ben Ghoulamallah (XVIIe siècle), Mohamed El Djouzi Abi Kacem Errachidi El Mezzili (XVIIe siècle), Hadj Ben Barka El Maghribi (XVIIIe siècle), Sidi Abdelkader Ben Abdallah El Mechorfi (XVIIe siècle). Deux universitaires, Hamdadou Benameur et Larbi Bouâamama, membres de l'équipe de recherche du CRASC et initiateurs de cette manifestation ont expliqué à l'APS, que ces journées d'information ont pour objectif de faire connaître ces manuscrits, "véritables sources et supports de connaissances dans diverses disciplines", d'étudier leurs contenus pour les mettre à la disposition des chercheurs et de les publier pour les sauver de l'oubli et des aléas du temps. Ces chercheurs ont ajouté que leur équipe de recherche œuvre pour sauver de l'oubli les œuvres d'Abi Ras Ennaciri par l'organisation de rencontres, colloques et journées d'études sur les différents volets de sa production scientifique et par la publication de ses plus importantes œuvres. De son vrai nom Mohamed Abou Ras Ben Ahmed Ben Nacer Errachidi (1751-1823), Abi Ras Ennaciri figurait parmi les personnalités scientifiques les plus marquantes de la période ottomane en Algérie. Sa vie a été marquée par de longs séjours et voyages dans diverses villes du pays et à l'étranger pour aller à la rencontre des Ulémas les plus illustres de l'époque. Ses multiples travaux, au nombre de 136 ouvrages touchant tous les domaines comme le Coran, le Hadith, la grammaire arabe, l'Histoire, l'astronomie, le soufisme, reflètent la profondeur et la richesse de ces échanges et ces contacts avec ses pairs. En hommage à cette personnalité scientifique et historique, la maison de la culture de Mascara porte depuis quelques années le nom d'Abi Ras Naciri. "Nous travaillons actuellement pour la concrétisation de notre projet de création au niveau du CRASC d'un fond de manuscrits anciens pour les mettre à la disposition des universitaires et des chercheurs", ont indiqué les deux universitaires. Ces "portes ouvertes" seront couronnées demain par la tenue d'une journée d'étude sur "le patrimoine savant d'Abi Hamed El Arbi El Machrafi", un autre savant algérien de la période ottomane qui a longuement influencé ses pairs et le mouvement de pensée de l'époque.