Pour la réhabilitation artistique de la polychromie ornant le haut des murs intérieurs du palais du Bey de Constantine, des firmes étrangères spécialisées ont été sollicitées, a indiqué l'architecte chargé de la restauration de ce patrimoine. Pour la réhabilitation artistique de la polychromie ornant le haut des murs intérieurs du palais du Bey de Constantine, des firmes étrangères spécialisées ont été sollicitées, a indiqué l'architecte chargé de la restauration de ce patrimoine. Ce projet nécessite "un long travail d'art et de précision, requérant un outillage spécifique et une expérience avérée dans le domaine de la restauration du vieux bâti", a souligné M. Abdelaziz Badjadja, dans un entretien avec l'APS. Le même responsable, qui a mené à leur terme les actions de restauration architecturale de la quasi-totalité du palais, a ajouté que l'ultime phase de cette réhabilitation, considérée comme étant la plus "délicate", reste "tributaire de la décision du ministère de la Culture qui détient les données des contacts menés avec des pools étrangers hautement qualifiés". Cette inestimable polychromie, qui n'a pas encore livré tous ses secrets, orne les murs du palais sur plus de 2.000 m2 et permet la datation et la lecture des différents événements historiques, telles que les batailles auxquelles avait pris part le Bey aux côtés du Dey d'Alger, ainsi que ses différents voyages au Moyen-Orient, a fait observer le chef de projet de cette opération de "renaissance" de ce somptueux palais inspiré des contes des Mille et une nuits. Sur cette fresque étonnante qui rend compte du périple entrepris par Ahmed Bey pour arriver aux Lieux Saints de l'Islam, l'on peut admirer Tunis, la Goulette, Tripoli, le port d'Alexandrie, avec des frégates toutes voiles hissées et Le Caire, avec ses mosquées, puis, comme un album d'images et de bande dessinée grandeur nature. La fresque se redéploie encore vers tous les murs intérieurs du palais. Une fresque altérée cependant par la main intruse de l'administration coloniale qui y avait, à mauvais escient, superposé six autres couches plus récentes, obstruant et dénaturant l'authenticité de ce chef-d'œuvre de l'art reproduisant les féeriques splendeurs de l'architecture orientale. Il s'agirait justement de "purifier" la polychromie originelle, ce qui n'est pas chose aisée puisque nécessitant un travail de précision, l'usage d'une technique particulière et surtout un outillage adéquat et une longue expérience en la matière, ce qu'on ne peut malheureusement pas fournir localement, a affirmé, dans ce contexte, Mme Boussouf, l'une des responsables qui a contribué à la principale phase de la restauration, actuellement achevée, de ce palais. S'exprimant à propos d'une "éventuelle incidence" des travaux de restauration à engager sur le bon fonctionnement du palais, M. Badjadja a affirmé que la nature des actions projetées "n'entraveront en aucun cas la fonctionnalité des lieux" étant donné qu'elles seront menées en parallèle et ne concerneront que les parties supérieures des murs et des galeries de cet édifice, en instance d'être reconverti en musée national d'ethnographie et des arts populaires. Ce projet nécessite "un long travail d'art et de précision, requérant un outillage spécifique et une expérience avérée dans le domaine de la restauration du vieux bâti", a souligné M. Abdelaziz Badjadja, dans un entretien avec l'APS. Le même responsable, qui a mené à leur terme les actions de restauration architecturale de la quasi-totalité du palais, a ajouté que l'ultime phase de cette réhabilitation, considérée comme étant la plus "délicate", reste "tributaire de la décision du ministère de la Culture qui détient les données des contacts menés avec des pools étrangers hautement qualifiés". Cette inestimable polychromie, qui n'a pas encore livré tous ses secrets, orne les murs du palais sur plus de 2.000 m2 et permet la datation et la lecture des différents événements historiques, telles que les batailles auxquelles avait pris part le Bey aux côtés du Dey d'Alger, ainsi que ses différents voyages au Moyen-Orient, a fait observer le chef de projet de cette opération de "renaissance" de ce somptueux palais inspiré des contes des Mille et une nuits. Sur cette fresque étonnante qui rend compte du périple entrepris par Ahmed Bey pour arriver aux Lieux Saints de l'Islam, l'on peut admirer Tunis, la Goulette, Tripoli, le port d'Alexandrie, avec des frégates toutes voiles hissées et Le Caire, avec ses mosquées, puis, comme un album d'images et de bande dessinée grandeur nature. La fresque se redéploie encore vers tous les murs intérieurs du palais. Une fresque altérée cependant par la main intruse de l'administration coloniale qui y avait, à mauvais escient, superposé six autres couches plus récentes, obstruant et dénaturant l'authenticité de ce chef-d'œuvre de l'art reproduisant les féeriques splendeurs de l'architecture orientale. Il s'agirait justement de "purifier" la polychromie originelle, ce qui n'est pas chose aisée puisque nécessitant un travail de précision, l'usage d'une technique particulière et surtout un outillage adéquat et une longue expérience en la matière, ce qu'on ne peut malheureusement pas fournir localement, a affirmé, dans ce contexte, Mme Boussouf, l'une des responsables qui a contribué à la principale phase de la restauration, actuellement achevée, de ce palais. S'exprimant à propos d'une "éventuelle incidence" des travaux de restauration à engager sur le bon fonctionnement du palais, M. Badjadja a affirmé que la nature des actions projetées "n'entraveront en aucun cas la fonctionnalité des lieux" étant donné qu'elles seront menées en parallèle et ne concerneront que les parties supérieures des murs et des galeries de cet édifice, en instance d'être reconverti en musée national d'ethnographie et des arts populaires.